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chrisB, 11.12.2012 à 17:41348095
Charlie Brown :
J’en vois plus de bribes dans n’importe quelle fiction (même chez Max Pécas !) que dans un documentaire. :o)


J'avais lu Jonas Mekas, je te trouvais gonflé !!

Et s'il vous manque un paquet sous le sapin Potemkine et Agnès B viennent de coéditer un splendide coffret.

THYUIG, 11.12.2012 à 17:32348093
Depardon c'est l'archétypique du mec qui fait de la fiction avec du documentaire. J'adore ce type, hein, me faîtes pas dire ce que j'ai pas dit, mais c'est complétement un auteur, il ne peut pas faire dans le docu, son oeil lui appartient trop.

chrisB, 11.12.2012 à 17:30348092
Je comprends mieux ta position.

As tu vu les Histoires du Cinéma de Godard ? là on est clairement dans le ressenti, ou Salesman des frêres Maysles ? ou la série sur la justice de Depardon ?

Charlie Brown, 11.12.2012 à 16:12348090
SydN :
mais tu parles des mauvais docu, là, en tout cas ceux qui tentent de manipuler, comme Mickael Moore (meme si j'aime bien son coté spectaculaire).
C'est certes une majorité, comme la majorité des films de fiction sont sans grand intérêt ou completement cons. C'est toujours pareil, pour trouver bien il faut creuser un minimum.


Non non, je ne parlais pas de qualité là, juste de prinicpes de base.


SydN :

A ce propos, les concerts filmés sont des films documentaires, et ils n'imposent rien.


Si si, ils imposent aussi. Reprenons les Stones, puisqu’on en causait tantôt. Si le réalisateur se focalise sur Mick Jagger par exemple, on peut finir par croire que le groupe, c’est d’abord lui, et surtout lui. Si, lorsqu’on montre Keith Richards, il est difficulté, ou il fait la gueule, ou il adresse un coup d’oeil mauvais, on peut vouloir faire passer un message. Et pour peu que le montage fasse s’enchaîner un plan bien choisi, ça peut être lourd de signification... etc...
Comme le dit chrisB citant JLG, un travelling (un cadrage, un montage, un éclairage... etceterage... ) est affaire de morale ! :o)


lanjingling :

Là où tu as fondamentalement tort (tu remarqueras la finesse de ma réthorique, je te soutiens d'abord à la troisième personne pour renforcer mon attaque frontale :), là où tu as fondamentalement tort, disais-je, c'est qu'un roman, une B.D., ne sont PAS de l'encre sur du papier, un film n'est pas de la lumière sur pellicule ou données numériques sur écran, pour le lecteur, spectateur, les personnages et décors de fiction sont aussi réels, vrais que la vraie vie, et peuvent même nous sembler plus réels si leur auteur, créateur est doué, et tous les discours sur la distanciation de Brecht ou Godard (le Brecht des supermarchés) n'y pourront rien. Un auteur qui prétendrait ignorer cette force, cette puissance inhérente à la fiction serait soit un imbécile, soit un hypocrite: "Je n'ai aucune prétention, je ne fais que du divertissement": la fiction divertit de la réalité tangible pour une autre, intangible.


Alors, je ne peux pas avoir fondamentalement tort, parce que je n‘ai jamais dit le contraire, et que je suis tout à fait d’accord avec toi ! :o)


lanjingling :

Peut-être qu'en vieillissant, tu deviens cynique et ne crois plus à la "vérité" :)


On peut voir ça comme ça. Mais je ne dirais pas que c’est du cynisme. Au contraire. Plus je vieillis, moins je suis cynique. Le cynisme (dans lequel baigne un peu trop notre époque, je trouve, soit dit en passant) est plutôt l’apanage de la jeunesse. Je ne comprends pas trop le fait qu’on puisse continuer à être cynique en vieillissant.
Quant à la "vérité"... J’en vois plus de bribes dans n’importe quelle fiction (même chez Max Pécas !) que dans un documentaire. :o)

Je l’ai déjà dit un jour, mais je le redis maintenant, je crois que ce que je cherche dans l’art, et surtout dans la fiction, c’est un mode d’emploi. "La vie, mode d’emploi". Un mode d’emploi d’autant plus fascinant qu’il est absurde, qu’il ne sert à rien, ou si peu. Et je dois reconnaître que j’ "apprends" ou que je "comprends" plus de choses par le biais de la fiction que par le biais de n’importe quel documentaire. Il ne me reste souvent rien d’un documentaire, alors que l’écho d’une fiction résonne longtemps en moi.

C’est pareil en matière de littérature. Je ne lis plus que des romans, ou presque.
Et même, de plus en plus, de la poésie, alors que j’étais totalement hermétique à la poésie dans ma prime jeunesse. Je me suis un jour rendu compte que j’avais plus besoin de ressentir que de comprendre. Je dirais même de ressentir pour tenter d’effleurer un brin de compréhension (de "vérité" ?... de "réalité" ?...) qui finira de toute façon par se dérober.

THYUIG, 11.12.2012 à 12:03348085
Je dirais même plus, sans regard, pas de fiction.

chrisB, 11.12.2012 à 11:47348084
Bien sur je suis d'accord avec vous, même une fiction impose un regard (cf la phrase de Godard à laquelle j'adhere à 100%), les plans, les dialogues, la musique, le montage, tout est affaire de choix.

THYUIG, 11.12.2012 à 11:01348083
lanjingling :
THYUIG :
Je pense que c'est ce que veut dire charlie, que cette dominante du docu l'emmerde, parce que le réel, oh combien multiple, se retrouve toujours "enthèsé" dans un docu.
Veux-tu dire que le réel est si multiple qu'il est impossible à saisir, que ce soit par un documentariste, un historien, un économiste, un physicien, ou moi (je n'ai pas un regard à 360 degrés, mon ouie, ma mémoire sont aussi sélectives, je ne suis pas Reed Richards, mon toucher n'est pas extensible) ? Et s'il est impossible à saisir , comment être sur qu'il existe, comme disait Tchouang Tseu avec son rève du papillon.



C'est évidemment ce que je pense, oui, le réel est tellement multiple qu'il est bien entendu impossible à criconscrire. L'exemple qui me vient immédiatement est la photographie, soit disant "reproduction exacte" du réel. Et rien n'est tellement plus faux que de croire ça. Déjà, et je crois que c'ets Derrida qui le souligne dans Limited Inc, dés lors que l'on entoure le réél d'un cadre (au sens premier, l'encadrement de l'image) on fait d'emblée un choix. D'abord esthètique (composition, rythme, etc etc) mais aussi, on choisit ce qu'on ne montre pas et selon le photographe, ce qu'on ne montre pas devient parfois plus important que ce qui est montré.
ce que montre une photographie, c'est ce que le photographe veut montrer et ne pas montrer. Le même processus se passe pour le docu filmé, le parti-pris, le cadre, la focale, tout contribue à démontrer une thèse préable de l'auteur.
L'intérêt de la fiction, c'est qu'elle sacralise le geste artistique ; elle dit : j'assume mon point de vue, et quelque part ne souhaite vous montrer que le mien. Ca aboutie à l'égo surdimensionné de certains artistes mais c'est normal, c'est avant tout leur vision du monde qu'ils transmettent.
En gros je ne crois absolument pas à l'objectivité. Celle-ci n'est que la conséquence de l'impossibilité de rassembler les subjectivités. Seul ce qui ets décrété ets objectif en gros : la loi, la morale, le temps mesuré.

lanjingling, 11.12.2012 à 9:19348080
THYUIG :
Si vous deviez faire un documentaire, vouss adopteriez vous aussi un point de vue, c'est forcé. Il y a une thèse dans chaque docu, qu'on le veuille ou non. Prendre sa caméra et filmer du "réel" impose un choix, dés l'enregistrement.
Prenons l'exmple d'un docu sur Angoulême, on pourrait prétendre à essayer de filmer la diversité économique des auteurs, des éditeurs, ou bien même des lecteurs. On pourrait aussi ne voir que le prisme de l'underground, des offs etc etc. Il y aurait forcément à démontrer.
Il y aurait tout de même une différence entre quelqu'un qui ferait un documentaire sur "l'underground à Angoulême", et un qui ferait un documentaire sur "Angoulême" en ne montrant que de l'underground.

THYUIG :
Je pense que c'est ce que veut dire charlie, que cette dominante du docu l'emmerde, parce que le réel, oh combien multiple, se retrouve toujours "enthèsé" dans un docu.
Veux-tu dire que le réel est si multiple qu'il est impossible à saisir, que ce soit par un documentariste, un historien, un économiste, un physicien, ou moi (je n'ai pas un regard à 360 degrés, mon ouie, ma mémoire sont aussi sélectives, je ne suis pas Reed Richards, mon toucher n'est pas extensible) ? Et s'il est impossible à saisir , comment être sur qu'il existe, comme disait Tchouang Tseu avec son rève du papillon.

THYUIG :
Malgrè tout certains réalisateurs détachent tellement leur point de vue du sujet qu'ils filment, qu'on en arrive à de l'art un peu abstrait, un enchainement de séquences. Je pense notament au formidable cinéaste chinois Jia Zhang-ke et ses délices de films : Platform et Still life.
Jia Zhang Ke tourne des fictions et des docus, pour lui ce sont toujours des moyens de saisir le réel, avec son point de vue. "Dong" est un documentaire sur le peintre Liu Xiao Dong que l'on voit d'abord peindre des ouvriers du Barrage des 3 gorges, puis des prostituées à Bangkok; veut-il démontrer que les unes comme les autres sont des travailleurs manuels, des damnés de la terre ? Mais les unes comme les autres sont peints, non au travail, mais "en pose", au repos. Est-ce pour démontrer que les prolétaires sont des paresseux, qui méritent leur sort ?
A 32 minutes, le tableau est superposé au paysage, il prend sa place, puis Liu Xiao Dong est sur un bateau sur le fleuve Yang-tse, et sans transition sur un fleuve thailandais. Manipulation ? Accessoirement, le "dong", du prénom du peintre qui donne son titre au film, signifie "est" : Chine, Thailande, tous les pays de l'est sont pareils ?
(A 38 minutes, la fille a un t-shirt B.D.)

