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  Eugene le jip
| Sur la couv, on trouve les noms de Davodeau et de Brassens, mais ceux qui l'ont acheté parce qu'ils aiment Brassens et/ou Davodeau ont du se demander s'il s'agissait bien d'Etienne et de Georges qu'il s'agissait ou de vagues homonymes. Même chose pour Prud'homme, ceux qui ne connaissaient que Ninon secrète ont du avaler leur café de travers en découvrant l'album.....
La cour des miracles, adapté du seul roman de Brassens, est avant tout une galerie de personnages truculents, tous un peu à l'image de Brassens, anti-conformiste et anarchiste. C'est mené tambour battant sur un ton méchamment débridé et décousu. Point d'histoire savamment dosée, de scénario à rebondissement où à suspens... C'est complètement loufoque avec une pointe de poésie et de surréalisme aussi. Sur le dessin, Prudhomme s'est complètement lâché et s'est visiblement fait plaisir. Le dessin colle parfaitement au ton de l'histoire.
La tour des miracles est parfois abscon et longuet, mais la plupart du temps, les portraits font mouches et il y a vraiment beaucoup de très bons moment. C'est aussi très différent des chansons de Brassens sur la forme (les chansons sont plutôt classique, tandis que la BD vraiment pas du tout), mais sur le fond on y retrouve quelques thèmes cher au personnage: l'amitié, les marginaux, la haine de la police et de l'autorité, etc...
Très belle découverte, un album complètement barge, louftingue et fouillu. A découvrir même si vous n'aimez pas Brassens, sa guitare et ses moustaches.... |
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