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| Delgado avait prévu de consacrer cette paisible journée à une partie de pèche au marlin. La découverte qu'il fait ce jour là va propulser notre commissaire dans une enquête rondement menée.
Pour autant, il ne parvient pas à enrayer la suite des événements. La menace qui pèse sur Zambada s'abat comme la foudre...
En dépit des ordres qu'il reçoit, c'est en franc-tireur que Delgado va livrer un combat solitaire. Avec l'aide de ses hommes, il va transformer le petit commissariat en dernier bastion de résistance... |
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| En trois tomes d’histoires pouvant se lire indépendamment des précédentes, Autheman est toujours parvenu à intéresser les lecteurs. Zambada est une série sans grande prétention apparente. Preuve en est, elle est publiée dans la collection « Bulle Noire » de chez Glénat, cette collection qui rassemble des histoires policières, un genre déjà labouré de tous les côtés en BD.
Pourtant, Zambada sort du lot. Est-ce cet exotisme qui la caractérise, par son cadre ? Est-ce ce léger cynisme dans le scénario, qui ne mange pourtant pas de pain ? Ou tout simplement ce petit « plus » rare en BD qui fait qu’on préfère cette BD plutôt qu’une autre ? J’ai fort envie de croire en cette dernière solution, tant le plaisir éprouvé à la lecture des trois albums de Zambada était immense. Le plaisir du lecteur passionné par ce qui se passe, mais aussi le plaisir des yeux, car Maltaite parvient très bien, malgré son dessin résolument classique, à restituer une ambiance très particulière. Ce paradoxe fait le charme de la série.
Le troisième album est de la lignée des précédents. A ceci près qu’il prend des positions en se foutant de la balle du délire paranoiaque dans lequel est plongée l’Amérique depuis le 11 septembre. Le Pentagone a en effet décrété que de dangereux terroristes se terraient à Zambada et qu’il fallait les en déloger. Cette idée que des étrangers arrogants investissent le terrain de chasse du commissaire Delgado sans la moindre preuve tangible révolte ce dernier, qui va tout mettre en œuvre pour régler cette affaire à sa manière, c’est à dire avec les moyens du bord. Une bonne partie de plaisir en perspective.
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