THYUIG, 11.12.2012 à 7:58348078
Si vous deviez faire un documentaire, vouss adopteriez vous aussi un point de vue, c'est forcé. Il y a une thèse dans chaque docu, qu'on le veuille ou non. Prendre sa caméra et filmer du "réel" impose un choix, dés l'enregistrement.
Prenons l'exmple d'un docu sur Angoulême, on pourrait prétendre à essayer de filmer la diversité économique des auteurs, des éditeurs, ou bien même des lecteurs. On pourrait aussi ne voir que le prisme de l'underground, des offs etc etc. Il y aurait forcément à démontrer.

Je pense que c'est ce que veut dire charlie, que cette dominante du docu l'emmerde, parce que le réel, oh combien multiple, se retrouve toujours "enthèsé" dans un docu.

Malgrè tout certains réalisateurs détachent tellement leur point de vue du sujet qu'ils filment, qu'on en arrive à de l'art un peu abstrait, un enchainement de séquences. Je pense notament au formidable cinéaste chinois Jia Zhang-ke et ses délices de films : Platform et Still life.

lanjingling, 11.12.2012 à 6:34348077
Charlie Brown a raison sur un point fondamental, c'est qu'ici on parle tous bien de films de cinéma, et pas de séries télé, de docus télé, de télé-réalité, etc. Et, si les documentaires étaient absents des grands écrans pendant des années, ceux-ci ont fait un retour (une arrivée ?) en force récemment, quasi toujours sous la forme de films qui veulent en effet démontrer, imposer une idée (hou, les armes en vente libre c'est pas bien, la malbouffe, c'est pas bien , Monsanto, c'est pas bien, la mondialisation - des poissons, du vin-, c'est pas bien, massacrer les baleines, c'est pas bien). Qu'ils aient raison , qu'on soit d'accord avec eux ou pas n'est pas la question, il s'agit bien de propagande.

Là où tu as fondamentalement tort (tu remarqueras la finesse de ma réthorique, je te soutiens d'abord à la troisième personne pour renforcer mon attaque frontale :), là où tu as fondamentalement tort, disais-je, c'est qu'un roman, une B.D., ne sont PAS de l'encre sur du papier, un film n'est pas de la lumière sur pellicule ou données numériques sur écran, pour le lecteur, spectateur, les personnages et décors de fiction sont aussi réels, vrais que la vraie vie, et peuvent même nous sembler plus réels si leur auteur, créateur est doué, et tous les discours sur la distanciation de Brecht ou Godard (le Brecht des supermarchés) n'y pourront rien. Un auteur qui prétendrait ignorer cette force, cette puissance inhérente à la fiction serait soit un imbécile, soit un hypocrite: "Je n'ai aucune prétention, je ne fais que du divertissement": la fiction divertit de la réalité tangible pour une autre, intangible.

Pour revenir au cinéma, depuis 20 ans, plein de réalisateurs chinois tournent des documentaires, faits pour être projetés sur un écran (dans des ciné-clubs informels, interdits qu'ils sont de salles et de télés), pas seulement parce qu'ils n'ont pas les moyens de faire des fictions (tourner en décors réels avec des amis ne revient pas cher), mais parce que face au discours monolithique de la fiction d'état, ils proposent justement "voilà un truc, faites-en ce que vous voulez " :)



Charlie Brown :
Je n’ai pas toujours eu ce point de vue sur la fiction (même en matière littéraire), mais je me rends compte que plus je vieillis, plus j’accorde d’importance à la fiction, et plus j'y trouve du plaisir (aussi bien intellectuel que ludique). Alors que la forme documentaire a tendance à m'agacer, à m'emmerder, voire, de plus en plus, à m'indifférer.

Peut-être qu'en vieillissant, tu deviens cynique et ne crois plus à la "vérité" :)

chrisB, 11.12.2012 à 0:22348076
Oui mais comme disait Godard "un travelling est une affaire de morale" :)

SydN, 10.12.2012 à 23:27348073
mais tu parles des mauvais docu, là, en tout cas ceux qui tentent de manipuler, comme Mickael Moore (meme si j'aime bien son coté spectaculaire).
C'est certes une majorité, comme la majorité des films de fiction sont sans grand intérêt ou completement cons. C'est toujours pareil, pour trouver bien il faut creuser un minimum.
A ce propos, les concerts filmés sont des films documentaires, et ils n'imposent rien.

Charlie Brown, 10.12.2012 à 15:54348060
lanjingling :

Si je comprends bien,tu aimes moins les docus que la fiction parce que tu es plus exigeant avec les premiers, qui doivent être intelligents et faire réfléchir, alors qu'en fiction, un film un peu con qui te fera marrer ou t'émouvra pourra suffir à ton bonheur (sans pour autant rentrer dans ton top 10 annuel, d'accord) :)


Y'a effectivement de ça... :o)

Mais je vais répondre à SydN, pour essayer de préciser les choses...


SydN :
Ce qui te gêne Charlie dans les documentaires, c'est cette tentative d'illustration de thèse...
Je ne comprend pas, une fiction est toujours une tentative d'illustration de thèse. Qu'elle soit con ou pertinente d'ailleurs.
Dans les deux cas tu es conscient qu'il y a forcément partit prit, et pourtant sur les deux cas tu n'en accepte qu'un.
J'avoue ne pas bien saisir.
Et ne me dit pas que l'un se veut plus réaliste que l'autre, car dans les deux cas, le message est bien réel. Et c'est bien lui, à chaque fois, le centre du propos.


Ce que je n’aime pas (ou qui ne m’attire pas, plutôt) dans le documentaire, c’est qu’il s’avance masqué. La fiction, jamais. La fiction annonce la couleur.

C’est ce que je veux dire quand je dis que, en général, le documentaire impose, alors que la fiction propose. Le documentaire pêche par prétention. Il prétend montrer (parfois), voire démontrer (souvent), et même tenir LA vérité (presque toujours). Il dit rarement : "voilà, je vous propose un truc, faites-en ce que vous voulez". Il dit souvent : "voilà comment sont les choses !". Il prétend (souvent) à l’objectivité, alors qu’il n’est effectivement jamais qu’une subjectivité de plus, une vue de l’esprit, une façon de voir les choses.

La fiction a au moins cette honnêteté-là. Même dans ses pires avatars. Et, souvent, cela me suffit à lui accorder quelque crédit, quelque légitimité. Qu’elle soit bonne ou mauvaise, là n’est pas la question.

Je n’ai pas toujours eu ce point de vue sur la fiction (même en matière littéraire), mais je me rends compte que plus je vieillis, plus j’accorde d’importance à la fiction, et plus j'y trouve du plaisir (aussi bien intellectuel que ludique). Alors que la forme documentaire a tendance à m'agacer, à m'emmerder, voire, de plus en plus, à m'indifférer.

SydN, 10.12.2012 à 11:04348055
Ce qui te gêne Charlie dans les documentaires, c'est cette tentative d'illustration de thèse...
Je ne comprend pas, une fiction est toujours une tentative d'illustration de thèse. Qu'elle soit con ou pertinente d'ailleurs.
Dans les deux cas tu es conscient qu'il y a forcément partit prit, et pourtant sur les deux cas tu n'en accepte qu'un.
J'avoue ne pas bien saisir.
Et ne me dit pas que l'un se veut plus réaliste que l'autre, car dans les deux cas, le message est bien réel. Et c'est bien lui, à chaque fois, le centre du propos.

THYUIG, 06.12.2012 à 11:57347991
chrisB :
Perso j'aime les réalisatrices Varda, Duras, Denis, Ackerman, et sans doute d'autres :)


Kawase !

lanjingling, 04.12.2012 à 3:57347955
Charlie Brown :
chrisB :

* Ophuls (Le chagrin et la pitié)


Ah ben tiens, parlons-en justement. Voici une sorte d’archétype du style documentaire que j'affectionne peu. :o)
Attention, je ne dis pas que c’est mauvais hein, mais ça illustre bien ce qui me gêne, souvent, dans les documentaires. Ophuls ne cherche pas tant à trouver une "vérité" qu’à illustrer une thèse. Je comprends la démarche. A l’époque où il fait son film, on ne parle pas encore facilement de collaboration. L’ouvrage essentiel de Robert Paxton n’est pas encore paru. OK. Il veut montrer que tout le monde n’était pas résistant. D’accord. Du coup, au final, on a presque l’impression que tout le monde était plus ou moins collabo.
Son film ne donne pas tellement à réfléchir. Il tourne plutôt à la démonstration, à l’assertion. Je ne dis pas que c’est mauvais (et il y a de bons passages) ou inutile, juste que ça me fatigue un peu.

Effectivement, en dehors de son sujet propre, un documentaire est aussi un documentaire sur son auteur et sur son époque, de même qu'une fiction (on reconnait tout de suite un western des années 30 d'un des années 50 d'un des années 90, alors qu'ils sont censés se passer dans le passé)
Charlie Brown :
En revanche, j’ai trouvé Shoah de Claude Lanzman passionnant, émouvant, intelligent. Et Nuit et brouillard de Resnais, saisissant. Faudrait que je les revoie, je les ai vus il y a si longtemps… Il y a de plus un souci esthétique et stylistique dans ces deux films, que je ne trouve pas dans Le chagrin et la pitié, apr exemple.

Si je reste dans la seconde guerre mondiale, j’ai aussi trouvé passionnant le film de Rony Brauman et Eyal Sivan intitulé Un spécialiste, portrait d’un criminel moderne. C’est un film de montage. Le montage d’images du procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem. Un film "malhonnête", dans le sens où il ne reflète apparemment pas la réalité du procès stricto sensu. Mais un film de montage brillant, qui donne à réfléchir. Un film dont on sort remué, avec la tête pleine de questions. Parce que le film ne tourne pas à la démonstration. Il ne s’arrête pas à "regardez l’incarnation du mal !". Quand tu sors du film, tu te demandes dans quelle mesure tu pourrais être toi-même l’incarnation du mal !

