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| Trévor Beauregard, détective de l'agence Pinkerton, est envoyé au Mexique pour délivrer Jennifer, ressortissante américaine qui à été kidnapée par le bandit Murieta. Cotton Kid, le petit frère de Trévor, le suit à son insu, dissimulé dans ses bagages. Tandis que Trévor, déguisé en femme, se fait enlever par Murieta afin d'entrer en contact avec Jennifer, Cotton Kid rencontre un jeune garçon, Sorro, qui rêve de devenir bandit. Murieta signe ses forfaits d'un M, Sorro signe ses agissements d'un... Z. C'est que Sorro ne sait pas écrire et confond les lettres. Cotton Kid va se servir des ambitions de Sorro pour entrer en contact avec Murieta et le défier. Tout est bien qui finit bien, Jennifer repartira aux Etats-Unis, Murieta sera arrêté, et C otton Kid continuera de croire que son frère est un grand détective.
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  Nikos
| C'est en lisant une publicité dans des magazines Disney que j'ai été mis au courant de la sortie, il y a déjà quelques années, du premier album de Cotton Kid ("Rien au nord... Rien au sud... Rien à l'est... A l'ouest, enfin du nouveau !"). Et comme je viens de relire la série, c'est sur Cotton Kid que j'ai envie de m'essayer à la rédaction d'une chronique pour Bulledair.
Comme ils le disaient dans Télé Poche, pour le premier album, "avec Jean Léturgie au scénario, l'histoire tient très bien la route, les événements parallèles fournissent une source comique et l'on ne s'ennuie pas une seconde. Pearce, jeune dessinateur, emprunte avec talent son trait à un grand de la BD, Morris". Finalement, Pearce n'est peut-être pas pour tout le monde un jeune dessinateur, mais le reste de la critique est assez vraie. Pour tous les albums de la série. Mais passons à celui qui nous intéresse ici.
Ce troisième album de la série, "Z comme Sorro", possède un bien étrange titre ; voilà la constatation du moment ! Pour ceux qui ne connaissent pas la série, les albums de Cotton Kid sont tous contruits sur le même modèle : pendant les trois premières pages, Trévor, le grand-frère de Cotton Kid, raconte ses exploits (des mensonges) à son petit frère. Puis il lui offre un "souvenir", et évoque sa prochaine mission. Dans les quelques pages qui suivent, Trévor part à l'aventure et le Kid cherche quelque moyen pour échapper à l'école et pouvoir le suivre. A la fin de cette "introduction", la nounou se retrouve de punition dans les champs de cotton, toujours pour une raison différente. Et qu'elle n'oublie pas de "wouler" les "r" ! Puis, c'est l'aventure proprement dite, et en dernière page, Trévor se retrouve "victorieux" dans les bureaux de Pinkerton, tire une nouvelle enveloppe et enfin... Nounou dit dodo.
Il est question dans cet album, pour Trévor, d'interpeler Joachim Murieta, un bandit californien,qui enlève des riches demoiselles mexicaines à leurs familles pour ensuite réclamer des rançons. Son petit frère le suit sur les lieux de l'aventure, mais comme à l'habitude, le détective ne s'en rendra compte qu'à la fin de l'aventure. Là-bas, Cotton Kid rencontre une bande de gamins, dont Sorro, qui aimerait avoir la même réputation que Murieta. De son côté, Trévor fait la connaissance du lieutenant Julios Mariano de la Iglesias. De nombreux événements s'enchainent, "source de nombreux gags" comme l'on pourrait dire ! Au final, la mission est accomplie et le lecteur aura compris toutes les embrouilles de l'aventure (ce qu'aucun personnage n'aura compris). Mais le résultat est là.
Cotton Kid, c'est (mais ce n'est que mon avis !) sympa comme tout, l'histoire est très bien construite, on trouve sans cesse des références à toutes sortes de choses (chansons, bouquins, personnages et phrases historiques...), c'est drôle, c'est plein de choses à la fois, c'est... C'est bien plus distayant à lire que... Que Schetter... Non... Que les Paparazzi, par exemple. Non, l'idée d'une quelconque comparaison est totalement nulle, en fait. Disons que c'est sympa ! Et en bonus, deux extraits de dialogues qui m'ont plu dans cet album. Tout d'abord, une fameuse exclamation d'une jeune fille enlevée, que je ne traduirai pas en français : "Jesus, Maria, Josefe y Santa Virgen de Los Hermanucos Santos y Todos Los Angelitos del Espiritu Santo !... UN HOMME !" ; et puis, une autre exclamation plutôt étrange d'un homme en danger : "AY ! Si ! Por la Virgen de Los Megastores...". Tout y est, ou presque : un blanchisseur chinois (pas vraiment blanchisseur de métier, mais bon...), des décors d'époque, des situations critiques... Et des morts, beaucoup de morts, mais qui "passent tout seuls" au fil de la lecture. Bref, si vous appréciez Lucky Luke (ou même si vous appréciiez Lucky Luke), je pense que vous pouvez sans craindre vous lancer dans la lecture de quelqu'album de Cotton Kid ! |
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