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Verdict panoramique de vos dernières lectures... [ Bandes Dessinées : auteurs, séries, et toutes ces sortes de choses... ] retour forum
| NDZ, 10.11.2024 à 10:29 | 378977 |
| | | J'ai bien souri trois fois, mais pas plus. Mon petit dernier adore, mais pfff...
J'ai bien souri dix fois (les blagues sur les flics et sur Gérald, ça sera toujours le top), mais on est rarement surpris, pas trop ouf wesh. Les auteurs jouent beaucoup sur le running-gag, le parlé jeune et les références (feat.), même s'il y a deux-trois bonnes idées (le flashback de la chienne, sans phylactères puis avec ; la mante religieuse, qui reprend le rôle d'Iggy Pop dans le Dead Man de Jarmusch). On note pas trop mal car les idées portées par le livre sont essentielles. En revanche, quand on me dit 7 à 77 ans... plutôt 15 à 86 à mon avis. |
| e m, 03.11.2024 à 15:55 | 378963 |
| | | Aurore et l'orc #3...
Voila une chouette série bien sympathique !
Un enfant Orc se retrouve propulsé dans notre monde et y rencontre Aurore, une petite fille, qui essaye tant bien que mal, de civiliser son nouvel ami.
L.Trondheim y fait du Trondheim, on y retrouve donc son dessin, ses dialogues, son humour... C'est constitué de gags une planche. C'est n'est jamais hilarant, mais ça fait sourire et on passe un bon moment.
Une véritable histoire apparaît dans ce troisième volume (que je n'avais pas vu venir !), avec plein de surprises et rebondissements.
5 épées |
| NDZ, 24.10.2024 à 19:15 | 378957 |
| | | "Note 1/5
Des gags, des gags, des gags mais où est le fond ? Quel est le message ?"
"Ça me fait penser à un film de David Lynch."
:)
C'est vraiment con, régressif et scato mais que voulez-vous lire pour ne pas vous tirer une balle dans ce "Monde de merde"... |
| | | | L'ensemble des illustrations de la première traduction japonaise illustrée de la Pérégrinations vers l'Ouest. C'est intéressant. C'est de la belle ouvrage. C'est riche en rédactionnel (mention pour la postface de Messire Guilbert, trop courte). Mais reste une interrogation. Quel est le but de ce livre ? Le projet est assez vaste pour qu'un lecteur y trouve un intérêt et qu'un autre y trouve un autre intérêt. Mais quel était le but de l'équipe éditorial ? C'est plus nébuleux, étonnamment.
Un album jeunesse, mâtiné de bande dessinée, des années 1980. Les auteurs sont anglais et réputés. Eh bien, après concertation avec d'autres lecteurs, ça ne passe plus de nos jours.
Résumé a : C'est l'histoire d'un ours qui se venge un peu violemment sur ses amis avec son avion dans lequel ils n'ont pas voulu monter. Accident pour tous. Mais à la fin, c'est pas bien grave, ils ne lui en veulent pas (ou alors ils n'osent rien dire ?)
Résumé b : C'est l'histoire d'un ours qui oblige contre leur gré ses amis à monter dans son avion. Il les prend par surprise et par derrière. Non, non, non. Ne fais pas ça. Tu ne vas pas la tuer hein ? Et c'est l'accident. « C'était super, hein ! « Non ! ». Mais Monsieur Ours, lui, il sait bien qu'ils ont aimé ça !
Alors c'est une histoire de vengeance et de victimes qui finalement se forcent à en rire ? Ou une histoire d'agression et de victimes qui ont forcément aimé ça ? Sans doute ni l'une ni l'autre dans l'esprit des auteurs à l'époque. Mais maintenant...
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| NDZ, 08.10.2024 à 19:15 | 378938 |
| | | Mélancolie. Pure mélancolie. J'ai pensé à Fred sur le coup. Et parfois à Sempé. On a une histoire qui paraît simple mais qui ne l'est pas. Est-ce que le père et le fils ne sont qu'une seule et même personne à deux moments de la vie ? est-ce que le fils est une July incarnée ? J'ai été happé par la force des éléments et du vivant. Aqueux ou végétal. Aérien ou minéral. J'ai tout pris en pleine poire à coup de petit traits. J'avais les cheveux qui volaient et j'étais trempé de la tête aux pieds. Parfois des cases, parfois pas, un gaufrier, un dessin pleine page, des médaillons, la mise en planche et du coup le rythme de lecture sont incroyables. Et ce sentiment qui vous colle aux basques d'être différent, seul, mais tout de même noyé dans la masse, dans la nasse. Ça fini forcément chez le psy. Pour moi aussi ces Julys ont été les bribes de souvenirs d'enfance (en Bretagne), sur la côte ou à la campagne. Un très grand, traits petits, Nylso. |
| NDZ, 24.09.2024 à 9:47 | 378913 |
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Comment on se rend compte qu'une bullenote, c'est avant tout un témoignage du plaisir de lecture et non pas un indice de la qualité artistique ou narrative d'un livre.