Si je comprends bien,tu aimes moins les docus que la fiction parce que tu es plus exigeant avec les premiers, qui doivent être intelligents et faire réfléchir, alors qu'en fiction, un film un peu con qui te fera marrer ou t'émouvra pourra suffir à ton bonheur (sans pour autant rentrer dans ton top 10 annuel, d'accord) :)

Charlie Brown :
<
chrisB :

* Vigo (A propos de nice)


Pour moi, ce n’est pas un documentaire. C’est un film expérimental, flirtant avec la poésie et le surréalisme, pour autant que je m’en souvienne… :o)
C'est un documentaire, car utilisant de la matière réelle, non sur Nice, mais à propos de Nice, nuance de taille :) Et tiens, pour rester dans les classiques "flirtant avec la poésie et le surréalisme", essaie "Le sang des bêtes", de Franju (Franju, tiens, j'aime tous ses docus que j'ai vu, mais pas toutes ses fictions; à creuser)


Charlie Brown :
<
lanjingling :

Et sinon, des trucs comme Koyaanisqatsi, ou Whose utopia", de Cao Fei, tu les classes dans quelle catégorie?


Je sais pas. Faudrait que je prenne le temps de regarder. :o)

Le Cao Fei est visible en ligne (officiellement, pas une diffusion pirate), ne dure que 20 minutes, et est fait par une fille, relativement jeune (née en 78) et jolie, si avec tout cela tu ne vas pas le voir rapidement... :)
Mais je sens que tu vas le mettre dans les "films expérimentaux, flirtant avec la poésie et le surréalisme" :)
Tiens, un truc marrant, et un autre moins (mais c'est pas son but)

Charlie Brown, 03.12.2012 à 20:12347944
chrisB :

* Ophuls (Le chagrin et la pitié)


Ah ben tiens, parlons-en justement. Voici une sorte d’archétype du style documentaire que j'affectionne peu. :o)
Attention, je ne dis pas que c’est mauvais hein, mais ça illustre bien ce qui me gêne, souvent, dans les documentaires. Ophuls ne cherche pas tant à trouver une "vérité" qu’à illustrer une thèse. Je comprends la démarche. A l’époque où il fait son film, on ne parle pas encore facilement de collaboration. L’ouvrage essentiel de Robert Paxton n’est pas encore paru. OK. Il veut montrer que tout le monde n’était pas résistant. D’accord. Du coup, au final, on a presque l’impression que tout le monde était plus ou moins collabo.
Son film ne donne pas tellement à réfléchir. Il tourne plutôt à la démonstration, à l’assertion. Je ne dis pas que c’est mauvais (et il y a de bons passages) ou inutile, juste que ça me fatigue un peu.

En revanche, j’ai trouvé Shoah de Claude Lanzman passionnant, émouvant, intelligent. Et Nuit et brouillard de Resnais, saisissant. Faudrait que je les revoie, je les ai vus il y a si longtemps… Il y a de plus un souci esthétique et stylistique dans ces deux films, que je ne trouve pas dans Le chagrin et la pitié, apr exemple.

Si je reste dans la seconde guerre mondiale, j’ai aussi trouvé passionnant le film de Rony Brauman et Eyal Sivan intitulé Un spécialiste, portrait d’un criminel moderne. C’est un film de montage. Le montage d’images du procès d’Adolf Eichmann à Jérusalem. Un film "malhonnête", dans le sens où il ne reflète apparemment pas la réalité du procès stricto sensu. Mais un film de montage brillant, qui donne à réfléchir. Un film dont on sort remué, avec la tête pleine de questions. Parce que le film ne tourne pas à la démonstration. Il ne s’arrête pas à "regardez l’incarnation du mal !". Quand tu sors du film, tu te demandes dans quelle mesure tu pourrais être toi-même l’incarnation du mal !


chrisB :

* Vigo (A propos de nice)


Pour moi, ce n’est pas un documentaire. C’est un film expérimental, flirtant avec la poésie et le surréalisme, pour autant que je m’en souvienne… :o)


lanjingling :

Et sinon, des trucs comme Koyaanisqatsi, ou Whose utopia", de Cao Fei, tu les classes dans quelle catégorie?


Je sais pas. Faudrait que je prenne le temps de regarder. :o)

chrisB, 03.12.2012 à 18:06347941
Ptain oui la trilogie des Qatsi !! (avec Powaqqatsi et Naqoyqatsi), impressionnant !

lanjingling, 03.12.2012 à 17:11347939
Charlie Brown :
en général, je ne vais pas voir les documentaires. Parce que j'aime pas ça. Je ne crois pas aux documentaires. Je ne crois qu'au pouvoir et à l'honnêteté de la fiction. :o)

Et sinon, des trucs comme Koyaanisqatsi, ou Whose utopia", de Cao Fei, tu les classes dans quelle catégorie?

chrisB, 03.12.2012 à 14:16347935
Coté docu il faut aller vers plusieurs choses, tu ne peux mettre dans un même sac:

* Flaherty (Nanouk, l'homme d'Aran)
* Vigo (A propos de nice)
* Bunuel (Terre sans pain)
* Jean Rouch (un paquet)
* Humphrey Jennings
* Walter Ruttman (Berlin)
* Capra
* Ford
* Huston
* Ophuls (Le chagrin et la pitié)
* Debord (la societé du spectacle)
* Joris Ivens
* Alain Cavalier
* Resnais (Nuit et brouillard)
* Marker
* Mayles
* Depardon
* Huillet et Straub
* Peter Watkins (La bombe, Punishment Park)
* Kiarostami
* Varda
* Robert Kramer (Milestones)
* Wang Bing (A l'ouest des rails)
* Nicolas Philibert
* Et d'autres que j'ai pas là en tête !

Charlie Brown, 03.12.2012 à 10:43347929
lanjingling :

Nonon, tous les films sont des documentaires, le sujet de Skyfall est comment un type ayant autant d'humour et de désinvolture que Kim Jong-eun essaie de se faire passer pour James Bond, et vu comment il réussi à imposer cette escroquerie esthétique et rationnelle auprès de beaucoup de monde à grand renforts de pubs et d'effets spéciaux, je trouve les documentaires se proposant sous ce nom décidemment plus honnêtes


Ah, forcément, si tu me prends par les sentiments... :o)


lanjingling :

P.S.:contrairement ce que toi et ton acolyte Audiard (qui apparemment n'est pas encore inscrit sur LE site, qu'attends-tu pour lui dire de le faire?)pensez, les fictions d'une lourdeur affligeante constituent la majorité du genre.


C'est possible... Mais comme je ne vais pas (ou si rarement) les voir, elles n'existent pas (ou si peu). :o)
Sinon, j'ai oublié le mot "démonstrative" entre les mots "lourdeur" et "affligeante". Je voulais dire qu'il arrive que des fictions soient d'une lourdeur démonstrative si affligeante qu'elles n'ont parfois rien à envier à leurs homologues documentaires.

Quant à Audiard, je sais pas ce qu'il branle, mais hier soir France 2 rediffusait Les tontons flingueurs. J'en ai repris une louche, dis-donc. Peux pas résister... :o)
Moi, les cons qui osent tout, les marins qui ont ce curieux besoin de faire des phrases, les bourre-pifs après un petit Happy Birthday to You, les furtifs qui restent chez eux devant la télé pour voir si des fois y seraient pas les hommes du XXème siècle, les gars qui font de sévères ordonnances, qui dispersent, qui ventilent, ceux qui ont connu Lulu la Nantaise et une Polonaise qui en prenait au petit déjeuner (et pourtant, c'est du brutal, plutôt une boisson d'homme, faut reconnaître... Y'aurait pas d'la pomme par hasard ?... Y'en a !... Et y'a aut' chose aussi... Ce s'rait-y pas d'la betterave des fois ?... Y'en a aussi !), ceux qui se lancent dans un "Patricia, mon petit, je ne voudrais pas te paraître vieux jeu ni encore moins grossier. L’homme de la pampa, parfois rude, reste toujours courtois, mais la vérité m’oblige à te le dire : ton Antoine commence à me les briser menues !", les primates qui font du sarcasme, les Louis-Philippards qui font de l'humour et qui feraient mieux de n'utiliser leurs opinions sur la musique moderne et l'art en général qu'en suppositoire, ceux qui donnent du "Yes, Sir !" avec un fort accent français, ceux qui hystérisent un petit "Touche pas au grisby, salope !"... ça me réjouit à chaque fois. :o)

lanjingling, 03.12.2012 à 6:44347928
Charlie Brown :
lanjingling :

Charlie Brown :
je ne vais pas voir les documentaires. Parce que j'aime pas ça.Je ne crois pas aux documentaires. Je ne crois qu'au pouvoir et à l'honnêteté de la fiction.
persiste dans cette voie, et tu vas perdre le peu de crédibilité qui te reste :)


Boah... Tu sais, entre mon amour du mainstream, mon penchant pour le football, ma défense de Manara en matière d'érotisme et d'InternalLobster en matière d'humour, mes découvertes littéraires tardives, mes énigmes du Susy's à la mord-moi et récemment à base de jeunes femmes en tenue légère, ma fermeture d'esprit musicale et mes goûts artistiques plus proches de ceux d'une adolescente mélancolique que d'un homme dans la force de l'âge... (j'en oublie sûrement et des pires)... Bref, je crois bien que ça fait longtemps que j'ai perdu toute crédibilité. Alors une fois de plus ou de moins... :o)
Sauf qu'ici, sur bubulle, le critère déterminant est la B.D., et ton goût pour F'murrr permet de faire passer beaucoup de choses effectivement autrement impardonnables :)

Charlie Brown :
Et donc, oui, même si je suis sûr que tu as compris ce que je veux dire, j'en rajoute une couche. :o)
En règle général, je n'aime pas le documentaire et je lui préfère la fiction, parce que je considère que la forme documentaire impose, là où la forme fiction propose. Quitte à ce qu'il y ait manipulation, et tout montage est une manipulation, je préfère que l'auteur propose sa vision plutôt qu'il ne l'impose. Le documentaire a une fâcheuse tendance à essayer de démontrer, d'asséner, là où la fiction esquisse, suppose, tente de faire ressentir... Cela dit, comme il arrive que des fictions soient d'une lourdeur affligeante, il arrive que des documentaires proposent, voire ouvrent réellement sur un abîme de réflexions. Mais, comme disait Audiard, y'a aussi des patrons de gauche et des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité du genre...
Nonon, tous les films sont des documentaires, le sujet de Skyfall est comment un type ayant autant d'humour et de désinvolture que Kim Jong-eun essaie de se faire passer pour James Bond, et vu comment il réussi à imposer cette escroquerie esthétique et rationnelle auprès de beaucoup de monde à grand renforts de pubs et d'effets spéciaux, je trouve les documentaires se proposant sous ce nom décidemment plus honnêtes.

