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© Vertige Graphic

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Tome 1
ScénarioHuizenga Kevin
DessinHuizenga Kevin
Année2006
EditeurVertige Graphic
CollectionIgnatz
SérieGanges, tome 1
autres tomes1 | 1hs
Bullenote [détail]

 

3 avis

giuseppe
L'album regroupe 5 petites histoires :

- En allant à la bibliothèque, Glenn Ganges se rend compte qu'il a fait ce même chemin il y a un an. Voyage à travers le temps en perspective.
- Glenn, toujours sur le chemin de la bibliothèque (le même jour), voit un cycliste jeter parterre des détritus qu'il a dans les poches. Il extrapole alors ce que pourra devenir ce "pollueur". Histoire assez drôle, avec une très bonne chute.
- 2 histoires où Glenn et Wendy (sa femme) passent la soirée chez eux. Elle est sur son PC. Lui lit et écoute de la musique (livre et musique venant de la bibliothèque pardi).
- Glenn regarde sa femme dormir. Il nous livre les pensées qui lui passent par la tête.

En fait, ces 5 histoires se suivent pour n'en former qu'une qui s'étalera sur plusieurs tomes (combien ?).
Il y a des passages drôles, émouvants, où Glenn se pose des questions, etc. En 30 planches, l'auteur nous présente 5 histoires assez différentes qui ne font pas réagir le lecteur de la même manière.

Graphiquement, c'est une bichromie. Le dessin est très beau et semble d'une simplicité trompeuse. De plus, l'auteur joue très bien avec ses couleurs.
Coup de coeur pour la dernière histoire qui se passe dans le noir. Le rendu est tout bonnement magnifique.

Encore une BD très réussie publiée par Vertige Graphic/Coconino Press.


alban
Un auteur qui joue avec le temps, on peut s’attendre à une œuvre fantastique ou de SF, mais là il n’en est rien. Kevin Huizenga nous propose une ballade sur les traces de Glenn qui se remémore ce qu’il a fait les années précédentes en parcourant un chemin identique dans la rue.
L’effet aurait pu vite s’essouffler mais Kevin Huizenga nous surprend avec un jeu sur le maniement des cases et sur le découpage. Il a une façon très personnelle de représenter le temps qui fait mouche. J’ai particulièrement apprécié le chapitre consacré à ces papiers jetés par un cycliste sur la chaussée et la façon dont Glenn interprète les raisons qui ont amené cette personne à agir ainsi.

L’originalité de cet album ne s’arrête pas à ces premiers chapitres, les suivants sont enchaînés avec maestria. En décomposant la vie quotidienne, les interrogations et les rêves de Glenn, Kevin Huizenga représente ce que chacun de nous a pu vivre à côté de la personne qu’il aime et le dernier chapitre où Glenn imagine ce que tous les couples peuvent penser une fois couchés est poignant.

Graphiquement, c’est une œuvre à ranger dans la catégorie ligne claire avec des couleurs en bichromie bleue. Le dessin sert parfaitement le scénario.

Une nouvelle fois Vertige Graphic tape juste dans ses choix éditoriaux !

Enfin, je vous conseille la lecture de ce très bon article sur actuabd :
http://www.actuabd.com/article.php3?id_article=3332
Coacho
La collection Ignatz, dans laquelle nous trouvons notamment les récits courts de Gipi, nous propose en 8° volume un album étrange de Kevin Huizenga.
Quatre chapitres introspectifs et légers sur les interrogations au quotidien que chacun mène comme il l’entend. Du parcours pris maintes fois à la contemplation de sa moitié endormie et alanguie, des angoisses à la responsabilité écologique, en quelques cases sensibles, l’auteur de Ganges nous interpelle.
Et pourtant, malgré une grande inventivité qui n’est pas sans rappeler les contraintes graphiques et leur contournement, comme leur signification MacLoudiennes, sur l’utilisation de l’espace inter-iconique (le premier chapitre est de ce point de vue brillant), je suis un peu resté sur ma faim.
Préférant les récits de Rabagliati pour Paul, ou bien les points de vue de Jimmy Beaulieu, je n’ai pas vraiment réussi à me laisser pénétrer par ces questionnements, ou sur les inquiétudes que l’auteur nous offre en dissection.
Mention spéciale au chapitre un donc, mais aussi au dernier qui traite de ces insomnies dont nous sommes tous frappés et qui laisse le lecteur s’abandonner à sa propre introspection dans la chaleur du lit conjugal. Il me manque juste un je ne sais quoi pour être plus enthousiaste.
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