Sur le papier, on a grosso-modo le même projet : on raconte un moment-clé de création ayant conduit à une oeuvre majeure (de la culture pop) tout en recréant l'effervescence de l' << époque >>, tout en décrivant le microcosme et les échanges entre de futures légendes.
Bon, j'exagère un peu.
Dans le premier, c'est la description de ces quelques années où Lucas a créé l'oeuvre majeure qui pose sa carrière, un genre, une religion (?), une machine à cash.
Dans le second, les auteurs focalisent sur ces quelques années où Magne a créé un lieu où des légendes de la musique sont venues enregistrer, se sont croisées (et plus si affinités), mais on a aussi un récit sur une Oeuvre, un parcours, un artiste...
Alors, les deux livres ont des qualités et des défauts.
Pour celui sur Lucas, on a parfois l'impression d'être le nez dans les comptes, et seulement. Le dessin s'apparente à la famille Vivès époque Polina, pas transcendant. Le récit et un peu plan-plan linéaire. Il y a du name-droping sans arrêt, du producteur, au réalisateur en passant par les acteurs, directeur photo, compositeur, etc. Mais il y a les séquences qui montrent les relations, interactions et amitiés entre jeunes loups/futures légendes du Cinéma, et on a l'impression d'être témoins de quelque chose qui se passe, et c'est agréable (et là on assiste à de vrais moments de l'Histoire du Cinéma américain avec des vrais bouts dedans). Et il y a un gros boulot de documentation, on fait donc confiance au récit quant à l'objectivité.
Pour celui sur Magne, on a rarement l'impression d'être le nez dans les comptes, mais quand-même un peu trop ? Le dessin s'apparente à du Bamboo x Blain car l'auteur a voulu proposer quelque chose de plus lâché que pour sa production jeunesse, ça ne marche pas trop. Mais il y a des collages de documents, des photos, des articles de journaux, le patchwork est vivifiant. Le récit n'est pas linéaire, ouf, et intègre des moments de texte uniquement pour ce qui est du passé de l'auteur (avant les studios). Malgré tout, on étouffe aussi sous le name-droping, du producteur de musique, du chanteur, du réalisateur de cinéma, en passant par les multi-casquettes poètes/chanteurs/comédiens/auteurs. Mais encore, les anecdotes nous permettent d'être témoins de quelque chose qui se passe, c'est très agréable (et là on assiste à de vrais moments de l'Histoire de l'Art populaire français avec des vrais bouts dedans). Et il y a un gros boulot de documentation, on fait donc confiance au récit quant à l'objectivité.
Bon, bah voilà. En non-fan de Star Wars, et n'étant pas expert-comptable, j'ai moins apprécié le premier. Le second, avec des incursions dans de la musique (pop, de film, classique, avant-gardiste), du théâtre, du cinéma, des arts graphiques (Sempé et les tableaux de Magne)... m'a plus plu. Les deux sont toutefois à lire pour se faire une culture rapide sur les sujets, sans avoir à se farder un "documentaire BD" insipide et sans âme. Là, on a au moins deux oeuvres avec un poil de caractère. Comme le camembert. |
| | | | Le premier est assez vertigineux (sacrée somme d'info), le second ne fonctionne pas forcément aussi bien. Citer toutes les écritures sans vraiment approfondir peut être frustrant mais ça reste une expérience intéressante. |
| Mael, 31.07.2024 à 14:34 | 378822 |
| | | Je m'attendais à des dessins anecdotiques et sympathiques, comme à la grande époque des blogs BD, mais voici que se tissent des récits, des relations qui évoluent, se brisent, de nouvelles géographies, à travers chacun des objets choisis (quasi aucun humain, et toujours de très loin). J'avais a priori positif car j'aimais bien son egozine, mais j'ai été surpris de tomber sur une véritable bande dessinée, même fragmentée. 3 objets. |
| Mael, 20.07.2024 à 8:45 | 378809 |
| | | Ce livre m'a fait de l'oeil à la sortie, j'aimais sa couv, son titre, son format un peu grand, j'ai eu beaucoup d'idées en vrac sur ce qu'il pouvait contenir. J'ai eu l'occasion de le lire, c'st sans surprise une histoire suivant un chasseur de ptérodactyle et son frère (qui lui monte la garde) dans un monde terrorisé par ces bêtes, mais peut-être n'en reste-t-il plus qu'un à abattre pour en finir. Ce qui nous emmène dans une sorte de moby Dick aérien.
