Je trouve que My favorite thing is monsters ne sonne pas très anglais adulte correct. Mais là il faudrait que j'interroge un angliciste et je n'en ai pas sous la main.
Bref, je lirai bientôt ce livre, en attendant, rappel musical :
Bon, j'avais bien cru comprendre qu'Anoeta trouvait la phrase grammaticalement fausse. Je suis resté vague parce que c'est autre chose qui fait tache pour moi (que Thierry crie haut et fort qu'il préfère les montres, ah bin c'est sympa pour Madame ! ;p)
Pour revenir à la grammaire... Ce n'est tout de même pas aussi évidemment faux. La tournure fait clairement mal aux oreilles, quand on fait quotidiennement attention à sa syntaxe. Résumons : le c' du "c'est" renvoie à quoi ? à "ce que j'aime". C'est indéfini, ça n'aide pas. On n'aime pas ce cas de figure. On cherche un sujet réel : les monstres. Donc pluriel, donc "ce sont". N'empêche qu'ici le singulier me semble tolérable (surtout si l'on veut un registre de langage enfantin/courant.)
Il ne faut d'ailleurs pas grand chose pour rendre le pluriel moins bienvenu.
Par exemple : "Moi, la chose que j'aime, c'est les monstres" fonctionne mieux que "Moi, la chose que j'aime, ce sont les monstres" (On n'a pas de mal à considérer "la chose" comme sujet réel)
En anglais, le titre est une phrase correcte (?) où un singulier défini (thing) équivaut un pluriel défini (monsters).
La traduction propose un cas de figure proche. Mais elle injecte une dose d'indéfini (c'est plus naturel en français) qui met le bazar.
En fait, ce qui te gêne, Anoeta, c'est le doute qui persiste, non ?
Est-ce qu'une franche altération de la syntaxe t'aurait paradoxalement mieux convenu ? (Exemple : "Moi, c'que j'aime , c'est les monstres" ?) La marque d'oralité devient évidente et parait dès lors consciente.
Le sens ne pose pas problème, on comprend, c'est juste que c'est grammaticalement faux. J'entends l'argument de Glotz mais le titre original lui ne on contient pas d'erreurs donc je n'aurais pas opté pour cette solution. (D'autant que c'est une erreur fréquente, donc le doute entre traduction volontaire et boulette existe).
avec le Feiffer en accessit.
j'ai du mal à trouver des titres qui mérite vraiment d'être distingué.
Peut-être le Peteers.
Puis faudrait que j'achète quand même l'un ou l'autre truc de temps en temps
Ayant une très bonne bullaffinité avec vous, je vous remercie, cher ami, de confirmer ce que j'ai loupé, notamment le nouveau Gosselin (le reste, je l'avais repéré et gardé en mémoire). Sinon, les suites de séries en lectures plaisantes mais pas folles je suis d'accord, avec un gros plus pour le Bézian quand-même. J'ajoute le F. Peeters qui m'a pas mal emballé. ET, même s'il s'agit de rééditions, le mini-Trondheim, digne de Les aventures de la fin de l'épisode ou de Imbroglio, et du Cow-boy Henk et les offreurs de chevaux, le truc qui m'a fait le plus rire.
Depuis le début de l'année presque rien ne m'a vraiment emballé dans les sorties 2018 à part ce zine qui a définitivement tenu ses promesses et est épuisé mais mince. C'est un truc fou. A tel point que je n'ai plus mon exemplaire, pour l'avoir offert.
Oui mais tu as gardé le bout des doigts bleus en souvenir.
Depuis le début de l'année presque rien ne m'a vraiment emballé dans les sorties 2018 à part ce zine qui a définitivement tenu ses promesses et est épuisé mais mince. C'est un truc fou. A tel point que je n'ai plus mon exemplaire, pour l'avoir offert.
Peut-être est-ce parce que je peux trop bien suivre ses déambulations, connaissant assez bien HK, mais je ne retrouve pas dans cette histoire l’ équilibre entre recherche théorique, livresque et intellectuelle, et quête physique, qui font le meilleur David B. J’ignore si c’est moi ou lui qui a raté quelque chose. Peut-être est-ce aussi volontaire de sa part, de jouer sur une superficialité ludique, comme le fait de titrer Hong-Kong – Osaka un volume de voyage en Italie. Mais je ressens la séquence au Japon plus réussie. Je n'y vois pas la naiveté qui m'apparait un peu forcée à HK.
