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Les éditions çà et là

Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ]


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Pages : 1 - 2

Anoeta, 16.01.2024 à 19:44378377
Je commentais justement l'article en famille !

900 ventes (au mieux) pour le Willumsen, 57 000 pour le Panchaud, y a des choses qu'on n'explique pas dans un sens comme dans l'autre !

Mael, 16.01.2024 à 18:31378376
Oui, je n'ai exprès pas mentionné d'éditeur car il y en a eu plusieurs, c'est sur que c'est assez ironique, j'imagine que Misma n'avait pas très envie de le reprendre après. Hubet c'est curieux, je confondais avec Huggin & Mummin et pensais que c'était un gros machin. Et non. Sacrés gros livres et gros auteurs, pas forcément hyper vendeurs ici, mystère.

Mr_Switch, 16.01.2024 à 17:01378375
Hanselmann qui se retrouve chez Huber, finalement, hein.

Mael, 16.01.2024 à 15:47378374
Chaque année çà et là publient le détail de leurs ventes, avec notamment le détail des retours et cie, c'est rare une telle transparence, ça rappelle combien les ventes moyenne de BD peuvent être basses. Bon là c'est année exceptionnelle, deux fauves d'or de suite, un prix du Public, etc.

ça reste un exercice rare, utile, d'une sincérité assez appréciable et consultable ici.

J'y apprends aussi que Dash Shaw quitte çà et là, qui cesse la commercialisation de ses six ouvrages, sans doute pour un gros éditeur, comme Hanselmann ou Clowes. Et là aussi c'est dit sans langue de bois.

Mael, 16.05.2020 à 1:05373448
Je vois ci dessous un commentaire mitigé que j'avais écris sur un album çà et là, c'est un peu la même chose ici.


Des adaptations de textes de Kafka par Peter Kuper, en carte à gratter. Parfois cela marche très bien, parfois ça rend très kitsch, les histoires sont plus ou moins habile ce qui fait que je me demande si ça n'est pas un recueil d'adaptations sur des années, fort possible en tous cas ça compte pour l'auteur, il l'explique dans sa préface. Pour ma part, qui avait été impressionné par les premières pages de Kuper que j'avais découvert dans L'Horreur est humaine (une scène de boxe dans mon souvenir) j'ai été un peu déçu. Ce n'est pas tout plat ou ridicule, parfois ça rate, parfois ça marche très bien la plupart du temps c'est assez anecdotique et joli. Bon. Trois étoiles du coup.

Mael, 31.12.2018 à 11:08370940
Celui là avait deux bullenotes basses, je ne sais pas trop pourquoi je l'ai acheté lui (voir différents trucs e pense) et j'ai trouvé ça plutôt agréable à lire, même si on ne voit pas trop où l'auteur veut aller - surtout dans ses digressions sur la politique européennes où le lien avec le récit est nul - mais j'ai bien aimé la construction par très courts chapitres et le perso principal, même s'il est très creepy au fond. C'est un peu léger quoi. Trois flash hypermnésiques quand même, même si je risque de vite l'oublier.

lanjingling, 30.12.2018 à 23:50370927
Ma phrase était peu claire, je la refais: (il a recu l')influence, revendiquée, de Matsumoto.
Lors d'une fête de l'école, un étudiant chante une chanson des Ramones, "Blietzkrieg bop", mais en changeant les paroles pour "Biscuit bop", ceci vous pour donner le niveau de rebellion :)

Herbv, 30.12.2018 à 21:21370924
Lors de son entretien calamiteux à Formula Bula, j'ai compris qu'Art Jeeno avait été très influencé par Taiyou Matsumoto. De toute façon, je ne suis pas surpris que Juice soit sans intérêt, c'est à l'image de son auteur qui n'a pas laissé une grosse impression lors de sa rencontre (la faute aussi à une "interprète" hors du coup et totalement incompétente) :)

Mael, 30.12.2018 à 19:33370922
Fichtre, je me disais que ça ressemblait beaucoup à du Matsumoto mais je pensais à un influencé plutôt qu'à un influenceur, et vu que je n'ai pas creusé. Merci pour l'info.

lanjingling, 30.12.2018 à 15:51370918
Mael :
Alors lui je ne me souviens vraiment de rien du tout, je lui avais mis deux étoiles. Bon. Je l'ai revendu depuis.