Le dessin est très beau, assez jeté, très expressif, mais je ne vois pas trop en quoi un tel format était nécessaire. Le récit se centre en réalité sur la relation entre le frère héroïque et celui qui reste au sol, deux irlandais qui rêvent de gloire. J'ai été pris par l'univers comme par cette intrigue familiale mais je n'ai rien compris à la fin, très ouverte volontairement j'imagine mais enfin il aurait manqué un livret que ça aurait été pareil pour moi. Petite déception là-dessus et ça se lit vraiment très vite. 3 harpons.
Prix du patrimoine l'an dernier, intéressant cette autobiographie à peine romancée d'un Japonais à San Francisco avec ses amis. On y découvre la communauté japonaise du début 20e (1904-1924) avec les difficultés économiques inhérentes, la manière dont un racisme anti-chinois, puis anti-japonais, se développe, un patriotisme contrarié, etc. L'aspect bilingue est sympathique également, une vraie oeuvre d'altérité, qui est restée étonnament inconnue durant presqu'un siècle alors qu'il s'agit d'une des premières autobios. C'est bien réalisé, quelques codes mal maitrisés mais globalement inventif, et un dessin qui évoque de manière surprenante Hergé (ou, sans doute en réalité plutôt des strip à la McManus). Après tout n'est pas passionnant mais c'est vraiment intéressant et l'édition est chouette, un beau travail pour une toute petite maison d'édition, qui a mérité son prix du patrimoine même si j'étais fâché que ce ne soit pas Imagex. Quatre japonais, forcément. |
| crepp, 17.06.2024 à 12:17 | 378749 |
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Encore une fois un bel album d'Hippolyte. Ici il est reporter envoyé à bord de l'Ocean Viking pour SOS Méditerranée (période fin covid).
C'est bien construit, bien raconté, touchant, beau, cynique et bien entendu politique.
4 gilets de sauvetage
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| Mael, 04.06.2024 à 16:52 | 378738 |
| | | J’aime beaucoup Tirabosco en noir et blanc, moins en couleur, mais ça reste joli. Je me méfais de ce récit écolo-animaliste de science fiction, souvenir du « femme sauvage », très beau mais très défaitiste et assez déprimant. C’est tout l’inverse ici, si les humains se sont autodétruit sur Terre et que les animaux ont pris le contrôle, le retour d’humains cherchant à conquérir à nouveau la Terre et la réaction d’une petite hyène est traité de très belle manière. Le scénario navigue intelligement entre cette méfiance envers la nature de l’homme, le droit à la rédemption, le rapport à la nature et « l’homme dénaturé » de Vercors, le fait de porter le poids des fautes de ses parents, etc. C’est un récit étonnant positif sans être naïf, j’ai été très heureux de le lire et ait été surpris, je vais le relire tiens. Quatre oreilles touffues.
J’ai vu la seule autre note, d’Herbv, une étoile. Je comprends assez, c’est une BD documentaire sur la mise en concurrence de la SNCF. C’est très chargé en données, en texte, la plus value BD est assez faible d’autant que le dessin lâché fait un peu bâclé dans un cadre où on attend un peu de précision. J’y ai appris des choses mais j’ai l’impression que j’aurai été plus vite en lisant un bon article de Médiapart. J’ai trouvé sympathique le rapport au grand-père cheminot qui met un peu d’intime dans tout ça, mais ça ne suffit pas à incarner je trouve, ça reste un doc synthétisant des arguments solides avec un positionnement clair. Deux wagons.
Je n’avais pas vu ce Sfar, dans la masse qu’il produit, ce sont des dessins humoristiques sur Paris post confinement, à la Sempé et Quentin Blake, à qui est dédié le livre. Je trouve ça beau, indiscutablement, mais c’est plus qu’anecdotique, voire un peu réac parfois, sans être ignoble. Très dispensable. Une tâche d’aquarelle.
