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La Pastèque au poivre, frais et goûteux. [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum Pages : 1
| Mael, 18.01.2024 à 16:41 | 378384 |
| | | J'ai trouvé les précédents Paul parfois très réussi (le meilleur étant Paul à Québec), j'étais été parfois surpris de voir comment l'anecdotique très premier degré, incarné par les titres à la Martine (Paul à la campagne, Paul à la pêche, Paul en appartement) réussissait à fonctionner et à être un peu intéressant. L'homme est par ailleurs très sympathique a priori, chaque fois que je l'ai croisé, d'où ma surprise sur cet album où Paul, séparé de sa femme, s'emmerde en allant dans des classes parler BD face à des ados idiots, grommelle sur son voisin et sa fille qui vraiment a l'air de l'embêter. En refermant le livre j'avais envie de le retitrer "Paul est un vieux con" ce qui est un peu triste vu combien il ne donnait pas cette impression jusqu'ici. Je n'ai pas lu le dernier, un "roman graphique" qui assume le titre dans sa forme de texte illustré qui a l'air chouette formellement mais j'ignore ce qu'il en est. Un bwarf. |
| | | | "De même que le procureur commence à en avoir assez de tout ça,nous aussi; il y a déjà trop de personnages dans cette histoire" y lit-on; je ne trouve pas, c’est un ouvrage très plaisant, pour peu que l’on y consacre une lecture attentive. C’est un polar proche de Leif Tande pour l'alambiquation, la description d’une petite ville de province tordue, les révélations sur les personnages qui ne sont pas ce que l’on croyait. Et surtout, comme dans tout bon polar, l’auteur s’amuse à égarer le lecteur, le tour de force étant de faire ressentir une ambiance d’immenses territoires étatsuniens dans un petit coin de France, et l’apparition surprenante d’un emballement gauchiste qui veut ignorer la vérité car le seul coupable ne peut être que l'entreprise capitaliste. |
| NDZ, 25.10.2017 à 16:57 | 366810 |
| | | Des hauts et des bas pour ce recueil de "formes courtes". Il y a de réelles réussites et des plats. On a même un Vanoli qui va se perdre sur des chemins que l'on ne lui connaissait pas. Etonnant. |
| | | | Ce qui est drôle, c'est que cet auteur a démarré avec l'extrême inverse : le côté lâché-léger-nouvelle BD-familier-à la bonne-franquette, dans des livres comme ceux ci-dessous. Pour moi, il est allé trop loin dans le revirement. À tous les coups, il a dû découvrir Ware. Pas toujours une bonne chose.
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| Pierre, 27.07.2017 à 16:14 | 366216 |
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Je trouve dommage de reprocher à un auteur de bande dessinée le formalisme de son approche quand la plupart de ses collègues se cantonnent à un usage du médium si proche du degré zéro et pourtant, force m'est de constater que l'originalité et la cohérence du projet à l'oeuvre dans ce Joker ne suscitent pas chez moi un enthousiasme délirant. Si j'épargnerai le reproche facile du manque de substance des personnages mis en scène pas plus incarnés que des cartes à jouer (peut-être est-ce fait exprès ?), je noterais que, par-delà son intérêt esthétique et la rigueur de sa construction, le résultat demeure finalement assez froid, comme un bel artefact qui tourne à vide. Je pressens bien l'esquisse d'un propos contre le pouvoir des grandes multinationales mais, n'ai-je pas lu ça ailleurs exprimé de manière plus explicite et plus enthousiasmante ? |
| Mael, 06.04.2016 à 17:09 | 361967 |
| | | NDZ : | Vraiment à réserver aux fanatiques de l'auteur, qui reste indépassable dans la mise en scène de loosers attachants. |
Je te conseillerai bien une lecture à ce propos mais c'est déjà fait ;-) |
| NDZ, 06.04.2016 à 11:51 | 361962 |
| | | Comme toujours, chez Mahler, on a un sens du rythme qui prend une dimension essentielle dans son type d'humour. Pour des scènettes mises bout-à-bout, c'est pas trop bancal, pas trop fond de tirroir... mais en faire un recueil si volumineux (surtout grammage du papier et la taille des illustrations) était-ce nécessaire ? Vraiment à réserver aux fanatiques de l'auteur, qui reste indépassable dans la mise en scène de loosers attachants. Reste les délicates bichromies qui réhaussent par-ci par-là l'élégant trait minimaliste et qui ajoutent un petit plus par rapport aux publications initiales (?) |
| Glotz, 04.04.2016 à 19:09 | 361943 |
| | | Entraperçu dans Lapin en 2009-2010, ce récit très bien construit de Benjamin Adam évite les écueils de l'exercice de style auto-imposé (le point de vue change à chaque page) pour proposer une enquête-road movie qui explore de manière fort intéressante les enjeux liés à la domination complète d'une riche famille sur une petite région. |
| NDZ, 03.03.2016 à 14:13 | 361668 |
| | | Légère déception... premiers seins, premiers joints, premiers baisers, en petites séquences fédérées autour des JO de Montréal. On a un Paul qui lorgne vers le romantisme adolescent des premières amours, un peu comme dans Blankets. Mais même si la petite famille est toujours attachante, les dialogues et les péripéties parfois savoureux... ça tourne un peu en rond, non? Dans mon souvenir, Paul a un job d'été était autrement plus fin sur des thématiques proches... |
| Glotz, 09.02.2016 à 14:44 | 361508 |
| | | Une fille en CM2 ostracisée par ses anciennes amies est soutenue dans sa solitude par la lecture de Jane Eyre. Tout en dégradés de gris, ce livre sombre malgré un vague happy end est extrêmement bien écrit mais me semble assez inapproprié pour des enfants, et reste plutôt anecdotique pour des adultes mais impose Isabelle Arsenault comme une dessinatrice québecoise à suivre. |
| | | | Merci pour cet avis, Mael. Je pense que je vais donc m'abstenir... :o) |
| Mael, 05.01.2016 à 14:05 | 360584 |
| | | Du coup non, je ne pense pas.