Influence revendiquée de Matsumoto, et visible dans le dessin comme sur le thème du groupe d’adolescents mal adaptés, mais c’est assez gentillet, même sans comparer les auteurs. Connaissant des universités thai, cela m'a un peu marqué en me rappellant des attitudes et situations, mais sinon c'est oubliable, donc pas étonnant de ta part.

lanjingling, 28.12.2018 à 5:48370880
Un roman d'initiation, servi par un bon don d'observation et de retranscription des sentiments. Autrichienne, Ulli Lust représente bien la nature, les forêts d’Autriche, les montagnes d’Italie, la Sicile, la mer, mais aussi les villes, l’environnement, les personnages, grâce à la curiosité sensible de l'autrice autrichienne pour ce qui l'entoure. Sa colère, sa peur après un viol sont tangibles. Pages .321,322, un copain décrit la situation urbaine qui les entoure et les relations hommes femmes en Sicile, la mise en scène des gestes et regards permet de bien comprendre physiquement, de ressentir ce qui est décrit. Le jeu entre le noir et le vert, et le découpage en chapitres rythme ,et donne un sentiment de progression dans apprentissage. Le dessin vif, la force de ce qui est retranscrit peut donner une impression de spontanéité, d’improvisation, mais en fait l’album est très travaillé sur la durée, et est aussi un document historique et politique: l’histoire se termine en septembre 1984, avec l’arrestation à Palerme, suite à des dénonciations, de Tommaso Buscetta, un parrain de la Maffia. L’histoire est dense, souvent violente, mais sur un ton libre, et de l’humour: À Rome, elle dort Fontana del Pincio, "le campement le plus splendide que nous ayons jamais eu.”

Cet album est plus dans l'analyse que le précédent, le dessin est plus maitrisé, mais l’ensemble perd en énergie en spontanéité: on y trouve plus d'effets graphiques plus attendus (liquéfaction d’un personnage pour montrer sa gene, on est sur un nuage pour montrer la satisfaction), alors que “Trop” était plus frais, plus inventif, et faisait plus fortement ressentir les sentiments des personnages. L’album est assez pesssimiste sur les relations humaines, mais ne porte aucun jugement, et en cela laisse les portes ouvertes. La scène page 127, lors d’une soirée, "vers minuit, les invités se sont répartis dans deux pièces", les blancs d’un côté, les noirs de l’autre, ressemble terriblement à des situations similaires que j’ai vécues en Asie.

crepp, 19.12.2018 à 18:48370831




L'histoire de l'adolescence d'un futur tueur en série fait froid dans le dos par moment, mais on survole trop, il manque une profondeur.
3 couteaux

NDZ, 25.07.2018 à 13:32369527
Pour rebondir, à ceux qui cherchent quoi prendre en "cadeau", je ne peux que leur conseiller vivement Far Arden (et sa suite Cratère XV) qui sont pour moi trop peu lus et qui constituent une jolie réussite dans du récit de genre qui se veut tout d'abord parodique mais qui glisse très vite vers... autre chose. Une autre chose qui fait bien plus réagir et réfléchir. D'ailleurs c'est étonnant cet auteur qui pond ça (et là) et qui disparaît...

Mael, 24.07.2018 à 22:35369524
Les éditiosn çà et là traversent une mauvaise passe financière et proposent sur leurs blogs (avec comme toujours une grande transparence de chiffres) une offre spéciale afin de les remettre à flot : pour toute BD achetée sur le site une BD du catalogue parmi une assez large sélection peut être offerte, offre cumulable.

Pour ma part j'ai donc acheté ceci




Et pris ceci en livre offert (en réalité à 0,01 centimes) :




Pour beaucoup - achat comme "offerts" - je suis allé sur de la découverte de choses dont j'avais pu être curieux sans franchir le pas.

lanjingling, 30.06.2018 à 12:25369329
Ha oui, tel que tu le décris, ça a l'air intéressant comme point de vue. Il y a toujours une ambivalence dans les souvenirs d'enfance, on peut choisir d'en amplifier un aspect, agréable ou douloureux, ou bien en montrer l'ambiguité.

crepp, 30.06.2018 à 8:48369322
lanjingling :
Oui, c'est le cliché que j'en avais :)
Riche et puissant ville industrielle au XXe siècle, devenue champs de ruines avec la désindustrialisation depuis les années 70; la ville d'Andy Warhol.
Je dis cliché, parce qu'une recherche m'apprends que cela va beaucoup mieux pour elle depuis quelque temps, ce serait même une des villes les plus agréables des Etats-unis.


