| Démarrage difficile : sur le divan, la Mort a la mort dans l’âme; plus le goût de rien, pourtant Dieu sait qu’elle fait bien son boulot. Mais les choses ne sont plus ce qu’elles étaient, les temps ont bien changé, et patati et patata, et voilà, le psy s’est endormi et la Mort hurle (à la mort) pour le réveiller. Un bien pour un mal, le thérapeute n’a le temps d’ouvrir les yeux que pour être terrassé par une crise cardiaque. Il n’en fallait pas plus à notre chère et tendre pour reprendre goût... à la vie ? Accompagnée de son fidèle Lao Tseu, le cochon philosophe trop sobre qui se prend pour la réincarnation du Sage du même nom, elle trouve à s’occuper, malgré la piètre opinion qu’elle a des humains qui, décidément, sont fort ennuyeux pour la plupart. Sans compter qu’ils mènent des existences sinistres que pour rien au monde la Mort n’échangerait contre la sienne. Faisant preuve d’une imagination sans cesse renouvelée, sachant comment mettre du piquant dans son quotidien tout en s’en prenant régulièrement à Lao Tseu, qu’elle trouve tout de même bien trop sérieux, la Mort nous entraîne dans sa course folle et nous fait partager, sans retenue, ses moments les plus intimes et ses réflexions les plus intenses... |