Rabagliati c'est un vraie naïf, il ne raconte rien d'intéressant mais j'avoue y être sensible, c'est assez inexplicable pour moi car c'est vraiment étonnant comment ça "prend".
Mais "Paul à Québec" est le seul à parler un peu d'un "grand sujet" (la mort, le cancer d'un proche), autant dire que c'est le seul à pouvoir toucher même les non-sensible à "Paul" (j'ai pu le tester) donc s'il t'es tombé des mains, tous te tomberont des mains ! |
| | | | J'arrive toujours pas à comprendre cet engouement pour Paul !
A l'époque de Paul à Québec, ma curiosité ayant été titillée par les avis dithyrambiques et les bullenotes au diapason, j'avais commencé la lecture de ce titre. Je pense que j'ai tenu une trentaine de pages (je me souviens plus exactement, mais pas plus de 50, ça, c'est sûr) et j'ai fini par le lâcher tellement ça me faisait chier (l'histoire, les dialogues, tout ça...). J'ai peut-être un problème avec le(s) (Q)québécois... Et j'en ai honte, du coup ! Je ne l'ai même pas bullenoté tellement j'ai eu honte de moi !
Faut-il que je redonne une chance à Michel Rabagliati ? Je m'interroge... |
| | | | Paul, c'est un doux équilibre, une nostalgie contagieuse, l'impression de retrouver un ami de longue date. C'est aussi le plaisir de retrouver ce parler québecois si musical. Et c'est aussi une vraie justesse de ton. En refermant le livre, j'avais Beau Dommage en tête... le complainte du phoque en Alaska, même si cette chanson n'est pas citée dans l'album. Elle est parfaitement dans l'esprit. |
| | | | tout part d'une règle originale sur un jeu de cartes, puis tout s'enchaîne, les personnages s'additionnent, mais tout reste d'une fluidité parfaite. je n'irai pas jusqu'au coup de coeur, mais une très bonne lecture |
| | | | NDZ : | Je sais que ça n'a rien à voir (quoique si un petit peu quand-même) mais je rapproche cette lecture de Murderabilia, autre "polar autrement" de cette année. | Ha ben, encore un bouquin qui est dans mes intentions de lecture, tiens.
NDZ : | C'est sûr que cette année, l'issue du prix Polar va être plus ou moins intéressante si on ajoute Chicagoland et Tyler Cross 2... qui a dit moins ? :)) on a plutôt 4 livres agréables à lire, même si la décision finale ne sera pas forcément du côté de Joker. Et ça serait bien dommage. | C'est sûr que si un bouquin n'est lu que par 3 personnes, même si celles-ci lui attribuent le max de points, ce ne sera pas suffisant. |
| NDZ, 07.12.2015 à 12:11 | 360181 |
| | | Je sais que ça n'a rien à voir (quoique si un petit peu quand-même) mais je rapproche cette lecture de Murderabilia, autre "polar autrement" de cette année. Le gros avantage du Benjamin Adam c'est l'aspect choral mais avec des chapitres courts (et non pas 3 "points de vue" longs) qui entretiennent l'intérêt, les surprises (éventuelles), le rythme... Et puis ce petit côté limite fantastique qui flirte parfois avec le récit (là, j'avoue, c'est mon point de vue tiré par les cheveux). En tout cas, dans les deux cas, il y a une réflexion sur la fascination du public pour les serial killer ou les meurtres de masse, le traitement de ce type d'information (fait divers) par les médias ou les arts. Avec une petite dimension socio-économique qui pèse plus ou moins lourd dans les deux livres. Très trucs agréables à lire en terme de polar.