Le passé sidérurgique est montré régulièrement dans l'album, on voit aussi des personnages qui souhaitent partir de ce milieu, vers l'eldorado que représente (pour eux) la Californie.
En fait on pourrait croire que le noir et blanc donnerait quelque chose de plus cohérent que ces couleurs, mais comme l'auteur veut montrer que cette ambiance douce amère lui manque dans un sens, qu'il existe de la couleur dans ces bâtiments, de la vie. Il montre les blessures en mettant ici ou là des collages par exemple.
Je suis fils de mineur, j'ai vécu dans les corons, et j'en garde moi aussi ce rapport amour-haine, je me suis reconnu dans cette description de l'auteur.

lanjingling, 30.06.2018 à 5:57369320
Oui, c'est le cliché que j'en avais :)
Riche et puissant ville industrielle au XXe siècle, devenue champs de ruines avec la désindustrialisation depuis les années 70; la ville d'Andy Warhol.
Je dis cliché, parce qu'une recherche m'apprends que cela va beaucoup mieux pour elle depuis quelque temps, ce serait même une des villes les plus agréables des Etats-unis.

crepp, 29.06.2018 à 21:30369318
lanjingling :
L'image de couverture ne correspond pas tout-à-fait à celle que je me fais de Pittsburgh. Il y a ce décalage dans l'histoire ?


Je ne peux pas vraiment répondre à la question. La raison principale est que je ne me faisais aucune idée de cette ville. Le surnom de la ville par un des personnages est " le trou du cul du diable" ça te parle peut être plus :o)

lanjingling, 29.06.2018 à 3:18369307
L'image de couverture ne correspond pas tout-à-fait à celle que je me fais de Pittsburgh. Il y a ce décalage dans l'histoire ?

chrisB, 27.06.2018 à 14:27369301
Mon libraire a adoré cet album, mais je ne suis pas passé à la caisse encore :)

crepp, 26.06.2018 à 22:25369295




Un fils tente de comprendre pourquoi ses parents qui ont divorcé il y a déjà un moment , ne se reparlent toujours pas. Qu'est ce qui explique cette rupture?
C'est simple dans le propos, mais Pittsburgh marque par le traitement. De nombreuses techniques sont utilisées pour dépeindre des gens, une Amérique et une ville.
Je ne suis pas sur que cela plaise à tout le monde, mais le fond a fait resurgir mes propres questionnements par rapport à ma propre histoire. Bref elle m'a parlé cette BD.

4 maisons

crepp, 06.12.2017 à 11:06367204




C'est mon premier Marcello Quintanilha, et c'est plutôt une mauvaise pioche. Je tenterai la prochaine fois plutôt un des polars comme "tungstene" ou " Talc de verre".
L'Athébée est une adaptation d'un classique de la littérature brésilienne (écrit par Raul Pompeia, que je ne connaissais pas), c'est surtout le thème qui m'intriguait. La venue d'un jeune garçon (Sergio) dans un internat de la haute société brésilienne, dirigé par un très charismatique personnage. Tout peut se résumer par cette phrase dites par le père de l'enfant dès la première case :"Tu vas affronter le monde ... Courage pour la lutte".
La lutte, elle sera bien présente, le soucis reste les personnages, très peu de profondeur chez eux, même le jeune "héros" change trop radicalement, oui il a 13 ans au début de la BD, oui il se cherche, mais son évolution me parait trop accentuée.
2 croix

Thierry, 14.04.2017 à 10:30365454
Le problème avec ce genre de bande dessinée est qu'elle se heurte à ses propres limites.
Au départ, il y a un livre fondateur de Studs Terkel, journaliste radiophonique américain qui reçut le prix Pulitzer en 1984 et qui a mené une carrière très engagée politiquement, ce qui lui valut des problèmes pour cause de "sympathies communistes". Ce livre, 'Working' se compose d'entretiens menés par Studs Terkel . Il a interviewé des dizaines de personnes à propos de leur travail. Il s'est intéressé à des perosnnes de toutes générations, de tous milieux sociaux, de tous les horizons... Au fils des pages, nous croisons un ouvrier saisonnier, un jockey, une prostituée, un joueur de base-ball, un courtier... le panel de personnalité est très large et couvre pratiquemen,t toutes les couches de la population américaine.
Chaque interview est menée de manière personnalisée, jusqu'à n'être qu'un long monologue permettant à la personne de donner sa propre percepotion de son travail, ce qui ouvre immanquablement la porte à des considérations plus larges sur la société et les mutations qui la traversent. Ca, à travers ces entretiens, c'est une véritable radiographie de la socoiété américaine que Studs Terkel a entrerpris. Ils ont été réalisés dans les années 60 et 70 et capturent les débuts de l'informatisation, la montée d'un capitalisme spéculatif, le développement et le 'professionalisation' du management... Quarante ans plus tard, les questions soulevées restent étrangement d'actualité.
Pour cette adapation en bande dessinée, coordonnées par Paul Buhle (co-auteur avec Howard Zinn, d'Une histoire populaire de l'Empire américain) et Harvey Pekar (American Splendor) se heurte rapidement à l'écueil d'apporter une plus-value visuelle à ces monologues. Si certains s'en tirent plutôt bien, comme Peter Kuper ou Lance Tooks, sur la longueur les auteurs semblent avoir bien du mal à apporter quelque chose d'un peu original à la représentation de ces témoignages. Ce qui pose la question de la pertinence de cette adaptation. Je ne comprends pas en quoi la bande dessinée apporte quoique ce soit au texte. Nous sommes souvent dans un illustratif assez plat et redondant. La lecture est intéressante parce que le matériel collecté par Studs Terkel est passionnant. Mais la bande desinée n'apporte rien pour enrichir le sens et j'en viens même parfois à ignorer le dessin pour me concentrer sur le texte. C'est mauvais signe.