Quel pensum. La bible illustrée, bon. Et le gros paquet de notes. Bon. J’ai vu que 23 prostituées allait être adapté au cinéma, quelle idée étrange aussi. J’avais bien aimé Louis Riel je crois, principalement pour le sujet, je ne suis pas sur d’aimer Chester Brown en fait. Mais j’aime bien les récits bibliques alors deux homélies, une et demi si c’était possible.
Trouvé à la bibliothèque, étonnante cette série des 60’s qui mêle des ses héros à d’autres héros de comic strip, une BD très méta qui s’amuse du contexte, des vieilles séries et héros qui ont eu du succès et veulent en ravoir, de jeu sur les différents outils de la bande dessinée (les bulles, les ponctuations…). Et parfois quelques BD sur la politique américaine ou des blagues sexistes sur les épouses. Ça gâche un peu l’ensemble, les notes du traducteurs ne sont pas idéales non plus, elles posent parfois des éléments qui ne clarifient pas forcément l’enjeu du strip (certes expliquer une blague ce n’est pas très bon signe mais dans des choses très liées à l’actualité). J’ai quand même apprécié et été surpris, les croisement de strips (Peanuts, Krazy Kat, Alice de Tenniel, des vieilles BD oubliées) sont réussis, un bon trois cases !
Alors ça c’est amusant car le dessin, très léché et peinturé, ne m’attirait pas, curieusement il fonctionne en restant lisible et capable de mouvement. L’histoire de Velhmann est à la fois aventureuse et drôle, réussi un conte un peu grinçant mais malin, et avec des rebonds, j’ai bien aimé. Trois échalotes.
Boubelicquot, de Matthias Le Bihan, collection Kim chez Cornélius. Une étrange histoire de fleurs et de lapin tueur, un dessin tordu qui m’évoque Mike Diana, un très jeune auteur, plutôt intéressant. C’est très intriguant en tous cas. 3 pétales de marguerite. |
| | | | Je ne vois pas en bullebase l'excellent livre de Salomé Lahoche paru chez Exemplaire, ai-je mal cherché ? |
| | | | Pas mauvais mais franchement chiant. Très très très bavard. Du quasi monologue posé sur des plans large (il n'y a aucun découpage, on est juste dans du gauffrier trois bandes avec juste une case panoramique par bande).
Bref, aucun rythme.
Le dessin n'est pas mal, les couleurs sont belles (enfin la gamme colorée). Tout ça est honnête et, si on est passionné de Wim Wenders et de cinéma, on trouvera peut être son bonheur.
En revanche, si on aime la bd, on passe son chemin et on va plutôt lire le très chouette livre de Caroline Lavergne, talentueuse autrice Quebecoise qui suit un tournage à petit budget dans une ville canadienne du bout du monde.
LE FILM DE SARAH
Une chouette découverte du dernier angoulême. |
| e m, 14.05.2024 à 22:26 | 378722 |
| | | Mmmh... Martin Handford le créateur de Charly est anglais. Je suis sûr qu'il a copié Tom-Tom !
Les anglais sont toujours jaloux de la grande classe française :))
C'est trop loin les années 90, je n'ai pas grand souvenir de la mode de cette époque, mais je veux bien croire qu'on pouvait facilement trouver ce genre de pull à rayures.
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| | | | Coïncidence, évidemment. Charlie est d'ailleurs 10 ans plus jeune que Tom-Tom.
Un pull assez intemporel (il est crédible : on pouvait facilement en avoir un dans les années 1980, 1990 et même après), mais qui ne fait néanmoins pas très 1970. Les autrices étaient en avance sur leur temps... |
| e m, 12.05.2024 à 12:53 | 378719 |
| | | Tom-Tom et Nana...
Relu quelques un des premiers tomes.
Ces histoires farfelues, ces personnages marrants et attachants, les bêtises des enfants, et surtout ce dessin avec son côté un peu maladroit qui confère énormément de charme à ces petites histoires.
Série que je lisais autrefois dans J'aime Lire, et que j'adorais. Et longtemps plus tard, je m'aperçois que ça me plaît toujours autant !
5 pull à rayures rouges et blanches
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Tiens, Où est Charlie et Tom-Tom ont le même pull à rayures. Coïncidence...? |
| e m, 07.04.2024 à 22:35 | 378698 |
| | | Modeste et Pompon...
Je découvre cette série créée par Franquin, il y a très longtemps.
Des gags en une planche, jamais hilarants, mais souvent amusants. Le cadre des années 50 (60 ?) confère beaucoup de charme à cet album, je pense que c'est ce qui m'a principalement plu.