P.S.:contrairement ce que toi et ton acolyte Audiard (qui apparemment n'est pas encore inscrit sur LE site, qu'attends-tu pour lui dire de le faire?)pensez, les fictions d'une lourdeur affligeante constituent la majorité du genre.

Charlie Brown, 02.12.2012 à 10:24347919
lanjingling :

Charlie Brown :
je ne vais pas voir les documentaires. Parce que j'aime pas ça.Je ne crois pas aux documentaires. Je ne crois qu'au pouvoir et à l'honnêteté de la fiction.
persiste dans cette voie, et tu vas perdre le peu de crédibilité qui te reste :)


Boah... Tu sais, entre mon amour du mainstream, mon penchant pour le football, ma défense de Manara en matière d'érotisme et d'InternalLobster en matière d'humour, mes découvertes littéraires tardives, mes énigmes du Susy's à la mord-moi et récemment à base de jeunes femmes en tenue légère, ma fermeture d'esprit musicale et mes goûts artistiques plus proches de ceux d'une adolescente mélancolique que d'un homme dans la force de l'âge... (j'en oublie sûrement et des pires)... Bref, je crois bien que ça fait longtemps que j'ai perdu toute crédibilité. Alors une fois de plus ou de moins... :o)

Et donc, oui, même si je suis sûr que tu as compris ce que je veux dire, j'en rajoute une couche. :o)
En règle général, je n'aime pas le documentaire et je lui préfère la fiction, parce que je considère que la forme documentaire impose, là où la forme fiction propose. Quitte à ce qu'il y ait manipulation, et tout montage est une manipulation, je préfère que l'auteur propose sa vision plutôt qu'il ne l'impose. Le documentaire a une fâcheuse tendance à essayer de démontrer, d'asséner, là où la fiction esquisse, suppose, tente de faire ressentir... Cela dit, comme il arrive que des fictions soient d'une lourdeur affligeante, il arrive que des documentaires proposent, voire ouvrent réellement sur un abîme de réflexions. Mais, comme disait Audiard, y'a aussi des patrons de gauche et des poissons volants, mais ils ne constituent pas la majorité du genre...

lanjingling, 01.12.2012 à 5:09347897
Charlie Brown :

Sinon, lanjingling et chrisB, je n'ai jamais vu de films de Claire Denis. Je sais pas pourquoi mais je ne suis absolument pas attiré par son cinéma. Chaque fois qu'elle sort un film, je me dis : "Tiens, j'irai pas." :o)
Quant à Varda, j'aime bien ce que j'en connais, mais je suis pas un fidèle. Je me rappelle avoir loupé Les Plages d'Agnès, et comme elle n'a pas fait grand-chose d'autre ces dix dernières années...
De Chantal Ackerman, je n'ai vu que Demain on déménage dans les années 2000. Et j'ai trouvé ça vraiment très très moyen. D'autre part, elle fait surtout des documentaires et, en général, je ne vais pas voir les documentaires. Parce que j'aime pas ça. Je ne crois pas aux documentaires. Je ne crois qu'au pouvoir et à l'honnêteté de la fiction. :o)
Enfin, Duras, elle a rien fait dans les années 2000. :o)
C'est vrai que Varda, Ackermann, Duras:), n'ont pas énormement produit ces quelques années, mais par contre
Charlie Brown :
je ne vais pas voir les documentaires. Parce que j'aime pas ça.Je ne crois pas aux documentaires. Je ne crois qu'au pouvoir et à l'honnêteté de la fiction.
persiste dans cette voie, et tu vas perdre le peu de crédibilité qui te reste :)

Charlie Brown :

P.S. 2 : lanjingling, je fais sûrement de l'hexagocentrisme (même si je ne compte qu'environ une moitié de Françaises dans mes 13 femmes citées)
(Moi, j'en compte 9 sur 13-Satrapi fait toutes ses oeuvres en France),
Charlie Brown :

mais peut-être y'a-t-il aussi plus de femmes cinéastes en France qu'ailleurs, proportionnellement à une population de cinéastes donnée (j'en sais rien hein, je me pose la question).
Bonne question, tu te rattrapes un peu:) Quand on s'éloigne des blockbusters pour aller vers le cinéma dit d'auteur, il y a beaucoup plus de femmes réalisatrices, du moins c'est le cas, de ce que j'en vois, à HK, en Chine, au Japon, et évidemment en France, le pays du cinéma d'auteur, quoi qu'en peste Sfar.

ingweil, 29.11.2012 à 11:11347851
Ma contribution.
Gomorra de Matteo Garrone
La violence à l'état brut, un choix de mise en scène très coup de poing. Parfois assez désespérant mais surtout fascinant de décortiquer les ressorts de ce véritable poison qu'est la mafia. Le cinéma italien a ce côté très prise avec le réel, sans fioriture, qui rappelle un peu le cinéma sud-coréen.

Valse avec Bachir
Le dessin est moche, mais le film est génial.

Frost / Nixon de Ron Howard
L'évènement médiatique de 1977 : la première interview de Nixon depuis l'affaire du Watergate. La passion de Howard pour la glorification des destins subit une surprenante pause avec ce film qui cherche à la fois à mettre des mots et des images sur les équipes de communication et aussi à mettre en lumière les processus qui ont mené à un des plus grands scandales politiques aux États-Unis. Porté par la remarquable interprétation de Langella et Sheen, en dépit de la faiblesse des seconds rôles (véritable tic de réalisation de Howard ça), un film passionnant.

Frozen River de Courtney Hunt (oh ! une réalisatrice féminine !!!)
Un film sur la misère sociale, sur les gens qui essaient de s'en sortir. Un portrait sensible de femmes qui refusent de se soumettre à leur condition.

Harvey Milk de Gus Van Sant
On peut donner n'importe quel rôle à Sean Penn, il en tirera toujours une performance particulière. Sa diction, sa prestance font que ce film fonctionne largement au-delà de son propos (la lutte pour les droits des homosexuels aux États-Unis).

Soyez sympas, rembobinez de Michel Gondry
Pas trop d'accord avec Charlie Brown sur ce coup (tu ne m'en voudras pas j'espère). Très réussi celui-ci, les péripéties s'enchaînent bien, les idées fusent, les dialogues aussi.

There Will Be Blood de Paul Thomas Anderson
Comme mes petits camarades.

Two Lovers de James Gray
Pas le meilleur Gray, mais un film sensible et touchant.

Films que je n'ai pas vus mais qui ont l'air bien
De la guerre
Démineurs
Il divo
Entre les murs
Hunger
Inju : la Bête dans l'ombre
J'ai toujours rêvé d'être un gangster
Peur(s) du noir
Le Premier Jour du reste de ta vie
Versailles
Vol de nuit vers la mort : la fin violente de Dag Hammarskjøld

Charlie Brown, 29.11.2012 à 10:32347849
crepp :
chrisB :

Soyez sympas, rembobinez de Michel Gondry



ah oui c'était assez sympa ça, et puis Gondry est vachement intéressant, il touche à tout et j'aime bien ça.


Oui, c'était sympa. Mais pas assez pour mon top 10. J'aime bien ce que fait Gondry aussi. Mais je trouve souvent qu'il y a trop de hauts et de bas dans ses films. Des idées de départ excellentes, une très bonne entame, et puis ça finit par naviguer à vue, par se perdre un peu en route, par vouloir en faire trop et parfois par rater un peu sa cible... Eternal Sunshine of the Spotless Mind est pour moi le seul qui trouve un très bon équilibre. La Science des Rêves m'a beaucoup déçu alors qu'il partait super bien. Celui-là est entre les deux, mais je l'ai bien aimé.

crepp, 28.11.2012 à 15:36347839
chrisB :

Soyez sympas, rembobinez de Michel Gondry



ah oui c'était assez sympa ça, et puis Gondry est vachement intéressant, il touche à tout et j'aime bien ça.

chrisB, 28.11.2012 à 14:26347836
Charlie Brown :
chrisB :

Burn after reading des Cohen Bro


Je crois que c'est le seul film des frères Coen que je trouve vraiment mauvais. :o)


Il est leger, mais je m'y suis bien marré :)

Charlie Brown, 28.11.2012 à 14:21347834
chrisB :

Burn after reading des Cohen Bro


Je crois que c'est le seul film des frères Coen que je trouve vraiment mauvais. :o)

chrisB, 28.11.2012 à 10:43347830
Alors pour 2008, qu'avons nous ?

Un top 5 :
Un conte de Noël de mister Desplechin
La frontière de l'aube de Philippe Garrel
L'homme de Londres de Bela Tarr
Les plages d'Agnès..Varda
WALL-E

Un autre Top 5, mais moins top tout de meme:
Burn after reading des Cohen Bro
Rec
Soyez sympas, rembobinez de Michel Gondry
Versailles de Pierre Schöller
La Vie moderne de Depardon

J'ai pas vu Seraphine, There will be blood

SydN, 28.11.2012 à 9:13347829
crepp :

-There Will Be Blood de paul thomas anderson:
la aussi un grand acteur, du très bon


2 très bons acteurs même.

crepp, 27.11.2012 à 22:36347826
2008 :

-Into the Wild de sean Penn: ha la la époustouflant, beau, oui c'est surement un film idéaliste, peut être naif dans un sens, mais c'est tout simplement merveilleux. Hirsh y est incroyable, et la musique merveilleuse, que demander de plus ?!