Mael, 22.01.2017 à 10:02364690
On voit aussi que pour un "petit" éditeur, un prix d'Angoulême a un effet réel sur la structure, même si prix secondaires.

Les deux titres "tirants" l'année ont reçu pour l'un le fauve Polar, pour l'autre l'auteur a eu le Fauve Révélation pour son précédent livre (même s'il était déjà un succès avant, c'est surtout notable pour Thungstène du coup).

Thierry, 21.01.2017 à 21:06364688
D'un autre côté les résultats sont tirés vers le haut par les ventes de deux anciens titres. Quel sera lE best-seller de l'année prochaine.

Glotz, 20.01.2017 à 14:53364676
Avec un point d'équilibre annoncé entre 1000 et 1500 exemplaires et des ventes moyennes oscillant entre 2000 et 3000 exemplaires depuis 2012, le bilan n'est pas si négatif.

Cela montre une nouvelle fois à quel point un ouvrage à succès est nécessaire pour faire vivre de nombreux autres livres dans le système actuel.

Thierry, 20.01.2017 à 14:40364675
et iol n'est pas glorieux, même si on ne peut que louer cette transparence.

Glotz, 20.01.2017 à 13:55364674
Le désormais rituel bilan annuel des ventes de Ça et là.

Thierry, 23.03.2016 à 18:21361859
un été comme un autre, sans relief. Sue et Daniel, une mère celibataire et son fils, doivent passer les 6 semaines de vacances ensemble.
En petites touches, nous découvrons leur relation, à la fois distante et proche, douce-amère et complexe. Cela ne tient sur rien. Ou si peu. Des petits riens qui s'additionnent pour composer une petite chose délicate, parfois drôle, parfois touchante mais toujours subtile.
A la longue, on peut reprocher un certain systématisme. Mais cela reste une belle découverte.

NDZ, 26.01.2016 à 13:05361353
Super décevant. Je m'attendais à autre chose, peut-être. On a ici une "enquête" qui essaie de retracer la fin de lycée et les premiers pas dans la carrière de meurtrier de Dahmer (mais en même temps, les aveux complets et nombreux récits du meurtrier qui ont suivi son arrestation tendent à se poser la question de l'intérêt de passer tout cela en bd). Sous le couvert d'une enquête (au ton) journalistique, on est sans arrêt assailli par les commentaires psychologisants de l'auteur, les analyses à deux balles du genre "à ce moment j'ai mal agit, mais j'étais un ado, je ne savais pas qu'il allait devenir blablabla". Reste que le portrait est glaçant à souhait et que les échos de la "vraie" adolescence de l'auteur mis en parallèle de la vision phantasmée dans "punk rock et mobile home" donne une saveur de "tout" d'une oeuvre qui remonte l'intérêt de l'album. Et puis, je me suis remémoré mes propres freaks de lycée et leurs frasques, et ça m'a bien fait sourire. Les miens sont-ils devenus des serial killers ?

NDZ, 15.01.2016 à 20:42360943
Là où les potacheries de Joe Daly dans Dugeon Quest me barbent sur la longueur, ce bonbon punk a-ci-colesent me ravit en tout point. On imagine facilement que l'auteur nous a refait ici son adolescence de binoclard boutonneux fan exclusif de Tolkien, à grand coups de crayons rageurs... et on s'en moque. Les personnages sont improbables dans leurs outrances et en même temps, on y croit. Réécrire l'histoire du punk au travers de cette expérience de boîte avant gardiste perdue au fin fond du trou du cul US c'est peu banal et c'est un régal. L'auteur nous fait les témoins de son dépucelage des oreilles et d'ailleurs sans sombrer dans la nostalgie bêtasse d'autres. Il s'imagine en punk rock d'un instant mais autrement plus d'énergie que la fait Killoffer et il finira comme toutes les grandes star, dont Justin Bieber. Remarquable. En même temps, avec une bande son comme cela, je ne vois pas comment on pouvait se rater... quoique, parfois, Menu est limite chiant avec une bande son impeccable... Je m'en vais lire la suite et je me dis: que mes comparses bulledairiens à forte bullaffinité avaient raison!

chrisB, 05.01.2016 à 12:34360582
Lu depuis, en phase avec vous :)

3 très bons albums de Deck Backderf, pas de coups de cœur mais 12*, c'est déjà grand !

