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  herbv
| Avec le volume 6 (sur un total de 18), la série confirme qu’elle a pris son rythme de croisière sur les flots de l’humour, portée par les vents de l’absurde. Ataru, Mendo et les autres sont toujours aussi stupides et provoquent toujours autant de catastrophes dont ils doivent subir les conséquences. Shinobu est toujours aussi victime des événements, Ten toujours aussi espiègle et immature, Cherry toujours aussi glouton. Enfin, Lamu est toujours une visiteuse insouciante en terre étrangère. Bref, il n’y a rien de neuf sous le soleil japonais des années 80.
Mais le génie comique de Rumiko Takahashi, son inventivité, son sens du rythme sont tels qu’à aucun moment on ne ressent de lassitude, bien au contraire. Le gag de répétition est très efficace à partir du moment où on sait l’utiliser à bon escient, ce qui est le cas ici. Même si certaines situations sont répétitives, elles prêtent toujours autant à rire. Et n’oublions pas que la mangaka crée régulièrement des personnages qui resserviront par la suite. Cette fois, il s’agit du Kotatsu-neko, un chat fantôme sans nom à la recherche de chaleur.
Autre chose qui ne change pas beaucoup, c’est la version française que nous propose Glénat. L’adaptation semble toujours aussi correcte même si un certain nombre de notes de bas de page viennent pallier un petit manque de recherche d’un équivalent humoristique français. Mais il faut reconnaître que ce n’est pas chose aisée, surtout en n’ayant que deux mois pour traduire et adapter 340 pages verbeuses reposant le plus souvent sur le folklore et la culture japonaise. Il serait donc assez ridicule de chipoter alors qu’il y a tellement pire la plupart du temps chez les autres. |
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