-Séraphine de Martin Provost, pour Yolande moreau, elle méritait son césar.

- No country for old man, des freres Cohen. Bon tout a dejà été dit. Du très bon.

-Wall e : très belle histoire, avec des superbes images. De vrais petits moment magiques.

-There Will Be Blood de paul thomas anderson:
la aussi un grand acteur, du très bon.





et puis le ratage total de l'année :
Indiana Jones et le crane de Cristal: ha la la la j'en pleure encore.

Anoeta, 27.11.2012 à 17:35347824
jérôme degryse :
Shine a light : c'est pourtant un des moins bons concerts filmés des Stone.....


On pourrait en parler longtemps, les bons concerts filmés des Stones sont légions.

Ladies and gentlemen, Concert dans Hyde Park, Gimme shelter, Shine a light sont surement les 4 meilleurs.

Toutefois, le film de Scorcese est surement le mieux filmé. De plus c'est aussi le plus fidèle par rapport à un concert des Stones. Le concert de Hyde Park est complétement remonté. Celui de Gimme Shelter est une montée dans la violence, là aussi les images sont intentionnellement choisies. Enfin, dans Shine a light le duo avec Jack White est sublime, celui avec Buddy Guy sympa, (celui avec Aguilera affreux...).

Je suis un fan des Stones, et si musicalement ces 25 dernières années sont très inférieures aux 25 premières, les Stones sur scène ça reste une belle expérience pour les avoir vus en 2006 à Anoeta.

Charlie Brown, 27.11.2012 à 16:15347818
lanjingling :

-Valse avec bashir, de Ari Folman, une claque, comme on dit, mais vraiment.


Ah oui tiens, j'ai oublié de le citer ! Il fait évidemment partie de mon top 10 pour 2008.


lanjingling :

Non mais franchement, dès que l'on va un peu beaucoup au cinéma, on voit beaucoup de bons films. Et je ne parle pas de tous ceux que je loupe


Pareil.


Sinon, lanjingling et chrisB, je n'ai jamais vu de films de Claire Denis. Je sais pas pourquoi mais je ne suis absolument pas attiré par son cinéma. Chaque fois qu'elle sort un film, je me dis : "Tiens, j'irai pas." :o)
Quant à Varda, j'aime bien ce que j'en connais, mais je suis pas un fidèle. Je me rappelle avoir loupé Les Plages d'Agnès, et comme elle n'a pas fait grand-chose d'autre ces dix dernières années...
De Chantal Ackerman, je n'ai vu que Demain on déménage dans les années 2000. Et j'ai trouvé ça vraiment très très moyen. D'autre part, elle fait surtout des documentaires et, en général, je ne vais pas voir les documentaires. Parce que j'aime pas ça. Je ne crois pas aux documentaires. Je ne crois qu'au pouvoir et à l'honnêteté de la fiction. :o)
Enfin, Duras, elle a rien fait dans les années 2000. :o)

P.S. : ingweil, j'apprécie ton honnêteté. Mais si tu te lances dans cette voie, je vais finir par te trouver malhonnête. :o)

P.S. 2 : lanjingling, je fais sûrement de l'hexagocentrisme (même si je ne compte qu'environ une moitié de Françaises dans mes 13 femmes citées), mais peut-être y'a-t-il aussi plus de femmes cinéastes en France qu'ailleurs, proportionnellement à une population de cinéastes donnée (j'en sais rien hein, je me pose la question).

lanjingling, 26.11.2012 à 17:40347790
P.S.3: Serbis, de Brillante Mendoza, un des plus intéressants réalisateurs actuels.

lanjingling, 26.11.2012 à 15:42347783
P.S.: Je mets les liens pour info, parce que, comme Charlie Brown, je vois tous les films en salle, dans la mesure du possible, c'est pour cela qu'il y a peu de films français dans ma liste.

P.S.2,complément à ladite liste:

-Still Walking , de Kore-eda Hirokazu
-Under The Tree , de Garin Nugroho
-Tactical Unit - Comrades in Arms , de Law Wing-cheong, un polar urbain dans la jungle tropicale.
-End of Love, histoire d'amour homosexuel, avec Joman Chiang (2008, année Joman Chiang!), de Simon Chung
-Election, un documentaire de Tammy Cheung (une femme)
-Gomorrah, de Matteo Garrone
-Idiots and Angels,de Bill Plympton
-The Good, the Bad, the Weird , de Kim Jee-woon
-Yanggaw, films d'horreur mais pas que, de Richard Somes
-No Puedo Vivir Sin Ti, de Leon Dai
-Crazy Racer, comédie dingue de Ning Hao

Non mais franchement, dès que l'on va un peu beaucoup au cinéma, on voit beaucoup de bons films. Et je ne parle pas de tous ceux que je loupe

lanjingling, 26.11.2012 à 14:41347781
Charlie Brown :
Petit aparté :
J’ai la vague impression d’être quasiment le seul à citer en moyenne au moins un film réalisé par une femme chaque année.

Jusqu’ici, si je fais le compte, sur 9 années traitées, je trouve une bonne douzaine de femmes cinéastes dans mes listes


Mais si on regarde bien, tu as aussi un fort tropisme hexagonal, et sur 10 réalisatrices françaises, ne pas citer Claire Denis, ni Varda, c'est objectivement disqualifiant :0) 

Alors, mon 2008 est marqué, sans surprise, d'un tropisme asiatique (pour raisons pratiques, non que je n'aime pas d'autres cinématographies)

-Lovers on the road, de Jessie Tsang (une femme, son premier long métrage), trs belle balade d'un couple de hongkongais égarés dans Pékin, faite de décalages inatendus, et avec Joman Chiang, la plus jolie et meilleure actrice de la jeune génération hongkongaise.

-Whispers and Moans de Herman Yau, avec Athena Chu, la plus belle actrice de la précédente génération en mère maquerelle au langage de charretier. http://en.wikipedia.org/wiki/Whispers_and_Moans_(film)


-The way we are
, de Ann Hui (une femme), chronique d'une famille pauvre dans une ville nouvelle de Hong Kong

-If you are the one, de Feng Xiaogang, une bonne comédie dramatique et romantique, assez rare pour le signaler, y'a pas que Woody Allen pour en réussir, avec Shu Qi, la plus belle actrice taiwanaise de sa génération :)(Le 2, du même avec la même n'a par contre aucun intérêt)

-Connected, de Benny Chan, bon polar tendu, violent,avec des tueurs psychopathes :)

-And the spring comes, de Gu Changwei, chroniques de gens pas à leur place (un peintre, une prof de chant, un prof de danse homosexuel) dans une petite ville de Chine des années 80'.

-Good cats, de Ying Liang, troisième long métrage (avant qu'il fasse une série de courts) du meilleur, plus inventif, sensible, des réalisateurs chinois de fictions actuel; une société toujours aussi violente, toujours plus d'humour (mais toujours dans l'understatement), avec comme dans le précédent de beaux personnages , masculins et féminins (peut-être parce qu'il écrit les scénarios avec sa femme).

-Besieged city, de Lawrence Lau, bon film d'action, avec encore Joman Chiang, mais on ne s'en lasse pas.

-Untitled 3 , de Li Ning, film de danse.

-Love exposure, le plus délirant et épique de Shion Sono, dans ceux que j'ai vus.

-Valse avec bashir, de Ari Folman, une claque, comme on dit, mais vraiment.

-La belle personne, de Christophe Honoré, de la profondeur, de l'intelligence d'une facture légre.

-Les Plages d'Agnès (Varda)

-Vicky Cristina Barcelona, un Woody Allen aéré.

-Un conte de Noël, de Arnaud Desplechin, pas vu, mai bénéfice du doûte.

chrisB, 26.11.2012 à 11:34347770
Perso j'aime les réalisatrices Varda, Duras, Denis, Ackerman, et sans doute d'autres :)

ingweil, 26.11.2012 à 11:03347766
Personnellement, je ne vois pas beaucoup de films réalisés par des femmes. J'ai même du mal à trouver spontanément des réalisatrices dont les films m'intéresseront sans avoir besoin de savoir de quoi elles vont parler (Jane Campion et je crois bien que c'est tout). Même quand je télécharge (beaucoup depuis que je suis papa (ah ben bravo l'exemplarité des parents (oui ben on fait ce qu'on peut (c'est bien ce que je te reproche (bref.))))), c'est presque uniquement du masculin. Je m'engage à télécharger et regarder un film réalisé par une femme. Et à dire que c'était génial.

Charlie Brown, 26.11.2012 à 10:47347762
Petit aparté :
J’ai la vague impression d’être quasiment le seul à citer en moyenne au moins un film réalisé par une femme chaque année.

Jusqu’ici, si je fais le compte, sur 9 années traitées, je trouve une bonne douzaine de femmes cinéastes dans mes listes :

Sofia Coppola (x2)
Clare Kilner
Jeanne Labrune (x2)
Nicole Garcia
Zabou Breitman
Noémie Lvovsky
Valeria Bruni-Tedeschi
Miranda July
Valerie Faris
Pascale Ferran
Marjane Satrapi
Emmanuelle Cuau
Sylvie Verheyde

Pourquoi ?
C’est moi qui suis trop attiré par tout ce qui est féminin ?
C’est vous qui n’êtes pas intéressé ou qui ne trouvez ça pas assez bon ?
Bref, ça n’a aucune importance, mais je m’interroge...

Charlie Brown, 25.11.2012 à 21:20347751
Bon, allez, je m'y colle et je relance de 10 pour l'année 2008. :o)


Séraphine – Martin Provost
Des Césars mérités pour cette œuvre où brille une Yolande Moreau dans un rôle qui lui va comme un gant. Classe.

Bons baisers de Bruges – Martin McDonagh
Excellent polar bourré d’humour noir et britannique. Avec Bruges la magnifique comme personnage principal plus que toile de fond. Belle ambiance et interprétation impeccable. Très bon souvenir.