Et Pompon est toute mimi avec ses deux pompons.
4 inventions
Les Légendaires #1...
Enfant, ça m'aurait éventuellement plu. Quelques années plus tard, je n'y trouve pas une seule chose qui me plaise. Dessin typé manga mais façon franco-belge, humour qui ne m'amuse pas du tout, histoire qui ne m'intéresse pas... Ce n'est pas foncièrement mauvais, juste sur ça n'est pas pour moi. Je m'arrête à ce premier tome.
1 épée magique
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| crepp, 02.04.2024 à 17:30 | 378696 |
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Depuis sa sortie cet album me tentait, et c'est après avoir vu le "Oppenheimer" de Nolan que l'envie de le lire est revenue. J'ai profité de cette édition sortie pour Noel pour m'y plonger, et j'ai eu raison.
Pour être franc, le début m'a fait un peu peur sur son coté didactique, mais très vite, les auteurs ont réussi le challenge d'en faire plus qu'un album pédagogique. Quelle excellente idée de faire l'uranium un personnage. Graphiquement c'est efficace dans les personnages comme dans la description de différents sites.
Un gros pavé pas du tout rébarbatif, intéressant. Bref lecture enrichissante
4 explosions
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| Pierre, 19.03.2024 à 16:51 | 378685 |
| | | crepp : |
Plus classique en tout point que son précédent album, il n'empêche que cette relation père/fils m'a plus convaincu que "les rigoles" scénaristiquement parlant, car niveau dessin, les rigoles étaient vraiment épatant. Et sinon quelle couverture !!
4 étoiles |
Merci pour ce retour, j'hésitais à le lire (pas sûr de vouloir l'acheter, l'âge avançant, j'essaie de ne pas trop alourdir ma bibliothèque). |
| crepp, 19.03.2024 à 13:46 | 378682 |
| | |
Plus classique en tout point que son précédent album, il n'empêche que cette relation père/fils m'a plus convaincu que "les rigoles" scénaristiquement parlant, car niveau dessin, les rigoles étaient vraiment épatant. Et sinon quelle couverture !!
4 étoiles |
| e m, 04.03.2024 à 23:14 | 378658 |
| | | Relecture de quelques Spirou & Fantasio.
Un peu dans le désordres, pour comparer les différentes époques et auteurs.
Y a-t-il un sorcier à Champignac...
Un de mes préférés, plus je le relis, plus il me plaît. Paru il y a soixante ans (!) on a un petit aperçu d'une époque totalement révolue, ça se passe à la campagne, et ça donne beaucoup de charme à cet album.
Je n'avais jamais remarqué lors des précédentes lectures, qu'il n'y a aucun répit, tout tout s'enchaîne très rapidement, on ne s'ennuie jamais.
Et le comte qui participe à des épreuves sportives en étant complètement dopé... Ahaha sacré Pacôme !
5 lapins
Spirou et les héritiers...
Pareil que le précédent (même si j'y trouve moins de charme).
Le côté naïf est aussi amusant. Fantasio qui postule pour un poste de pilote automobile et qui est immédiatement engagé (!)
Spirou et Fantasio qui partent à la chasse pour rapporter un animal d'Amérique et le faire enfermer dans un zoo, on pourra trouver ça surprenant aujourd'hui.
À noter la première apparition du méchant cousin Zantafio.
La mauvaise tête...
Le ressort de l'intrigue basé sur le coup du masque à l'effigie de Fantasio est complètement improbable, il y a des facilités (comment le commissaire peut-il arriver à la ville de l'étape delà course en même temps que Spirou ?!) mais on dira que pour l'époque ça passe encore.
Et puis dans cet album il y a l'hilaritante course de vélo. Et rien que pour cette scène ça vaut le coup.
4 vélos
Luna Fatale...
Tome et Janry ont tout compris à Spirou.
Humour, aventure, dessin, couleurs... J'adore leurs albums, qui sont parmi les tout meilleurs. Le gros point faible de leurs albums, c'est la pagination. 46 planches c'est vraiment trop court.
Luna Fatale était mon préféré, mais à la relecture je m'aperçois qu'il est un peu bancal : les Italiens sont-ils amoureux de la chinoise, alors que l'originale c'est la fille de leur chef. Comment est-ce possible qu'aucun ne s'en soit rendu compte ...?
Et toute première scène, pourquoi le mec s'évanouit-il alors que le rideau n'est pas encore baissé....?
4 lunettes
Kodo le tyran...