Charlie Brown, 05.01.2016 à 12:10360581
chrisB :
wandrille :
Un album excellent qui cause recylage et pollution quotidienne à travers le prisme le plus prosaïque qui soit : la vision des ramasseurs d'ordures.

Flippant à souhait.


Mon libraire m'y pousse à chaque fois, je ne sais pas pourquoi j'y vais tant à reculons, sachant que de plus j'ai beaucoup aimé les 2 autres albums VF de l'auteur.


Je suis de l'avis de Wandrille (et de ton libraire, donc). J'ai bien aimé. Cette tranche de vie autobiographique dans le milieu des éboueurs a effectivement quelque chose de flippant, surtout parce que l'auteur fait bien sentir à la fois le travail de Sisyphe que représente cette activité indispensable et l'horreur de la fuite en avant (du recyclage, de l'enfouissement, de la destruction des déchets... etc...) induite, imposée par la surproduction, le mode de fonctionnement de nos sociétés de consommation, le tout assaisonné avec pas mal d'humour dans le portrait brossé de jeunes branleurs plus ou moins temporairement actifs.

chrisB, 21.12.2015 à 13:33360417
wandrille :
Un album excellent qui cause recylage et pollution quotidienne à travers le prisme le plus prosaïque qui soit : la vision des ramasseurs d'ordures.

Flippant à souhait.


Mon libraire m'y pousse à chaque fois, je ne sais pas pourquoi j'y vais tant à reculons, sachant que de plus j'ai beaucoup aimé les 2 autres albums VF de l'auteur.

wandrille, 21.12.2015 à 12:45360416
Un album excellent qui cause recylage et pollution quotidienne à travers le prisme le plus prosaïque qui soit : la vision des ramasseurs d'ordures.

Flippant à souhait.

chrisB, 21.12.2015 à 10:05360415
Je suis en plein dedans, personne n'en parle et ne l'a noté (lu ?), c'est très bon pour le moment ! (un Kuper quoi !)

chrisB, 21.09.2015 à 10:10359581
j'avais beaucoup aimé Freddy et moi, un peu moi Angie, mais cet album (deux histoires) est vraiment moins bon.

Passe encore pour Ace Face, les historiettes sont sympas, mais le coté des 2 gamins est franchement relou :)

Thierry, 21.09.2015 à 9:40359580
un livre étrange et assez glaçant dans lequel revient sur ses années d'adolescence, lorsque l'un des élèves de sa classe se trouvait être Jeff Dahmer, connu par la suite sous le triste siobriquet de "cannibale de Milwaukee". De manière rétrospective, Backderf revient sur ce personnare étrange, compile les anecdotes tout en les contextualisant. Il propose une fascinante plongée dans la genèse d'un monstre, genèse d'autant plus terrifiante qu'on se rend compte qu'il était possible d'intervenir. Non que l'on pouvait prévoir que cet adolescent étrange allait absculer dans l'horreur, mais simplement parce qu'il était évident qu'il avait un problème et qu'il avait besoin d'aide. Seulement, il savait être assez discret pour rester sous les radards, un élève invisible malgré certaines exubérances. Un travail fascinant, très clinique et dense de Derf Backderf.

Mael, 20.01.2015 à 14:50357576


Dédicace et vernissage de l'exposition consacrée aux 10 ans de la maison d' Éditions çà et là : dédicace à l'Hotel de l'Europe Rouen (rue aux Ours), avec Ulli Lust(Autriche), Joseph Lambert (USA) et Liz Prince (USA) de 15H à 18H puis vernissage en présence des auteurs et de l'éditeur Serge Ewenczyk à la Maison Pour Tous de Sotteville les Rouen à partir de 19h00..

NDZ, 15.01.2015 à 13:05357412
Waouw, un grand merci pour la réponse ! Et merci pour votre travail... j'ai le sourire qui revient d'un coup.

CAETLA, 15.01.2015 à 13:02357411
C'est malheureusement l'auteur qui est en panne sèche. Une grande partie du volume trois est déjà réalisée, mais Kazimir est bloqué pour le reste. Ceci dit, il continue tout de même de travailler dessus sporadiquement (quelques planches ont été publiées sur un site US), donc nous gardons de l'espoir. Je vous confirme que nous avons perdu pas mal d'argent sur cette série, mais ce n'est pas ça qui nous empêchera de continuer à la publier !

Pour ce qui concerne Duncan le chien prodige, a priori le volume 2 est prévu pour novembre 2015 (touchons du bois).