No Country for Old Men – Joel & Ethan Coen
Un excellent Coen que je ne reverrai pas. Javier Bardem, qui ressemble ici à un Neil Young psycho/sociopathe, m’a terrorisé et j’ai bien mis plus de trois jours à me débarrasser de ce film. Malgré l’humour toujours présent des frangins, spécial et décalé, une expérience éprouvante mais fascinante.

A bord du Darjeeling Limited – Wes Anderson (2007)
Wes Anderson dans ses œuvres, qui s’améliore au fil du temps (quoique j’ai toujours pas vu La Famille Tennenbaum qui, paraît-il, est excellent). J’aime son cinéma, son univers, son rapport à la musique, et les acteurs sont parfaits.

Tokyo ! – Joon-ho Bong, Leos Carax & Michel Gondry
Trois sketchs étranges et amusants qui valent le détour. Au passage, c’est la première fois que j’accroche à un film de Leos Carax grâce à son segment introducing Monsieur Merde. :o)

Un conte de Noël – Arnaud Desplechin
Moins bon que Roi et reines, mais d’un très bon niveau quand même, comme la direction d’acteurs. Amalric est, comme souvent, encore une fois au top.

Stella – Sylvie Verheyde
Petit film sans prétention mais bien mené, à défaut d’être parfaitement maîtrisé, et qui touche juste. Récit initiatique d’une jeune ado dans les années 70, paumée dans un milieu de paumés (ses parents usés et peu concernés tiennent un rade dans lequel viennent s’échouer tous les éclopés de la vie), elle va essayer de trouver toute seule, ou presque, l’équilibre qui lui manque.

Shine a Light – Martin Scorsese
D’accord avec Anoeta. En salle, c’était saisissant (et pourtant, je suis loin d’être un fan des Stones). A la fin, on était complètement dedans, et, pour un peu, j'aurais presque fini debout sur le siège. :o)
Une belle performance, je trouve. Scorsese sait filmer un concert, on peut pas lui enlever ça.

Wall-E – Andrew Stanton
Encore un bon Pixar. J’ai beaucoup aimé ce conte mélancolique.

Vicky Cristina Barcelona – Woody Allen
Pas le meilleur Allen, loin de là, mais juste suffisant pour entrer dans mon top 10. Et puis la satisfaction d’avoir découvert une nouvelle actrice magnifique, la révélation et la vraie raison de voir le film : Rebecca Hall. Injustement éclipsée par la fatigante Penélope Cruz et par ma chère Scarlett (bien, mais pas au top ici).

SydN, 21.11.2012 à 14:54347687
2007

Persepolis
Que j'ai préféré à la Bd. Sacrément bien fait, inventif, drôle et émouvant.

Zodiac
Parce que Fincher m'a surpris. Lui l'esthète de la violence gratuite, le rebelle aux messages à deux balles qui sont là juste pour plaire aux djeuns révoltés... Ben là il a été d'une sobriété exemplaire. Il a montré qu'il savait vraiment mettre en scène, sans en faire des tonnes. Le film à ses défauts (notamment niveau rythme), mais le film est long et un changement de "style" ne peut se faire d'un seul coup sans accrocs. Surtout quand on repart sur exactement le meme genre de film qui a fait notre succés (le polar, sauce serial killer). Néanmoins certaines scènes sont très bonnes et j'aurais jamais cru les trouver chez Fincher à ce moment là.

L'assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford
Bien que très long, l'atmosphère est remarquable et les scènes de tension autour d'une table ont rarement été si bien retranscrites (plus tard il y a eu Inglourious bastard)

Voilà pour mon top 2007.
C'est peu, il y a eu d'autres bons films, mais parmis ceux que j'ai vu, aucun ne m'a suffisament plu pour arriver en haut du panier. Citons La vie des autres, Ratatouille, À bord du dardjeeling limited...
Certainement de très bons films Paris ceux que je n'ai pas vu, notamment autres que français ou américains...

jérôme degryse, 21.11.2012 à 14:20347685
Shine a light : c'est pourtant un des moins bons concerts filmés des Stone.....

Anoeta, 21.11.2012 à 12:43347682
Mon top 6 pour 2007 :
Shine a light Enfin un film de Scorcese ou on n'a pas pas envie de vomir toutes les 5 minutes !

Into the wild
Juno
L'assassinat de Jesse James par le lache Robert Ford
A scanner darkly Bon c'est du 2006 mais je l'avais oublié !
Hot Fuzz Moins bon que Shaun of the dead, mais j'ai bien ri.

Charlie Brown, 16.11.2012 à 10:57347627
Bon, sinon, c'est parti pour 2007 ! Hop !


Un baiser s’il vous plaît – Emmanuel Mouret
A ce jour, le meilleur film de Mouret. Toujours aussi approximatif et amusant, même si on est traversé de part en part par les sentiments et la justesse de la vision proposée. Du coup, je suis retombé amoureux de Virgine Ledoyen (oui, ça m’arrive régulièrement... :o))
Sûrement agaçant pour plein de monde (proximité "rohmerienne" ?), un film que je ne conseille qu’à certaines personnes et que j’ai revu il n’y a pas si longtemps avec un plaisir intact.

La vie des autres – Florian Henckel von Donnersmarck (2006)
Comme ingweil et crepp. Une grande réussite. Un premier film parfaitement maîtrisé, dans la forme et dans le fond. Là aussi, on est traversé de part en part par les émotions. Un excellent souvenir de cinéma.

L’avocat de la terreur – Barbet Schroeder
Pareil qu’ingweil. Impressioné par le tour de force de Barbet Schroeder. Un film qui pose et fait se poser tout un tas de questions insolubles.

Joyeuses funérailles – Frank Oz
Mon grand fou rire de l’année. Humour noir et britannique toutes voiles dehors. Ça pourrait facilement tomber dans la lourdeur et le too much, mais Oz garde constamment l’équilibre et se promène avec grâce sur le fil du rasoir. Je crois avoir parfois pleuré de rire. :o)

Ce que mes yeux ont vu – Laurent de Bartillat
Passé totalement inaperçu, ce petit film original et passionnant, sous-titré "le mystère Watteau", se vit comme une enquête policière très prenante. Sylvie Testud est impeccable en étudiante en histoire de l’art qui cherche à percer le mystère des toiles de Watteau. Un film qui pose des questions pertinentes sur le regard. Celui qu’on porte sur l’oeuvre d’art, certes, mais aussi celui qu’on porte sur le monde, les autres, soi-même. Une belle découverte.

Persepolis – Vincent Paronnaud & Marjane Satrapi
J’avais pas lu la BD, mais j’ai beaucoup aimé le film. Esthétiquement, mais pas que. Une bonne surprise.

Les amours d’Astrée et de Céladon – Eric Rohmer
Dernier film d’Eric Rohmer, adapté d’Honoré d’Urfé. Léger, primesautier, bucolique, dramatique, romantique... Une dernière gourmandise et puis s’en va. Hélas. A réserver aux inconditonnels de Rohmer, dont je suis, bien évidemment.

La visite de la fanfare – Eran Kolirin
Une fanfare égyptienne, invitée en Israël pour un festival, se paume dans le désert israélien et échoue dans une toute petite agglomération de bout du monde. Un film cocasse et léger, au rythme lent et à l’atmosphère envoûtante. Eran Korlirin évite tous les écueils lourdingues pour délivrer son message humaniste avec une grâce étonnante. Ronit Elkabetz est splendide.

Très bien, merci – Emmanuelle Cuau
Comédie dramatique kafkaïenne avec un très bon Gilbert Melki. A la fois drôle et terrifiant, une fable sur les dérives de nos sociétés tendant au tout sécuritaire, ou comment un système peut broyer un honnête citoyen en deux coups de cuillers à pot...

Les Simpson – Le film – David Silverman
Oui, j’ai trouvé ça bon. Avec les Simpson, je me contente souvent de peu, et ça me fait toujours marrer. :o)

Charlie Brown, 15.11.2012 à 11:53347617
ingweil :
Je pense qu'il faut rédiger un amendement sur les dates des films. C'est dingue qu'on puisse pas avoir de source identique !
Imdb c'est le plus fiable ? Parce que wikipedia, ça a pas l'air de le faire.


Le plus fiable, c'est effectivement IMDb.

Prenons un exemple concret, l'excellent Darjeeling Limited.
Si tu cliques sur mon lien, tu verras que la date du film, notée entre parenthèse après le titre, est effectivement bien 2007.
Si tu poses ton regard un peu en-dessous, après les étoiles, les noms du réalisateur et des scénaristes, tu tombes sur la date de sortie française (quand tu consultes la fiche à partir d'un ordi situé en France ou si tu consultes la base française imdb.fr). Ici, le 19 mars 2008.
Si tu cliques sur "voir plus" juste après la date, les dates de sortie mondiales s'affichent dans l'ordre chronologique.

Ainsi, on constate que c'est indéniablement un film de 2007.
Mais, personnellement, j'ai décidé, puisque je découvre en général les films de mon époque en salle depuis que j'ai environ 18 ans, soit en gros toutes les années 90 et 2000, de faire primer la date de sortie française.

En revanche, si un jour on s'attaque aux années 60, par exemple, je prendrai la date officielle entre parenthèse, celle de réalisation et/ou de première diffusion publique.

Bref, je suis pas cohérent, mais c'est un choix. :o)

ingweil, 15.11.2012 à 10:54347614
Je pense qu'il faut rédiger un amendement sur les dates des films. C'est dingue qu'on puisse pas avoir de source identique !
Imdb c'est le plus fiable ? Parce que wikipedia, ça a pas l'air de le faire.

Charlie Brown, 15.11.2012 à 10:29347610
J'ai pas encore eu le temps de faire ma liste, mais, d'ores et déjà, je peux dire que comme chez ingweil et crepp, y'aura forcément La vie des autres et, comme chez ingweil sans crepp cette fois, y'aura aussi L'avocat de la terreur.

le Darjeeling Limited et No Country, ce sera pour 2008, mais ils finiront par y être !