Je ne suis pas vraiment fan des albums de Fournier. L'humour ne m'amuse pas, et il y a un petit truc dans le dessin qui ne me plaît pas vraiment. Sans trop savoir quoi.
Donc un album sans plus, que je ne relirai probablement pas avant très longtemps.
3 pigeons |
| | | | En voilà un bouquin étrange. Ce n'est pas bon, hein. Mais, il y a un truc. On a envie d'être magnanime (sans jeu de mot). Pourquoi ? Parce qu'il y a une vraie volonté d'expliquer le foot. L'origine, la pratique, les compétitions, les joueurs célèbres, etc.
Ça y est, je sais : on ne sent pas de cynisme. |
| | | | e m : | Delaf aurait écrit ses gags à l'aide d'une IA ? |
Je ne sais pas, mais sa méthode de travail est celle d'une IA; séquençage, désossage et classement par thèmes et forme des échantillons, puis réarrangement. |
| e m, 01.01.2024 à 17:51 | 378174 |
| | | lanjingling : | Je ne connais personne qui l'ait lu et pas apprécié (à la différence du Gaston de Delaf...) |
Je ne connais personne qui l'ait lu, mais moi je vais bientôt le relire ^^
Izneo c'est bien pour découvrir des BD, mais je préfère quand même un vrai livre papier.
(D'autant plus que le lecteur Izneo est toujours aussi peu ergonomique)
lanjingling : | Excellent témoignage des limites actuelles de l'utilisation de l'IA dans la création. (Parce qu'il faut bien reconnaitre que c'est à ça que se résume la méthode de séquençage de l'auteur).
|
Delaf aurait écrit ses gags à l'aide d'une IA ? |
| e m, 01.01.2024 à 17:51 | 378173 |
| | | lanjingling : | Je ne connais personne qui l'ait lu et pas apprécié (à la différence du Gaston de Delaf...) |
Je ne connais personne qui l'ait lu, mais moi je vais bientôt le relire ^^
Izneo c'est bien pour découvrir des BD, mais je préfère quand même un vrai livre papier.
(D'autant plus que le lecteur Izneo est toujours aussi peu ergonomique)
lanjingling : | Excellent témoignage des limites actuelles de l'utilisation de l'IA dans la création. (Parce qu'il faut bien reconnaitre que c'est à ça que se résume la méthode de séquençage de l'auteur).
|
Delaf aurait écrit ses gags à l'aide d'une IA ? |
| Mael, 01.01.2024 à 12:24 | 378171 |
| | | lanjingling : | Herbv : | Comme le Gaston de Franqui |
Fran qui? |
Vincent. |
| | | | e m : | je viens de lire, et ensuite m'empresser d'acheter ceci, dans sa fort jolie édition Canal BD :
Furieuse...
Et j'ai adoré ! |
Je ne connais personne qui l'ait lu et pas apprécié (à la différence du Gaston de Delaf...)
Herbv : | Comme le Gaston de Franqui |
Fran qui?
Herbv : | En tout cas, j'approuve ton achat [du Delaf] car seules les ventes feront (un peu) taire les fanatiques de Saint Franquin... |
Je ne suis pas sûr que les admirateurs de Franquin soient sensibles à l'argument des ventes massives qui témoigneraient de la qualité d'une œuvre...
Excellent témoignage des limites actuelles de l'utilisation de l'IA dans la création. (Parce qu'il faut bien reconnaitre que c'est à ça que se résume la méthode de séquençage de l'auteur).
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| Herbv, 31.12.2023 à 16:19 | 378167 |
| | | e m : | Concernant les gags, je ne les ai pas trouvés très drôles, certains font sourire, mais ce n'est jamais hilarant. |
Comme le Gaston de Franqui, donc, qui n'a jamais été rigolo pour moi. Ennuyeux à lire, parfois un peu amusant. Seul le dessin était au dessus de la moyenne :)
En tout cas, j'approuve ton achat car seules les ventes feront (un peu) taire les fanatiques de Saint Franquin... |
| e m, 31.12.2023 à 16:08 | 378166 |
| | | Mael : | Fichtre, que cette couv est moche. |
Rassure-toi, ce n'est pas la pire... !
Curieuse série où se côtoient superbes et laides couvertures
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lanjingling : |
Vu qu'il s'est déjà vendu à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires, tu as gaché ton temps et ton argent, que tu aurais mieux employés à acheter un bouquin ou un auteur peu connu que tu apprécies pour le soutenir. |
Ahaha mais c'est que je l'avais acheté dès parution :D
J'espère que Delaf ne lit pas le forum des amis d'en face, parce que se faire dézinguer comme ça, pendant des mois, alors que l'album n'était même pas disponible... Force à lui !