NDZ, 15.01.2015 à 10:57357409
Relecture des premiers et lecture du dernier... c'est sympa comme tout comme univers. C'est du Mad Max animalier, avec un post-apocalyptique fantasy assez bien dosé. Avec un paquet de personnages difficiles à différencier (mais on s'y fait), on se croirait dans un roman russe à la sauce manga :)) Mais quid de la suite ??
J'ai l'impression que l'on est en panne sèche. En VO, il y une suite ? C'est ça et là qui cale ? j'espère que ça ne va pas être la même chose avec Duncan. Et dans le même genre, ça me rappelle que j'attends la suite de Cerebus qui tarde chez Vertige... mais ça a l'air mort aussi.

Sur le plan perso, ça m'énerve un peu de ne pas pouvoir suivre des éditions complètes, et même si l'éditeur perd de l'argent, ce que je conçois car on est dans des niches, il ne faut pas se lancer dans ce genre d'édition si on ne croit pas au long terme... bon, je ne vais pas en mourir non plus, j'aborde le tout comme des fins ouvertes... à la Sfar (même si la suite existe, en VO, dans un tiroir d'auteur ou sur Vénus, avec Elvis)

Thierry, 07.08.2014 à 19:07355958
après la bataille, je débarque. J'ai l'impression que le soufflé autour de cet auteur est retombé. On n'en parle plus guère.
Pourtant, ce premier livre avait de quoi surprendre. Un couple marié depuis 40 ans annonce à ces 3 enfants, qui passent leurs vacances chez eux, qu'ils vont divorcer "parce qu'ils ne s'aiment plus". Chacun va réagir à sa manière.
Cela donne un livre très épais, qui comporte quelques belles idées narratives et réussit à ne jamais être ennuyeux. L'exercice est gonflé et le résultat prometteur, malgré un graphisme parfois limite (mon dieu, le pantalon du fils aîné, c'est un dessin moche ou un choix esthétique?). Histoires sans histoires, autour de personnages sans réelle substance, et l'impression que la vie coule sans laisser de trace durable, comme le sable ou l'eau.
Intéressant, prometteur, mais loin d'un chef d'oeuvre.

chrisB, 28.02.2014 à 15:31354441
born to be wildddddddd, j'aime ces recits de loose !

Aba Sourdi, 14.07.2013 à 22:31351864
Ah oui, en effet, je me souviens avoir lu l'ouvrage "Alice au pays du sexe" d'Anne Baraou et Adrienne Barman en 2011, sans d'ailleurs comprendre ce qu'il faisait chez eux. Je pensais vraiment que cet éditeur n'existait plus, ne m'étant pas aperçu de ce ralentissement de longue date et n'ayant aucune idée de leur diffuseur-distributeur. Sorry. Il y a bien des gens qui croient qu'Ego Comme X n'existe plus, ce qui peut aussi se comprendre.

Mr_Switch, 14.07.2013 à 20:58351863
Me disais bien...

Mael, 14.07.2013 à 20:55351862
Mr_Switch :
Ah ? La Cafetière est défunte ? C'est une info officielle, ça ?


Non.

Je peux même t'assurer que ce n'est pas le cas. Ils n'ont certes pas sorti leur traditionnel livre de début d'année qui n'était pas près à temps mais l'éditeur à des projets en cours et sortira sans doute un ouvrage en 2013.

Après c'est un éditeur qui tourne à max 3 livres par ans depuis 2001, avec plusieurs années à 1 titre (2002, 2003, 2008 et 2010), il ne faut donc pas du tout s'inquiéter de ce rythme.

Mr_Switch, 14.07.2013 à 20:13351861
Ah ? La Cafetière est défunte ? C'est une info officielle, ça ?

Aba Sourdi, 14.07.2013 à 19:18351860
Marrant ça, je pensais que certains de ces livres avaient été édités par Cambourakis. Quant à certains de Cambourakis, je les voyais chez Ça et Là. Et pourtant vous parlez à un gros nerd de l'indé qui connaissait par coeur les catalogues de L'Asso/Cornélius/Ego/Atrabile/Requins/Six Pieds/FRMK/FLBLB ! Tsss, c'était le bon temps, tout était clair et net. Les bonnes valeurs se perdent.

Mael, 14.07.2013 à 19:12351859
Aba Sourdi :
cette spécialisation dans l'américain moche.









C'est vrai, marre de tout ces américains !

Aba Sourdi, 14.07.2013 à 19:01351858
Sincèrement, Futuropolis me gêne déjà moins, ça n'a plus rien à voir avec de l'indé, il faut être ignare pour trouver encore un rapport, je pense que tu seras d'accord là-dessus. À l'inverse, Ça et Là joue dans la catégorie des défricheurs et des vrais éditeurs, je leur reconnais ça, mais cette spécialisation dans l'américain moche est vraiment pénible au niveau de la place que ça prend dans les nouveautés, car je suis désolé, pour moi la production n'est pas modeste, dans le sens où elle est comparable à celle de L'Association. C'est devenu l'éditeur indé le plus présent sur les tables dans pas mal de rayons indé que je connais et ça brouille complètement la diversité de ce que peut être ce milieu éditorial, à mon sens, surtout si on rajoute les Boîte à Bulles et autres Cambourakis qui publient aussi plein pot à leur niveau.