Visiblement, semble incontournable (d'autant plus que j'ai enfin vu Night of the living deads, le premier film de zombies, tourné à Pittsburgh; un signe.)
bon, les gars et les quelques nanas, le foot, c'est bien, mais le rugby et la BD c'est mieux
voilà les premières BD qui m'ont bien plu en ce début 2018 (mais il devrait y en avoir d'autres car j'ai du retard de lectures et j'ai dû en rater quelques unes; c'est pourquoi, j'attends avec impatience la sélection des gros lecteurs de nouveautés, comme Tom Tom, Grimmy et Modxtof, entre autres)
un bilan mitigé avec beaucoup de trucs pas mauvais, mais un seul très gros coup de coeur pour
il fait plus que surnager, c'est un grand livre selon moi
sinon des livres qui ose deschoix graphiques intéressants mais sans être complètement abouti
poésie visuelle qui appelle à la contemplation
reportage engagé aux frontières de l'Europe
un livre qui ose au contraire un procédé narratif original et bien mené sur le mécanismede la rumeur
et quelques confirmation pour des auteurs ou des séries, sans que ce soit pour autant de très grands livres, mais au moins des lectures très agréables qui donnent envie de continuer
sans l'effet de surprise mais toujours bien barré
même si jusqu'à présent on reste dans le beau bizarre mais WTF
comics mainstream classique mais très bien mené (bon Jeff Lemire, aussi)
un pharmacien, agent en sommeil depuis longtemps, est réactivé pour éliminer 4 personnages en lien avec l'obscurité qui s'abat sur la ville
ça ne l'emballe pas, mais quand faut y aller...
dessin original séduisant, bichromie différente à chaque chapitre
Lu il y a peu, ça m'a également vraiment plu. Les fans des deux livres de Smolderen+Clérisse seront conquis, les autres seront peut-être charmés par un récit Genre légèrement et subtilement détourné. Une des très bonnes surprises de ce premier semestre...
+ de 1000 pages, ça c'est de la carotte de patagonie; j'adore les dialogues entre le géant et le chat que le lecteur ne peut pas lire (les phylactères du chat sont noirs); je n'en est pas terminé la lecture, mais jusque là c'est tout bon
De ce premier semestre je retiens des sorties (même si moins de lecture suite à cumul de 2 boulots)
Huhu, travailler plus pour gagner plus pour pouvoir acheter plus de B.D. pour avoir moins de temps pour les lire :)
J'ai du mal avec les reportages de Mathieu Sapin , je n'aime pas le personnage de faux candide qu'il incarne, son humour et son ton ne me touchent pas, et je trouve son dessin mou, à l'image de son personnage.
Je vois ce que vous voulez dire, mais je ne le vois pas comme ça Matthieu (ni en vrai, ni en posture fabriquée).
Ce Gérard est clairement au-dessus de ces autres, le personnage de Depardieu y est pour beaucoup c'est vrai, disons que par sa candeur et sa discrétion, Matthieu sapin a su être là pendant près de 5ans (pas évident vu le personnage traité :p)
[je_suis_shingo1 : album sans vignette] Je suis Shingo 1 : ce premier volume est vraiment excellent. J'ai lu le reste de la série en anglais et malheureusement il y a quelques intrigues un peu pénibles qui seront développées le temps d'un volume ou deux, mais globalement c'est très bien.
beuzno :
chef d'oeuvre de l'underground barcelonais des années 80; j'attends la traduction du 2ème tome depuis 35 ans; ça se passe dans le milieu transsexuel; c'est hard mais c'est bon
J'étais passé à côté, merci. J'avais lu des passages dans El Víbora, ça me tente pas mal.
chef d'oeuvre de l'underground barcelonais des années 80; j'attends la traduction du 2ème tome depuis 35 ans; ça se passe dans le milieu transsexuel; c'est hard mais c'est bon
du brésilien joao pinheiro dont c'est la 1ère bd traduite en français :là encore c'est du chaud; j'aime beaucoup le dessin qui cogne
un pharmacien, agent en sommeil depuis longtemps, est réactivé pour éliminer 4 personnages en lien avec l'obscurité qui s'abat sur la ville
ça ne l'emballe pas, mais quand faut y aller...
