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| Sherlock Holmes n'a peur de rien |
Saviez-vous que Watson doit une grande partie de sa popularité à une méduse ? Que Holmes pratique parfois le cambriolage ? Et seriez-vous capable de trouver un rapport entre un diable en boîte, un haltère, un réveil-matin, un cactus et une masse d'armes ? Non ? Eh bien plongez-vous dans les carnets secrets du Dr Watson, miraculeusement exhumés par deux « froggies »... |
  CoeurDePat
| Et revoici Sherlock Holmes, adapté une énième fois.
Oui, mais cette fois-ci, notre détective est quelque peu faillible, et -- contrairement au personnage de Sir Arthur Conan Doyle -- décidément très humain !
Son fidèle compagnon et narrateur de ses aventures, le célèbre docteur Watson, entretient avec lui des rapports pour le moins originaux et conflictuels.
Cet album est résolument comique. Qu'il vienne de la rivalité du couple Holmes / Watson, de la bêtise crasse de l'inspecteur Lestrade, du côté tordu des énigmes proposées ou encore de Mme Hudson, contre-pied de la logeuse exemplaire de la série originale, l'humour - rarement fin mais néanmoins savoureux - est omniprésent.
Le dessin (encore quelque peu hésitant) et le lettrage (de taille variable et parfois difficile à lire) ne gâchent rien, les expressions des personnages étant bien rendues et souvent hilarantes. A noter, chaque aventure (l'album en comporte cinq) est séparée par un crayonné superbe.
A lire, sans aucun doute, d'autant plus que la suite est encore meilleure. |
Fufu
| Sherlock Holmes version déjantée, c'est la définition que l'on peut donner de cette excellente série qu'est Baker Street.
Tout en gardant un univers très proche de celui du célèbre détective anglais, les auteurs nous proposent ici une parodie humoristique à la fois brillante et complètement loufdingue.
Sherlock Holmes est présenté comme un personnage d'une intelligence aussi grande qu'est son ego, mais surtout considéré avec mépris par la bonne société britannique !
En parallèle, le Dr Watson, lui, brille de la gloire des journaux et de la gente féminine, depuis qu'une erreur de compréhension a fait qu'on lui prête d'avoir traité la Reine Victoria de "Grosse méduse" alors qu'ils étaient en Ecosse.
En rapport avec le fameux duo, l'inspecteur Lestrade fait figure de souffre douleur doublé d'un incroyable crétinisme qui font de lui l'idiot de la série.
A ces personnages bien plantés, ajoutons des enquêtes plus ou moins farfelues résolues de manière particulière, des dialogues savoureux, des situations cocasses, et vous obtenez un album irresistible d'humour et de cruauté.
Un vrai plaisir.
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