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© Les Humanoïdes Associés

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La Nuit des masques
ScénarioParis Alain
DessinDupuis Simon
CouleursMatterne Pierre
Année2008
EditeurLes Humanoïdes Associés
SérieLa Porte d'Ishtar, tome 1
autres tomes1 | 2
Bullenote [détail]

Taliya, vingt ans, qui vient tout juste de terminer ses études à l’école des scribes, est nommée par la reine Sémiramis à la tête du Service de la Justice royale. La « porte d’Ishtar » est le lieu où certaines condamnations sont exécutées. Trois hommes aideront Taliya dans ses enquêtes : son adjoint le jeune officier Adad-Bela-Ukin, par ailleurs neveu du féroce Ishme-Daiân, général en chef des armées et amant de la reine ; le vieux scribe Saduqa, ancien précepteur de la reine ; enfin, Sardur, l’ami d’enfance devenu redoutable chef de bande. Taliya est confrontée à une première énigme : un haut dignitaire a été assassiné chez lui. Sa femme qui se tenait pourtant dans la pièce voisine prétend n’avoir rien entendu. Mais un vol a été commis. Alors que tout le monde s’attend à ce que l’affaire soit classée, Taliya soupçonne un complot de plus vaste envergure. Mais comment réussir à mettre en cause un autre haut dignitaire de Babylone quand on n’est qu’une jeune fille, occupant le poste traditionnellement dévolu à un homme ?

 

1 avis

rohagus
Je suis amateur de polar historique et la Porte d'Ishtar en est manifestement un. Le décor est la Babylone du 9e siècle avant notre ère, un décor original et visiblement bien documenté. Quant au récit, c'est celui d'une jeune scribe désignée par la reine pour être enquêtrice royale officielle et qui va donc tenter de faire éclater la vérité dans diverses histoires criminelles complexes. Intéressant dans le concept, n'est-ce pas ?
Mais j'ai eu les plus grandes difficultés à apprécier les premières pages de cette BD. Elles accumulent en effet les défauts qui rendent le lecteur réticent et l'empêchent de rentrer dans l'histoire.

Le dessin, tout d'abord, est très moyen. Il est correct à première vue, avec des décors simples mais efficaces. De même, les personnages, brièvement observés, sont satisfaisants et à feuilleter l'album on pourrait se dire que le niveau technique est plutôt bon. Mais à la lecture, les défauts sont trop manifestes. Les anatomies sont approximatives, les mains trop petites et les personnages affichent trop souvent des poses qui manquent totalement de naturel. Et personnellement j'ai été rebuté par les expressions outrées des visages, les rictus et sourires exacerbés et bien souvent en contradiction avec les émotions que devraient dégager les personnages dans les scènes concernées. Le visage de l'héroïne notamment est l'un des plus touchés par cette discordance agaçante.

Quant au récit, les premières pages sont très difficiles. J'ai véritablement eu le sentiment que l'auteur voulait faire preuve d'emblée de toute sa connaissance de la civilisation mésopotamienne et les dialogues accumulent beaucoup trop de noms compliqués, de fonctions, de lieux, etc. Qui plus est, l'intrigue poursuit trois enquêtes en parallèle, chacune avec son lot de personnages et encore tout autant de noms à retenir. J'ai franchement été perdu pendant près de la moitié du premier tome. A chaque fois que je tentais de rattraper les morceaux, le récit amenait de nouvelles données à assimiler. A tel point que la lecture se révèle pénible et qu'on peine vraiment à entrer dans l'intrigue.

Pourtant, passé ce démarrage compliqué, les choses se mettent en place et le lecteur finit par bien comprendre les tenants et aboutissants de chaque enquête et à cerner la situation de l'héroïne au milieu de tout cela. Et c'est alors que je me suis mis à accrocher.
Le décor historique est rendu avec réalisme et amène un premier intérêt. Mais les enquêtes en apportent également un autre, notamment l'enquête principale qui devient assez prenante vers la fin du premier album.
Tant et si bien qu'alors que le début de ma lecture m'avait un peu rebuté, j'ai ressenti une véritable envie de lire la suite quand je suis arrivé à la fin du premier tome.

Si le dessin faisait preuve d'un peu plus de technique et si le début du scénario n'était pas aussi dense et confus, je pense que nous aurions là un bon polar historique. Aussi, je réserve mon opinion en attendant la suite.
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