dessin original séduisant, bichromie différente à chaque chapitre
+ de 1000 pages, ça c'est de la carotte de patagonie; j'adore les dialogues entre le géant et le chat que le lecteur ne peut pas lire (les phylactères du chat sont noirs); je n'en est pas terminé la lecture, mais jusque là c'est tout bon
et 2 curieuses surprises chez mosquito : un superbe dessin à la breccia
dans un monde post apocalyptique bizarre, ut, un homme de main au masque bizarre, violent et sentimental, est chargé de veiller sur un homme d'autrefois à la recherche de ses origines - anthropophagie, fillette qui se nourrit de contes, confrérie moyenâgeuse, sculptures vivantes...
étonnant! du québecois bouchard
pour ceux qui aiment blake et mortimer : du texte, des plans de fusée, des cases fourmillantes de détails
des anciens héros sont entrainés pour contrer une attaque martienne - bon humour pince-sans-rire
Tu fais juste super envie avec les deux derniers trucs inconnus au bataillon :))
et 2 curieuses surprises chez mosquito : un superbe dessin à la breccia
dans un monde post apocalyptique bizarre, ut, un homme de main au masque bizarre, violent et sentimental, est chargé de veiller sur un homme d'autrefois à la recherche de ses origines - anthropophagie, fillette qui se nourrit de contes, confrérie moyenâgeuse, sculptures vivantes...
étonnant! du québecois bouchard
pour ceux qui aiment blake et mortimer : du texte, des plans de fusée, des cases fourmillantes de détails
des anciens héros sont entrainés pour contrer une attaque martienne - bon humour pince-sans-rire
De ce premier semestre je retiens des sorties (même si moins de lecture suite à cumul de 2 boulots)
Huhu, travailler plus pour gagner plus pour pouvoir acheter plus de B.D. pour avoir moins de temps pour les lire :)
J'ai du mal avec les reportages de Mathieu Sapin , je n'aime pas le personnage de faux candide qu'il incarne, son humour et son ton ne me touchent pas, et je trouve son dessin mou, à l'image de son personnage.
Moi non plus je n'aime pas ce personnage qu'il se compose, insincère et fabriqué. Quant au choix du prochain sujet qu'il va traiter ? On peut prédire sans trop de danger, un livre sur la présidence Macron ...
De ce premier semestre je retiens des sorties (même si moins de lecture suite à cumul de 2 boulots)
Huhu, travailler plus pour gagner plus pour pouvoir acheter plus de B.D. pour avoir moins de temps pour les lire :)
J'ai du mal avec les reportages de Mathieu Sapin , je n'aime pas le personnage de faux candide qu'il incarne, son humour et son ton ne me touchent pas, et je trouve son dessin mou, à l'image de son personnage.
ma meilleure lecture 2016 (voir verdict panoramique)
pas vraiment d'histoire mais la création d'une atmosphère lourde, plombée, avec des dessins qui rappellent les dessins de propagande soviétique
j'ai bien aimé
ça parle de la vulve (pas du vagin, bien trop restrictif!) : drôle mais surtout passionnant
j'ai ri à la lecture des premières pages puis plutôt souri car trop pris par le propos
ce n'est pas bdcul mais la critique féministe de la vision du sexe féminin
Je vois que je parle ici souvent de plafond... pour parler plancher (autre récurrence), les déceptions du semestre (c'est toujours relatif, c'est du potentiel cinq étoile qui fait du trois, mais du trois bien):
Murderablia était plein de promesse, hélas, on régresse un poil dans la virtuosité et l'inventivité...
Du fond de tiroir... qui fait effectivement fond de tiroir, même si Mahler c'est plutôt toujours bien.
Je mettrais bien le Larcenet avant de le lire, mais j'espère encore être passionné par la lecture à venir.
Rien vraiment qui m'ait fait grimper au plafond, mais un ronronnement de belles surprises, de bonnes lectures, de livraisons honnêtes d'auteurs solides et fiables
Peut-être dans les meilleurs, de la chansonnette moyen-âgeuse, vaguement drôle, maligne et sarcastique... tout en étant envoûtant et enrobant et emballant sur le pur plan graphique :
Et du récit sur une page, avec le trait comme phrase et le point comme mot :
De la chronique tendre et pas profonde mais qui fait sourire
De la chroniquette digne d'une soirée bière
Du Genre plus ou moins original ou détourné :
De l'espionnage
De la SF
Sinon, ça a été souligné, du Western fantastique honnête qui joue avec le Genre et les genres
Merci le PBE !