Ça m'aura permis de relire quelques anciens albums, parce que j'avais tout de même envie de comparer. Et ça fonctionne toujours aussi bien !
Avec même des gags qui m'amusent même plus aujourd'hui qu'autrefois.
>> tu aurais mieux employés à acheter un bouquin ou un auteur peu connu que tu apprécies pour le soutenir
Et bien justement, je viens de lire, et ensuite m'empresser d'acheter ceci, dans sa fort jolie édition Canal BD :
Furieuse...
Et j'ai adoré !
Je l'avais plusieurs fois feuilleté en librairie, mais le design du personnage principal me rebutait systématiquement. Je ne comprends pas vraiment que le dessinateur ne lui ai pas fait de nez. D'autant plus que tous les autres personnage en sont dotés. Bizarre...
Mais on s'y habitue en quelques pages, l'histoire faisant qu'on oublie vite ce détail. Histoire rondement menée, par ailleurs, à travers une intéressante relecture de la légende d'Arthur et Merlin. Le dessin est très sympa, certains personnages ont des tronches et design pas possibles (magnifiques Claude et Conte !). L'atmosphère assez glauque et très réussi, et n'empêche pas beaucoup d'humour, assez subtil, mais bien marrant, tout au long de l'album. À cela on ajoute de très jolies planches, et des rebondissements (que je n'avais bien évident pas vu venir)... Et on obtient mon coup de cœur de cette année !
5 épées !
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| Mael, 31.12.2023 à 12:03 | 378161 |
| | | e m : | Thorgal #40...
Les auteurs, repreneurs de la serie, inventent une suite au tout premier cycle que constitue les deux premiers albums. Pourquoi pas.
Mais moi je n'aime pas cette idée. À l'époque de ma première lecture ça m'avait intrigué cette histoire de vaisseau spatial, dans qu'on en sache vraiment plus. Ça laissait la place à l'imagination... Et patatra, voilà qu'on vient tout casser en expliquant tout en détail. Pas content !
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Fichtre, que cette couv est moche. |
| | | | e m : |
Acheté surtout pour permettre à cet album de devenir un beau succès commercial |
Vu qu'il s'est déjà vendu à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires, tu as gaché ton temps et ton argent, que tu aurais mieux employés à acheter un bouquin ou un auteur peu connu que tu apprécies pour le soutenir.
e m : | et faire enrager encore plus les fanatiques adorateurs de Saint Franquin qui honnissent Dupuis et Delaf ^^ |
Pareil, tu n'avais pas besoin de l'acheter pour ça, il te suffisait de dire que tu l'avais lu et aimé. Perdre des sous pour ça...:)
e m : | Concernant les gags, je ne les ai pas trouvés très drôles, certains font sourire, mais ce n'est jamais hilarant. Ceux qui terminent sur un jeu de mot sont assez poussifs. |
Bien fait! Tu es puni pour avoir acheté cet album pour de mauvaises raisons plutôt que des bonnes (tu aimes ce que fait Delaf, tu aimes Gaston...) :) |
| e m, 30.12.2023 à 18:35 | 378157 |
| | | Hans #1 à 3...
Ça faisait longtemps que j'avais envie d'essayer, probablement parce que j'aime bien les couvertures de Rosinski, qui m'avaient toujours intriguées. C'est donc de la bonne vieille BD s-f des années 80, naïve et pleine de facilité. Ça m'a assez vite ennuyé, pas sûr d'avoir encore de lire la suite.
2 ou 1 mutants
Gaston #22... Par Delaf, d'après Franquin...
Bon. J'avais validé un long message, mais il n'a jamais été posté... Ça valait bien la peine de d'embêter, tiens.
Je reprends rapidement...
Acheté surtout pour permettre à cet album de devenir un beau succès commercial et faire enrager encore plus les fanatiques adorateurs de Saint Franquin qui honnissent Dupuis et Delaf ^^
Personnellement, Franquin je m'en fiche pas mal, et ça ne m'horripile pas que Gaston soit repris.
Concernant le dessin, Delaf fait du Franquin, et c'est même meilleur que l'affreux Gatson des fonds de tiroirs qui constituaient le tome 15 de la série originelle. (Il me semble que ça a été renumeroté par la suite...?)
