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| Ada est une jeune femme, belle et aristocrate, résidant en plein coeur du Caire au début du vingtième siècle. Le cimetière de la ville, baptisé « cité des morts », est habité par de pauvres gens qui ont envahi les tombeaux, faute de logements plus décents. Or, ces habitants commencent à entendre l'esprit des morts, s'adressant à eux dans d'abominables complaintes. L'endroit est décrété maudit...
Ada est passionnée d'antiquité et d'archéologie et, car elle s'ennuie ferme, décide de visiter ce cimetière désaffecté où se déroulent ces choses invraisemblables... Comment les morts seraient-ils revenus ? |
  everland
| Pour tout dire, je ne pensais pas à priori acheter cet album qui a pourtant tout de suite su attiser ma curiosité par son format et la qualité apparente de son dessin : son prix trop élevé m'a conduit plusieurs fois à choisir d'autres BD plus abordables chez mon libraire (Blacksad, Le troisième Testament…)
Et puis la curiosité et les arguments du scénariste sur le forum de Bdparadisio ont fini par me convaincre… Et pour l'instant je ne le regrette pas. Pourquoi "pour l'instant" ? Parce que cet album est la première œuvre de Maingoval et Dutreuil, le début d'une nouvelle série et qu'il ne se suffit pas à lui même : Le scénario implique une suite (même s'il s'agit d'un one shot), le dessin de Dutreuil manque encore d'assurance et l'on attend avec impatience de le voir évoluer et la mise en page ne nous étonne pas assez pour un format aussi "novateur".
C'est peut-être d'ailleurs le principal reproche que l'on pourrait faire à Ada Enigma (avec celui de me poser un sérieux problème de rangement, jusque dans la mise en page d'everland !).
Cet album m'a séduit surtout pour le plaisir qu'il apporte à l'amateur de bel objet (le compliment va autant aux auteurs qu'à Glénat). On se perd avec plaisir dans l'atmosphère dépaysante de ces vastes pages, on se laisse embarquer au delà de l'histoire à tel point que l'on regretterait presque de ne pouvoir visiter l'Egypte d'Ada dans un format carré !
Entre Ada Enigma et Treize, Blacksad et largo Winch, je n'hésite pas une seconde : Heureusement qu'il est des auteurs qui considèrent que la BD n'est pas qu'un moyen de raconter des histoires! .
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