C'est sûr que cette année, l'issue du prix Polar va être plus ou moins intéressante si on ajoute Chicagoland et Tyler Cross 2... qui a dit moins ? :)) on a plutôt 4 livres agréables à lire, même si la décision finale ne sera pas forcément du côté de Joker. Et ça serait bien dommage. |
| Le PBE, 07.12.2015 à 10:34 | 360179 |
| | | NDZ : | lanjingling : | NDZ : | 32 lus de 2015 en 2015. 1 coup de coeur pour le moment... |
Mais dites-moi, mon cher NDZ, cela m'a l'air tout à fait intéressant, ceci. |
Ah bah, je me suis laissé surprendre :)) C'est donc mon deuxième coup de coeur de l'année après BlackFace Babylone (qui reste mon number 5).
J'avais beaucoup aimé Lartigues et Prévert. Et la rue des ablettes. Là aussi, j'ai été emballé (par le poissonnier de l'ascenseur). Le Joker comme carte bonus pour passer du réel/train-train quotidien à la fiction ou bien pour rebasculer de l'imaginaire au réel, bonne idée, rondement menée. |
Prélu dans Lapin, Présent sur ma table de chevet, Préssenti pour mon palmarès |
| NDZ, 06.12.2015 à 19:22 | 360174 |
| | | lanjingling : | NDZ : | 32 lus de 2015 en 2015. 1 coup de coeur pour le moment... |
Mais dites-moi, mon cher NDZ, cela m'a l'air tout à fait intéressant, ceci. |
Ah bah, je me suis laissé surprendre :)) C'est donc mon deuxième coup de coeur de l'année après BlackFace Babylone (qui reste mon number 5).
J'avais beaucoup aimé Lartigues et Prévert. Et la rue des ablettes. Là aussi, j'ai été emballé (par le poissonnier de l'ascenseur). Le Joker comme carte bonus pour passer du réel/train-train quotidien à la fiction ou bien pour rebasculer de l'imaginaire au réel, bonne idée, rondement menée. |
| | | | NDZ : | 32 lus de 2015 en 2015. 1 coup de coeur pour le moment... |
Mais dites-moi, mon cher NDZ, cela m'a l'air tout à fait intéressant, ceci. |
| | | | C'est un détail, mais:
chrisB : |
Tendresse particulière pour la série des MacAnudo |
C'est Macanudo, sans majuscule sur le A. Ce qui veut en gros dire "sympathique" ou "formidable" en espagnol. Car c'est argentin, et point écossais.
(J'aimais bien au début, puis je trouve que ça s'essouffle et se répète énormément.) |
| Dieu, 22.07.2015 à 0:31 | 359290 |
| | | La sortie en septembre prochain du deuxième tome de l'intégrale Red Ketchup est une de celles que j'attends avec le plus d'impatience. L'album est déjà sorti au Québec et j'ai lu des avis comme quoi ça s'essouflait un peu mais bon, je reste optimiste.
Je me sentais un peu orphelin après la fin de Necron et j'ai retrouvé un peu de cet esprit même si ça va moins loin dans le sexe et la violence.
Le Michel Risqué m'attire aussi même si j'ai un peu peur de lire un "brouillon" de Red Ketchup.
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| | | | chrisB : | Un excellent Leif Tande (j'aimerais tellement en lire plus) |
Lire plus de Leif Tande, ou plus d'excellents Leif Tande ? :)
Quoi qu'il en soit, cet auteur est rare, d'autant plus qu'il s'auto-édite parfois, c'est donc difficile à trouver. Tout n'est pas dans la bullebase. |
| chrisB, 21.07.2015 à 10:59 | 359285 |
| | | Je me souviens m'être bien marré sur les premiers :
Tendresse particulière pour ce rare Vanoli :
Peu de souvenirs, mais j'ai apparemment bien aimé ;
Avant le superbe "Dans les nuages", Jordan Crane avait sorti le choupi :
On en avait bien parlé, le très chouette Pascal Blanchet:
Peut-être mon album préféré de l'éditeur:
Et pourtant il y a du lourd, comme celui là:
Tendresse particulière pour la série des MacAnudo
Un excellent Leif Tande (j'aimerais tellement en lire plus):
La série des "Paul", œuvre phare de la maison:
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Il y a dans ces deux livres un ton autobiographique, mais plus qu'une autobiographie, parce qu'ils sont très localisés, ils sont une biographie d'un lieu (un quartier, une petite ville) et de ses habitants.
Et ce qui pourrait n'être qu'une série d'anecdotes de la vie quotidienne est charpentée par un mystère (policier pour Colis 22, légende - devinez laquelle - pour Jimmy et le Bigfoot). Mais il y a plus d'humour et plus de vie chez Jimmy.
3 petits colis et 4 grosses touffes de poils. |
| | | | Parce qu'il y a un ton particulier chez certains Québequois . |
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