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herbv
| Après avoir réussi à échapper à la sorcière Hell qui veut lui voler son cœur de fille pour le donner à sa propre fille, Saphir, transformée en cygne, tombe aux mains du Prince Franz. Celui-ci n’a toujours pas compris que Saphir, la princesse blonde dont il est tombé amoureux, est aussi le prince tant honni. Grâce à Tink, notre héroïne réussit à nouveau à s’échapper et doit voler au secours de sa mère, enlevée par le félon Duralmin. Evidemment, l’ignoble Nylon sera continuellement en train de mettre des bâtons dans les roues de notre pauvre princesse. Mais elle va recevoir une aide inattendue en la personne du Capitaine Blood, pirate de son état. C’est que la vie n’est pas simple quand on est une fille dotée d’un cœur de garçon par erreur et que même son cœur de fille est convoité par des puissances maléfiques.
Princesse Saphir 2 souffre des mêmes défauts et des mêmes qualités que le premier volume. Du fait qu’il s’adresse à une tranche de lecteurs assez jeunes, Tezuka a recours souvent à des facilités scénaristiques (généralement, reposant sur les pouvoirs de Tink) pour sortir Saphir de situations plus que périlleuses. De même, les personnages sont souvent assez caricaturaux, mais cela est indispensable pour l’effet comique du manga. Le discours sur la fille faible et le garçon fort pourrait agacer mais là aussi, cette simplification est au service de l’humour. Car, qu’on ne s’y trompe pas, un second degré qui vient contredire cette impression commence à faire son apparition. Les personnages de Blood, de Hekate se révèlent être moins simplistes qu’il n’y parait et proposent même des exemples peu recommandables en s’éloignant des poncifs qu’ils pourraient sembler être. Et l’histoire, tout aussi agitée qu’elle est, n’est pas aussi simple qu’il n’y parait et le mangaka commence à la parsemer de ses idées de façon assez subtile.
Malgré son grand âge, Princesse Saphir a su moins mal vieillir que d’autres œuvres marquantes de Tezuka et c’est donc avec un certain plaisir qu’on retrouve les aventures de Saphir et de l’ange Tink. |
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