En revanche, d'accord avec crepp pour le Chabrol. Un des plus mauvais Chabrol que j'aie vus de ma vie, La fille coupée en deux ! Et pourtant, j'aime beaucoup Ludivine Sagnier et son "fort potentiel érotique" comme tu dis, ingweil... :o)

crepp, 15.11.2012 à 8:22347604
bon je l'avais placé en 2006, mais c'est donc 2007 pour "la vie des autres", une merveille !

pour le reste c'est plutôt du sympa mais sans plus comme Zodiac de Fincher, ou la vengeance dans la peau.
Le Chabrol, non merci.

Par contre je parlerai de No contry for old men, et into the wild, mais j'ai ça en 2008 de mon coté :o)

ingweil, 14.11.2012 à 16:34347596
Alors que pour moi, c'est très dense :

La vie des autres de Florian Henckel von Donnersmarck
Une superbe évocation de ce qu'était la Stasi, de ce qu'est la vie sans l'art. Un film extrêmement riche qui me reste encore aujourd'hui en mémoire (mais faudrait que je le revois quand même). Un des meilleurs films que j'ai vu sur la décennie.

L'Avocat de la terreur de Barbet Schroeder
À travers l'histoire de vergès, on analyse l'histoire des conflits coloniaux de la 2nde moitié du XXème siècle. Une sacrée collection de salopards (Carlos en filigrane) qui justifient leurs saloperies. On comprend mieux certains mécanismes, comment on peut passer de la lutte pour l'indépendance de l'Algérie à la défense de Barbie ou du régime Khmer. C'est passionnant, souvent dérangeant.

De l'autre côté de Fatih Akim
Réflexion sur les origines, sur le poids des conventions, sur l'appartenance à un pays. Trsè beau film, dur et juste.

Into the Wild de Sean Penn
Ou comment il est possible de retrouver l'imagerie de la Beat Generation de nos jours. J'ai beaucoup aimé le Sean Penn réalisateur.

Juno
Moi je l'ai en 2007 :)

Mon frère est fils unique de Daniele Luchetti
L'histoire des brigades rouges à travers les yeux de deux frères. Un cinéma vivifiant, plein de fougue, sur un sujet pas évident. Une très belle réussite.

No Country for Old Men de Joel et Ethan Coen
On en a largement débattu ailleurs, un des meilleurs Coen à mes yeux. Surtout pour la coiffure de Bardem.

Les Promesses de l'ombre de David Cronenberg
Extra.

Ratatouille
Pixar a frappé un grand coup avec ce titre. Visuellement superbe, un scénario trépidant, des gags à foison, et surtout un univers original dans le monde du dessin animé.

La nuit nous appartient de James Gray
Le polar dans toute sa classe.

En liste complémentaire
À bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson
Très drôle, loufoque et poétique. Quelques passages un peu mou (symptomatique du cinéma de Wes Anderson ?) qui le retire de la liste première.

La Fille coupée en deux de Claude Chabrol
La lutte des classes version Chabrol. Sinistre et drôle. Pas le meilleur Chabrol (la faute à Ludivine Sagnier nettement moins à l'aise qu'à son habitude, malgré quelques scènes où elle continue à démontrer son fort potentiel érotique...).

Persepolis de Vincent Paronnaud et Marjane Satrapi
Je l'ai trouvé bien, mais pas aussi bien que la BD.

La Vengeance dans la peau de Paul Greengrass
Bien que toujours visuellement très prenant, trop semblable au deuxième pour atterrir en liste principale.

Zodiac de David Fincher
Quelques longueurs, mais sinon très bien.

chrisB, 14.11.2012 à 15:21347595
Et pouf 2007.

Pas une grosse année non plus, si je devais en sortir 5 :

Ne touchez pas la hache de Rivette
À bord du Darjeeling Limited de Wes Anderson
Cashback de Sean Ellis
Hot Fuzz de Edgar Wright
Le Mas des alouettes des frères Taviani



Charlie Brown, 14.11.2012 à 10:33347581
Pierre :

J'ai hâte qu'on en arrive aux années 60 pour dire tout le mal que je pense de cette boursouflure indigeste (au rythme où vont les choses, ça n'aura pas avant une quinzaine d'année, c'est pourquoi j'ai pris un peu d'avance).


Huit et demi est pour moi un des rares Fellini que je ne considère pas comme une boursouflure, justement. J'ai toujours du mal avec Fellini, même quand je reconnais son génie. Pour moi, ce film est son chef-d'oeuvre.
J'aime aussi beaucoup Juliette des esprits.
Et je reconnais que La Dolce Vita est un grand film, mais je ne le reverrais pas tous les jours...

Sinon, oui, j'aimerais bien qu'on fasse les 60's moi aussi. :o)

Pierre, 13.11.2012 à 23:28347574
Charlie Brown :
InternalLobster :
Charlie Brown :

@ InternalLobster : j'aime pas Penelope Cruz. Et je l'ai trouvée insupportable dans le Woody. En même temps, elle était assez parfaite pour le rôle, du coup. :o)

Elle a un côté Anouk Aimé dans 8 et demi de Fellini(voilà du chef d'oeuvre), ou Tania Young.


Ouh la ! Comme tu y vas...
Ben non, j'y arrive pas.
Sinon, 8 et demi est mon Fellini préféré. Et, oui, c'est aussi un chef-d'oeuvre pour moi.


J'ai hâte qu'on en arrive aux années 60 pour dire tout le mal que je pense de cette boursouflure indigeste (au rythme où vont les choses, ça n'aura pas avant une quinzaine d'année, c'est pourquoi j'ai pris un peu d'avance).

Désolé si je ne participe pas, c'est que je n'ai pas été vraiment assidu durant cette décennie cinématographique.

Anoeta, 08.11.2012 à 10:05347504
Je n'en mets qu'un : Le vent se lève de Ken Loach.
Comme pour crepp les autres films sont loin derrière : Borat, Little Miss Sunshine, Cars, OSS 117.

Je n'ai pas du tout aimé Casino Royale. On me l'a vendu comme un film sur le poker, ce qu'il n'est pas (ou alors c'est raté !).

Charlie Brown, 01.11.2012 à 11:40347443
Très bonne année que cette année 2006, dont voici mon top 10 :


April Snow – Hur Jin-ho (2005)
Gros coup de coeur. Une des plus belles histoires d’amour sur fond dramatique, impeccablement interprétée, pleine de justesse et de feeling. Ça pourrait facilement tomber le mièvre, l'eau de rose ou le romantisme à deux balles, mais ça n'y tombe jamais. Du grand art. Seul film sorti en France de ce réalisateur coréen, je me demande ce que vaut le reste. En tout cas, je ne demande qu’à en voir plus.

Je vais bien, ne t’en fais pas – Philippe Lioret
Bluffé, fus-je. Pas que par le film (oui, j’ai versé ma larme), mais aussi par la prestation de Kad Merad. Un film prenant, poignant et émouvant, mais qu’on ne peut voir qu’une fois.

Little Miss Sunshine – Johnathan Dayton & Valerie Faris
Premier film du duo et grande réussite. Meilleure comédie de l’année. J’ai beaucoup ri et apprécié l’univers décalé et le trip débile de cette famille de malades. Je rejoins donc chrisB et crepp ici.

Lady Chatterley – Pascale Ferran
Marina Hands est parfaite dans ce rôle casse-gueule. Belle performance. La réalisation et la direction d’acteurs tout en finesse de Pascale Ferran font le reste, trouvant toujours l’équilibre parfait. Un film plein de grâce et d’une grande puissance dans le ressenti.

Munich – Steven Spielberg (2005)
Du très bon Spielberg sur fond de thriller d’espionnage politique et historique. Longtemps que j’avais pas vu un film de cette qualité dans ce domaine.

Le pressentiment – Jean-Pierre Darroussin
Jean-Pierre Darroussin passe derrière la caméra et non seulement c’est pétri d’humanité (Darroussin style) mais c’est une réussite. J’ai adoré l’atmosphère, le rythme nonchalant, le propos… Allez hop Jean-Pierre, reprend ta caméra et revient nous voir assez vite.

Changement d’adresse – Emmanuel Mouret
Parfois qualifié de "nouveau Rohmer" (il n’en a ni la profondeur ni le style, mais y’a bien kekchose, par là, tout au fond), Mouret prend un nouveau départ avec ce film qui fait du bien. Parfois interprété à la va comme j’te pousse (d’où une partie du Rohmer-like ?), Mouret commence à creuser les sentiments et les relations homme/femme de manière ludique et fort plaisante. Il fera encore mieux avec son film suivant, mais, déjà, c’est du bon. Frédérique Bel dans son premier grand rôle est adorable et très bien.

Ne le dis à personne – Guillaume Canet
Je n’aime pas Guillaume Canet, l’acteur. Je trouve qu’il joue vraiment très mal. En revanche, je fus bluffé par ses talents de réalisateur dans ce film. Un thriller rondement mené et bien maîtrisé, avec un Cluzet au diapason. Une belle surprise,vraiment.

Thank You for Smoking – Jason Reitman (2005)
Un film pamphlet traité sur un mode ironique et sarcastique assez irrésistible. Et découverte des talents du fils d’Ivan Reitman.

OSS 117 : Le Caire, nid d’espions – Michel Hazanavicius
J’ai ri comme une merde. :o)
Dujardin est impeccable, tout comme le traitement 50’s revu à la sauce 2000’s.


P.S. : crepp, je garde La vie des autres pour 2007, sinon, il serait au top ici, bien évidemment.

crepp, 31.10.2012 à 15:50347434
pour 2006 il n'y en a qu'un mais quel film:
La Vie des autres de Leben der Anderen. L'histoire de ce capitaine de la stasi qui rentre dans la vie du couple qu'il espionne. Admirable.


sinon j'ai bien aimé, la casino royal, borat, Little miss sunshine, le dernier roi d'ecosse, et même oss 117 le caire, mais pas vraiment des coups de coeur.

jérôme degryse, 31.10.2012 à 14:29347429
- Le Labyrinthe de Pan : le meilleur Del Torro selon moi. Le seul ou son imaginaire est au service d'une histoire forte.