C'est ce que j'avais préféré dans "Plates-blandes" de Menu, cette esquisse de critique des indés qui semaient eux-mêmes la confusion (je me rappelle que la défunte Cafetière était citée et je trouvais ça un peu sévère, à cause de Baladi), mais c'est toujours difficile à tenir ce genre de discours, car on se heurte à la subjectivité de chacun en terme de dessin et de vision de la BD.

Mr_Switch, 14.07.2013 à 18:58351857
Bah tu connais la propension d'Aba a en faire des tonnes :)

Smiley_Bone, 14.07.2013 à 17:50351856
C'est vrai quoi laissez-donc Harvey Pekar, Alan Moore ou Eddie Campbell, voir Dash Shaw à Panini, Delcourt ou Dargaud, c'est tellement mieux. Non franchement faut pas dire n'importe quoi non plus, la production annuelle de ça et là est plutôt modeste, ce n'est pas vraiment Futuropolis, loin s'en faut sur le fond comme sur la forme.

Aba Sourdi, 14.07.2013 à 16:53351854
Le problème de ce livre, c'est que même si ça peut être intéressant dans le concept, c'est vraiment inesthétique, comme tout ce que publie Ça et Là. On a l'impression qu'il n'y a aucun goût du dessin chez cette maison, c'est une usine à romans graphiques qui encombre les rayons indé des librairies, grrr !!

chrisB, 14.07.2013 à 9:37351851
Mael :
Mr_Switch :
Au registre des vrais reproches que je peux établir, il y a la sombreur de l'ensemble des planches, ou plutôt la grisaille.


+1000, déjà que - comme toi - je ne suis pas rentré dedans, ne trouvant ça ni follement original, ni très intéressant, c'était vraiment compliqué de réussir à lire les pages tant l'ensemble est bouffé dans un gris illisible.

Le machin est gros et pas particulièrement palpitant, mais en plus il faut se forcer à déchiffrer les images qui sont parfois à peine visibles. C'est sur que ça n'aide pas et je serai peut-être moins dur si ça n'avait pas été du coup aussi pénible à lire. J'avais totalement oublié cette bande dessinée et me passerai sans aucun problème de son tome 2.


Les gouts et les couleurs hein, moi je suis rentré dedans dès le début, peu importe ce qu'il se passe réellement (on ne comprend pas tout dans ce tome 1), c'est vraiment la manière qui fait le bouquin.

Mael, 13.07.2013 à 15:21351846
Mr_Switch :
Au registre des vrais reproches que je peux établir, il y a la sombreur de l'ensemble des planches, ou plutôt la grisaille.


+1000, déjà que - comme toi - je ne suis pas rentré dedans, ne trouvant ça ni follement original, ni très intéressant, c'était vraiment compliqué de réussir à lire les pages tant l'ensemble est bouffé dans un gris illisible.

Le machin est gros et pas particulièrement palpitant, mais en plus il faut se forcer à déchiffrer les images qui sont parfois à peine visibles. C'est sur que ça n'aide pas et je serai peut-être moins dur si ça n'avait pas été du coup aussi pénible à lire. J'avais totalement oublié cette bande dessinée et me passerai sans aucun problème de son tome 2.

Mr_Switch, 13.07.2013 à 13:44351845
Désolé. J'ai conscience d'être passé à côté de quelque chose mais j'ai rarement lu un truc aussi peu prenant. Tant pis pour moi.
Au registre des vrais reproches que je peux établir, il y a la sombreur de l'ensemble des planches, ou plutôt la grisaille. Et certains phylactères sont écrits vraiment en tout petit.
Certains textes placés comme des collages ne sont qu'habillage alors que d'autres font partie du contexte à lire. Oui, c'est un petit jeu en soi mais c'est vite lassant.
Bref une déception...

chrisB, 27.02.2013 à 21:44350096
Sacré bouquin, longtemps que je n'avais pas lu un truc aussi dense et fleuve à la fois, impressionnant !

chrisB, 22.07.2012 à 12:47345670
Très "belle" lecture, j'avais trainé à lire à cause du titre et de ce que je pressentais (à tort) de l'histoire.
Ici le cafard est bien réel, et le déclencheur des "soucis" de l'auteur dans un Iran pas simple...Bref de l'autobio qui fait froid dans le dos, du très bon

Mr_Switch, 21.06.2012 à 13:00345102
(l'est sorti en janvier, le Neptune, hein !)

chrisB, 21.06.2012 à 11:56345101
Je l'ai pas vu le Neptune, je regarderai ça ce soir en passant acheter le Ibn al Rabin !!