Cette année, ce sujet ne déchaine pas les passions. Du coup,je propose de chercher un jeu de mots pour changer le titre du sujet ! Il y a aura ptet plus de motivés !
Ou, plus simplement, changer l'année du titre :)
Sinon, moi, je suis pour l'instant du côté récepteur, je note précieusement ces conseils, je boulimiquerai (raisonnablement) une fois en France, où je pourrai me procurer facilement et simplement ces ouvrages. Puis je reviendrai faire mon compte-rendu.
Merci le PBE !
Cette année, ce sujet ne déchaine pas les passions. Du coup,je propose de chercher un jeu de mots pour changer le titre du sujet ! Il y a aura ptet plus de motivés !
Au jour d'aujourd'hui (on va me traiter de double-tautologue), j'ai lu 11 bouquins parus en 2016 et 6 d'entre eux ont eu le droit à 4 étoiles ou un coup de cœur.
Je note que quelques albums semblent incontournables , ICI, de Richard McGuire (lu et approuvé), ZAI, ZAI, ZAI, ZAI, de Fabcaro (lu et approuvé), CAPHARNAUM de Trondheim (avec Maggy Garrison, des Trondheim sur ma liste, cela me fait plaisir), LA FAVORITE de M. Lehmann (auteur inconnu de moi, a découvrir, parfait).
Je me permets de conseiller ceci (chronique en attente de validation)
Quelques pépites : LA FAVORITE de M. Lehmann chez Actes Sud
CAPHARNAUM de Trondheim, L'Association
ICI, de Richard McGuire, Gallimard
LE DIVIN, des frères Hanuka , Dargaud
MURDURABILIA, de Ortiz ,Rackham
MOI NON PLUS, de Emilie Plateau, Misma
ZAI, ZAI, ZAI, ZAI, de Fabcaro, 6 pieds sous terre
WONDERLAND, de Tom Tirabosco, Atrabile
Les plus grands plaisirs de lecture de ce semestre, avec pêle-mêle des trucs exigeants, déroutants, régressifs, beaux, efficaces, hilarants... mais pas de coup de coeur (???) :
Sinon, il y a d'autres bonnes lectures, mais pas à sauter au plafond non plus...
Les plus grosses déception, des personnes qui auraient pu, sur le papier, figurer dans la sélection de fin d'année, mais qui n'y figureront pas, c'est désormais certain :
Au moins une en préparation (pas pour le couple mort, j'ai été devancé )
Mais un contrepoint, ou complément, est toujours bienvenue.
En fait,je suis encore en cours de lecture; le couple mort, c'est comme chroniquettes, je ne peux pas le lire d'une traite (mais pas pour les mêmes raisons, l'un serait somnifère, l'autre étouffant)
Que du noir et blanc, mais d'une grande diversité de trait, de celui qui semble caresser la feuille
à celui qui la griffe, la tripote, la torture en passant par celui, plus classique, en dégradés de gris , que du bon.
pour ce 1er semestre avec 1 mois de retard :
- les livres des auteurs que j'attends et que vous avez cités
(comme gipi, blutch, bézian, larcenet) auxquels j'ajoute
et
- les livres d'auteurs que je connais peu ou pas et qui m'attirent l'oeil (comme megg, moog et owl que vous avez cité):
et il y a aussi (le 3ème et dernier tome sort fin du mois)
puis il y celui-là. Intrigant, séduisant mais lassant sur la longueur. Cela dit, on découvre un auteur qui impose son style, à contre-courant, et c'est déjà assez rare pour être signalé.
C'est l'autre bouquin de l'année que j'aie lu. Mais je ne l'ai pas retenu.
Et il ne figurera pas dans mon top final de l'année non plus. :o)
comment ai-je pu oublier la dernière livraison de Nicolas Presl? Il continue de creuser son sillon et ce n'est pas avec ce livre qu'il risque de conquérir un nouveau public. Mais, l'air de rien, il trouve encore le moyen de se renouveller.
puis il y celui-là. Intrigant, séduisant mais lassant sur la longueur. Cela dit, on découvre un auteur qui impose son style, à contre-courant, et c'est déjà assez rare pour être signalé.