| « J’organise des spectacles, des rencontres privées où l’organisation des corps ne laisse rien au hasard. J’ai affaire à des regards blasés, des imaginaires corrompus par la satiété… Je me donne parfois, mais il faut me mériter. Oleg Kozca jouit de ce privilège : me tenir contre son corps, me déshabiller parfois. Me posséder si l’envie lui en prend. Il n’a jamais réussi à me faire jouir. Aucun homme ne réussit à me faire jouir. Mais je crée l’illusion. C’est mon métier… »
Ainsi parle Wanda, jeune femme accueillante du réseau Vénus H. Comme toutes les escort girls de la mystérieuse « Mademoiselle », moderne Madame Claude, elle semble un monstre froid, incapable d’éprouver un sentiment, machine à plaisir observant les mâles qui tourbillonnent autour d’elle. Évident, son masque craquera. Comme a craqué celui d’Anja, héroïne du premier tome, tombée pour son malheur sous le charme d’un petit juge qu’on l’avait chargée de séduire et de compromettre. Comme Miaki, l’héroïne du deuxième volume, qui séduit les hommes en leur faisant goûter une seule bouchée d’un poisson aphrodisiaque. Si Anja sacrifie sa vie pour sauver son amour, Miaki réussit à tirer son épingle du jeu.
En sera-t-il de même pour Wanda ?
Qu’est-ce qui pourra faire craquer le vernis d’une femme ne connaissant pas le plaisir ? L’amour maternel peutêtre. Ou quelque chose qui y ressemble… |