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| Tatsuya et Nitta se retrouvent enfin sur le terrain, après les qualifi cations glorieuses de Meisei, pour un duel riche en suspense. Et le match est tellement important que Tatsuya, la veille, s’absente du dortoir, au plus grand désespoir de la soeur de Nitta qui se retrouve dans les bras de… Kôtarô ! Enfin, pour la première fois, Tatsuya s’incline devant son entraîneur avant le début du match, en un signe de respect qui laisse pantois les membres de son équipe. La hache de guerre serait-elle enterrée ?
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  herbv
| Avec les demi-finales du tournoi régional qualificatif pour le Koshien, les choses sérieuses commencent. L’équipe du lycée Sûmi ayant écrasé son adversaire, c’est au tour de Tatsuya Uesegi et ses camarades de se qualifier pour la finale et s’approcher encore un peu plus du rêve de Katsuya, le champion, le frère jumeau décédé il y a deux ans...
Avec ce vingt-et-unième volume de Touch, Mitsuru Adachi, l’auteur, démontre une fois de plus son formidable talent de conteur. Souvent par petites touches ou quelques sous-entendus, il réussit à faire progresser son récit. Alors qu’on a l’impression que l’histoire n’avance pas, il nous amène tranquillement à la conclusion de son récit. C’est ce qu’il se passe dans ce tome.
On pourrait croire que les neufs chapitres de cet opus ne soient consacré qu’aux matchs des demi-finales et au changement d’attitude de l’entraîneur de l’équipe de Meisei mais grâce à quelques apartés, le mangaka approfondit un peu les raisons profondes du changement de comportement de Tat-chan qui est passé de dilettante plutôt irresponsable à champion hors norme.
C’est ainsi qu’à cinq volumes de la fin, la série est à son meilleur. On comprend une fois de plus le statut de chef-d’œuvre qui avait précédé son arrivée en France. Incontestablement, elle mérite sa réputation et continue de confirmer, tome après tome, son excellence. Cela n’en rend que plus fade les deux autres séries de l’auteur actuellement publiées chez un autre éditeur.
Concernant la version française, force est de constater que le changement d’imprimeur n’est pas une réussite. De nombreuses pages continuent à avoir des problèmes d’encrage qui créent des sortes de tâches jaunâtres au verso. L’adaptation est toujours au même niveau, c'est-à-dire moyenne. Une fois de plus, Glénat n’est pas synonyme de qualité exceptionnelle de fabrication. |
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