Mael, 21.06.2012 à 11:54345100
Il m'a été conseillé par un ami ne lisant pas de BD qui - j'ignore comment - est tombé dessus et a eu un vrai coup de cœur. C'est un homme de goût, et les éditions çà et là ne sont pas non plus des bras-cassés. J'ai donc acheté le livre, j'ai peiné à le lire au début jusqu'à ce que j'ai le temps de vraiment me plonger dedans, en effet, et d'en profiter. Il vaut le détour mais comme tout à la fin une légère frustration. Signalons au passage que c'est un livre soigné également dans sa présentation.

J'ai beaucoup aimé Neptune même si là aussi la fin très ouverte l'est peut-être un peu trop. Mais j'ai vraiment aimé suivre cette petite fille très bavarde et imaginative vivant la grande aventure avec son chien et son petit frère. Le flou entre la vraie vie et son imaginaire est juste assez bien fichu pour laisser un agréable doute.

chrisB, 20.06.2012 à 10:25345072
Lu, enfin !
C'est un chouette album, on prend vraiment du plaisir à se plonger dedans, mais une fois terminé, je reste un poil sur ma faim.

Mael, 22.09.2011 à 17:58340199
chrisB :
Et tu as aussi le 1,5 un petit fascicule d'une poignée de pages


Ha oui mais lui je l'ai déjà, j'avais eu la bêtise de l’acheter parcequ'il ne coûtait pas cher en me disant que ça me permettrait de m'y mettre. Évidemment j'avais à peu près rien compris.

SydN, 22.09.2011 à 9:59340189
Mael :
ET bien c'est très bien ! Depuis le temps que ça me faisait de l'oeil, la couv (superbe) et le format m'attirait, le dessin aussi mais non. ET hop, enfin franchis le pas, et je ne regrette rien. C'est très bien foutu, avec un grand nombre de perso ce volume d'exposition est pourtant clair et évite de nombreux poncifs. C'est vif, drôle, enlevé. Il y a de l'amitié, de l'aventure, du mystère, de la SF post-acpolyctico-fantasy de grande qualité comme on en fait pas assez. Bon vite, lire le T2 ! 4 étoiles (c'est tout indiqué)


ah ben moi ça m'avait pas transcendé...
Je trouvais qu'il y avait une tentative de faire de la BD underground dans un contexte de genre. Ce qui a à priori un gros potentiel, mais que ca pêchait par manque d'ambition.La lecture n'est pas déplaisante, mais il y avait matière à faire bien plus original et prenant. Les personnages pas assez fouillés pour de l'underground, et l'aventure pas assez singulière pour être passionante... De plus, je trouve que faire des scènes de baston quand on sait pas les faire, ça sert à rien...
j'avais préféré Dungeon quest, même s'il y avait une dimension plus satirique et que dont c'est difficile de comparer. Mais au niveau de la démarche, j'avais trouvé ça plus aboutit.

chrisB, 22.09.2011 à 8:16340186
Et tu as aussi le 1,5 un petit fascicule d'une poignée de pages

Mael, 21.09.2011 à 23:18340182
ET bien c'est très bien ! Depuis le temps que ça me faisait de l'oeil, la couv (superbe) et le format m'attirait, le dessin aussi mais non. ET hop, enfin franchis le pas, et je ne regrette rien. C'est très bien foutu, avec un grand nombre de perso ce volume d'exposition est pourtant clair et évite de nombreux poncifs. C'est vif, drôle, enlevé. Il y a de l'amitié, de l'aventure, du mystère, de la SF post-acpolyctico-fantasy de grande qualité comme on en fait pas assez. Bon vite, lire le T2 ! 4 étoiles (c'est tout indiqué)

SydN, 20.01.2010 à 16:14328277
chrisB :
Chez le même éditeur je suis sur le T2 de (après le 1 et le 1,5)





Et c'est très très bien !


j'ai pas été hyper emballé par le T.1, moi... :(

chrisB, 20.01.2010 à 13:35328270
Attention dédicaces évènement sur Vincennes !!!

Le mercredi 3 février :

Alex Robinson, Peter Kuper, Kazimir Strzepek (Etoile du chagrin) et Mike Dawson (Freddy et moi)


La superbe librairie Millepages BD, se trouve au 174, rue de Fontenay à Vincennes !!

chrisB, 11.01.2010 à 18:53327921
Bien d'accord avec ton avis NDZ (c'est pour ça que je le revends...)


Chez le même éditeur je suis sur le T2 de (après le 1 et le 1,5)





Et c'est très très bien !

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