- Paprika du regretté Satoshi Kon : Tellement meilleur que Inception de nOLON SUR UN SUJET TR7S PROCHE

- The Host de Bong Joon-ho : il est pas facile de faire un film après le chef d’œuvre memry of murder. Film de monstres totalement différent et grande réussite. Le mélange des styles fonctionne à fond

- Apocalypto de Mel Gibson : je serais certainement seul sur ce coup mais quel survival movie. Gibson ose un film en yucatèque.

- Borat : j'ai ri comme rarement

-Casino royal : le meilleur Bond. J'ai pas vu le denier

Au pied du podium :

- Le Dernier Roi d'Écosse
- La traversée du temps
- Enfermés dehors : je salue l'audace de Dupontel de tenter des trucs qu'on voit pas dans le paysage cinématographique français même si moins bon que le créateur
- Cars : plastiquement très beau même si c'est un "petit" pixar

chrisB, 31.10.2012 à 10:51347425
Bon j'attaque 2006,

hop 2 groupes de 4:
Flandres de Bruno Dumont, splendide
The last show de Robert Altman, la grande classe !
This is England de Shane Meadows, dur et sec
Little miss sunshine, sous le charme

et rehop:

Volver d'Almodovar, frais et tout et tout
Cars, effet madeleine Pole position !!
Casino Royale, enfin un bon james bond
Paprika, ptain de délire

Charlie Brown, 30.10.2012 à 9:59347409
Cela dit, j'aime pas les bites, j'aime que les cons.

SydN, 28.10.2012 à 22:05347378
"con comme une bite" con commeune bite...
ca dépend la bite de qui, hein !
faut préciser là !

Charlie Brown, 27.10.2012 à 16:22347362
InternalLobster :
Charlie Brown :

@ InternalLobster : j'aime pas Penelope Cruz. Et je l'ai trouvée insupportable dans le Woody. En même temps, elle était assez parfaite pour le rôle, du coup. :o)

Elle est mignonne comme tout. Dans Ouvre-les yeux elle était adorable, même dans le remake Vanilla sky elle était adorable. Elle a un côté Anouk Aimé dans 8 et demi de Fellini(voilà du chef d'oeuvre), ou Tania Young.


Ouh la ! Comme tu y vas...
Ben non, j'y arrive pas.
Sinon, 8 et demi est mon Fellini préféré. Et, oui, c'est aussi un chef-d'oeuvre pour moi.


SydN :

Les Gérard iront à:

ARGENT: Broken Flower. Non pas que le film soit mauvais, loin de là, mais celà reflète bien ma déception. La confirmation que Jarmush est bel et bien mort.

BRONZE: The taste of tea. Que j'appelle Déteste of tea. Parce que j'ai trouvé ce film tellement sans intérêt (pourtant tenté 2 fois)... Je comprend qu'on puisse aimer, mais personnelement, cet humour poétique creu m'ennuie plus qu'autre chose. En plus la mise en scènes est plate, sans émotion. Je ne l'ai pas mit en gérard d'argent, parce ça reste quand même ambitieux de par son originalité. Mais bon... pfff...


Bon, maintenant, ça suffit les insultes gratuites !
Jarmush n'est pas mort ! OK, Broken Flowers ne vaut pas l'indépassable Ghost Dog, mais ça reste du très bon niveau. Quant à The Limits of Control, je te préviens que je vais le citer parmi les tout meileurs films de 2009. Prépare ta brosse à faire reluire les Gérard ! :o)

Quant à The Taste of Tea, je préfère oublier ce que tu as écrit, on pourrait en venir aux mains...


Du coup, je vous donne mon Gérard d'or, d'argent et de bronze pour 2005, parce que y'a pas de raisons que je me laisse insulter de la sorte sans réagir !
And the winner is : SIN CITY de Robert Rodriguez & Frank Miller. La daube de l'année. Surestimé comme c'est pas permis, sans intérêt (passées les 10 premières minutes de surprise plastique), chiant comme la mort, con comme une bitte, gratuitement violent voire nauséabond... Bref, un triple Gérard bien mérité.
(Je sais pas si la BD est de ce niveau, mais ça m'a pas donné envie de la lire du tout)

Anoeta, 26.10.2012 à 19:15347358
Mon Gérard d'or 2005 : Anthony Zimmer

Anoeta, 26.10.2012 à 19:02347357
Mon Gérard d'or 2005 : Anthony Zimmer

ingweil, 26.10.2012 à 13:42347352
Totalement d'accord pour les Harry Potter : seul le 3 est visuellement intéressant (c'est aussi le seul qui prend un peu de liberté avec le livre, ceci expliquant peut-être cela). Le 4 est certainement le pire de la série (quoique j'ai vu la deuxième partie du 7 en 3D, très très pénible...).

SydN :
ingweil:
Je suis assez d'accord pour Collision, mais pas pour The Constant Gardener.


Je comprend ton point de vue. Je l'ai vu au ciné, et j'ai apprécié. Mais en le revoyant plus tard, j'ai trouvé cette histoire d'amour justement un peu simpliste et les personnages assez carricaturaux. En fait c'est les acteurs qui sont formidables et qui sauvent l'écriture de ces personnages de film américain de base. Et la réal, et le montage sont virtuose !
Donc sans fond, effectivement, c'est poussif de ma part, mais je trouve le fond mal exploité.

Là-dessus, je peux pas trop lutter, je l'ai vu à sa sortie, pas revu depuis. Je t'accorde le bénéfice du doute :o)

SydN :
ingweil:
(SydN = sans cœur)

faux. Je trouve In the mood for love et Punch Dunk Love merveilleux. Et j'aime énormément aussi The lovers de Tsui Hark, Chungking express, Eternal sunshine and the spotless mind... :p

:o)

SydN, 26.10.2012 à 12:10347351
oups petites couilles dans les balises...

SydN, 26.10.2012 à 12:10347350
Anoeta :
Harry Potter et la coupe de feu de loin le meilleur Harry,

Argh. Mais pour moi c'est à la limite du non-film ! (Mais n'est pas quentin dupieux qui veut)

la revanche des Siths bien meilleur que la bouse la menace fantôme.


Oui, il est bien meilleur, on est d'accord. Mais de là à dire que c'est un bon film...

[citer=Ingweil]Je suis assez d'accord pour Collision, mais pas pour The Constant Gardener.


Je comprend ton point de vue. Je l'ai vu au ciné, et j'ai apprécié. Mais en le revoyant plus tard, j'ai trouvé cette histoire d'amour justement un peu simpliste et les personnages assez carricaturaux. En fait c'est les acteurs qui sont formidables et qui sauvent l'écriture de ces personnages de film américain de base. Et la réal, et le montage sont virtuose !
Donc sans fond, effectivement, c'est poussif de ma part, mais je trouve le fond mal exploité.

(SydN = sans cœur)

faux. Je trouve In the mood for love et Punch Dunk Love merveilleux. Et j'aime énormément aussi The lovers de Tsui Hark, Chungking express, Eternal sunshine and the spotless mind... :p

Faut arrêter avec cette trilogie. Y a rien à sauver dans cette resucée pénible (à part Natalie Portman, nettement supérieure à Carrie Fisher).


Natalie Portman est bien plus jolie, certes. Mais elle joue comme une savate dans cette trilogie. Faut dire qu'avec des dialogues pareils et un si mauvais directeur d'acteur (même Liam Neeson et Ewan MacGregor sont très limite parfois, alors que ce sont des putains d'acteurs quand même. Je pense donc qu'ils sont très mal dirigés), on ne peut pas faire des miracles.

ingweil, 26.10.2012 à 11:21347349
Anoeta :
Million Dollar Baby de Eastwood (Je m'étonne de son absence dans vos classement)

Je l'ai en 2004, mais j'ai oublié de voter, sinon dans mon top film des années 2000, quelle que soit l'année choisie.

Anoeta :
la revanche des Siths bien meilleur que la bouse la menace fantôme.

Faut arrêter avec cette trilogie. Y a rien à sauver dans cette resucée pénible (à part Natalie Portman, nettement supérieure à Carrie Fisher).

ingweil, 26.10.2012 à 11:12347347
SydN :
Je m'arrête là, car je constate qu'il y a pas mal de films formellement intéressant cette année (constant gardener, collision, Sin city...), mais que niveau "fond", c'est pas trop ça.

Je suis assez d'accord pour Collision, mais pas pour The Constant Gardener. Si l'histoire des médicaments est assez ampoulée (oh ! ça va ! j'ai le droit !), sur le fond c'est une histoire d'amour, une très belle histoire d'amour même. Si le contexte apporte indéniablement un plus, c'est du côté du doute et de ses conséquences qu'il faut aller chercher un fond. On est, amha, bien loin du formalisme pour le formalisme. On peut ne pas aimer les histoires d'amour (SydN = sans cœur), mais ça n'en fait pas des films sans fond pour autant.

e m :
ingweil :
A bittersweet like - Kim Jee-woon
La claque. La violence à l'état brut. Assez glaçant comme film.

Argl!
A bittersweet life

My bad. (vous avez remarqué comme ça fait plus classe en anglais ?)

Anoeta, 25.10.2012 à 13:24347341
Pour 2005, mon top 5 :
Broken Flowers de Jarmush
Match Point de Allen
Million Dollar Baby de Eastwood (Je m'étonne de son absence dans vos classement)
La Guerre des mondes de Spielberg
Marie-Antoinette de Coppola fille


Sinon les blockbusters de l'année sont pas mal : La guerre des mondes déjà cité, Harry Potter et la coupe de feu de loin le meilleur Harry, Batman begins pas dégueu, la revanche des Siths bien meilleur que la bouse la menace fantôme. J'ai hésité à mettre le dernier dans mon classement, mais j'attends de le revoir pour me faire une idée définitive.

SydN, 25.10.2012 à 11:11347336
e m :
ingweil :
A bittersweet like - Kim Jee-woon
La claque. La violence à l'état brut. Assez glaçant comme film.

Argl!
A bittersweet life

Sinon d'accord aussi pour le commentaire.
J'adore ce film. Vu, revu, rererevu... Je ne m'en lasse pas.


pas encore vu, mais sur ma pile des dvd a regarder bientot.

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