Ce quatrième tome, dont le récit se déroule entre 1956 et 1967, nous fait découvrir la période pendant laquelle le « paquebot des sables » a été exploité en Méditerranée par une compagnie grecque.
Elsa, la fille de Günther, l’un des protagonistes des albums précédents, effectue une mémorable traversée Athènes-Marseille à bord du Lydia, où elle croisera le vieil ennemi de son père, Klaus. Il est à la poursuite d’un homme qui a volé des documents compromettants sur un réseau chargé de protéger d’anciens nazis. Pour Elsa, ce voyage sera surtout marqué par une idylle torride avec un charmant steward. Les circonstances amèneront Klaus et Günther à se rencontrer et à évoquer leur quête commune, et infructueuse, des formules d’une batterie électrique révolutionnaire, dont ils sont tous les deux convaincus qu’elles sont encore dissimulées à bord du Lydia.
Elsa finira par s’installer dans le Sud de la France quelques années plus tard, et c’est là, du côté de Perpignan, que Klaus reparaîtra. Il poursuit toujours celui qui menace son organisation en voulant publier ses secrets. Elsa retrouvera le Lydia en juin 1967 de façon inattendue, lors de son ensablement volontaire sur une plage du Roussillon.