| Avril 1809, rade de Cadix. Sur le pont supérieur du Terrible, un de ces navires désaffectés transformés en prisons flottantes que l’on nomme « ponton », un officier espagnol colle son pistolet sur le front du lieutenant de vaisseau Josse Beauregard, blessé et affaibli mais sans crainte face au sort qui l’attend ! En effet, nul doute que Josse va mourir. Mais la mort vaut peut-être mieux que cette vie d’une horreur sans nom… C’est, dit-on, à cet instant précis qui précède le trépas, que certains hommes voient leur vie défiler. Celle du lieutenant Beauregard semble avoir connu son plus décisif tournant trois ans plus tôt. La vie épique d’un soldat épris de liberté et voué à l’enfermement dans les geôles ennemies ! |