Concernant les gags, je ne les ai pas trouvés très drôles, certains font sourire, mais ce n'est jamais hilarant. Ceux qui terminent sur un jeu de mot sont assez poussifs. À se demander si Delaf ne serait pas parti de la chute pour construire son gag.
J'ai trouvé ça d'ailleurs si étonnant tous ces jeux de mots que je m'en suis allée relire quelques anciens albums. Et, surprise, Franquin aussi faisait des jeux de mots !
Je ne l'avais jamais remarqué, c'était donc plus finement mené.
Mais il s'agit d'un premier album, avec toute la pression qu'on peut imaginer. Delaf s'en sort honorablement.
3 mouettes
Thorgal #40...
Les auteurs, repreneurs de la serie, inventent une suite au tout premier cycle que constitue les deux premiers albums. Pourquoi pas.
Mais moi je n'aime pas cette idée. À l'époque de ma première lecture ça m'avait intrigué cette histoire de vaisseau spatial, dans qu'on en sache vraiment plus. Ça laissait la place à l'imagination... Et patatra, voilà qu'on vient tout casser en expliquant tout en détail. Pas content !
1 motoneige
(Parce que Thorgal, le Viking, sait faire du motoneige ! Ahaha)
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| NDZ, 14.12.2023 à 9:15 | 378098 |
| | | Anoeta : | PS : t'as de la place sur la première place de ton classement |
Pssst, oui mais je dois lire le Neaud et je le sens très très bien. Bon, ok, je suis un peu influençable et j'ai regardé la copie de mes petits camarades... mais j'ai confiance. |
| Anoeta, 13.12.2023 à 21:58 | 378097 |
| | | NDZ : | Derrière son aspect Barton Fink-like, on a une vrai originalité du récit, des personnages pas (trop) stéréotypés, la lecture est fluide et le pavé vite consommé. Signe que l'on ne s'ennuie pas. Une de mes belles lectures de l'année. |
Je ne voyais pas de quoi tu voulais parler et je me suis rendu compte que je confondais Barton Fink et Miller's crossing. Ma vision du premier remontant à près de 20 ans, tu me donnes envie de me le refaire.
PS : t'as de la place sur la première place de ton classement |
| Anoeta, 13.12.2023 à 21:51 | 378096 |
| | | NDZ : | Il y a des hauts et il y a des bas dans ce Monica. Des séquences sont magiques, magnifiques. Certains passages sont con-convenus, bancals. Clowes au milieu de sa forme.
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Le problème c'est qu j'ai l'impression d'avoir un condensé de ce qu'a fait Clowes jusqu'à maintenant mais en moins bien.
Pour le côté hommage aux différentes BD, je lui préfère Ice Haven.
Pour les persos barrés et l'obsession complotiste, on est des coudées en dessous de "Comme un gant de velour pris ans la fonte" (sans parler du dessin).
Et si l'on considère les histoires indépendamment les unes des autres, et bien Caricature me semble bien plus convaincant.
Quand on lit le final on se dit que Clowes est un peu en roue libre quand même. |
| NDZ, 13.12.2023 à 14:15 | 378092 |
| | | Il y a des hauts et il y a des bas dans ce Monica. Des séquences sont magiques, magnifiques. Certains passages sont con-convenus, bancals. Clowes au milieu de sa forme.
Dédale descend un poil de son piédestal, là où les deux premiers suintaient la misère affective et la frustration sexuelle et artistique, où la fascination puérile et malsaine pour la SF/horreur de série A, B ou Z ajoutait une dimension poisseuse (et marquait le prolongement logique de la trilogie TOXIC), on termine la série sur un teenage movie tartiné des fantasmes d'un puceau autour de l'homosexualité féminine... dommage, il y a de chouettes passages et Burns a toujours des bonnes antennes pour sentir les young adults. Habituellement.
Derrière son aspect Barton Fink-like, on a une vrai originalité du récit, des personnages pas (trop) stéréotypés, la lecture est fluide et le pavé vite consommé. Signe que l'on ne s'ennuie pas. Une de mes belles lectures de l'année.
Derrière son aspect Las Vegas Parano-like (non, là c'est juste pour rire, c'est pas trop le style... quoique), on a un chouette livre qui désarçonne à chaque double planche, qui nous perd puis nous remet en selle. Très perturbant, limite décousu, tout en étant passionant. Une réussite.
En lisant cela, vous comprendrez pourquoi mes "valeurs sûres" que je voyais déjà haut dans les bulledors à l'annonce de la publication de leurs livres ne sont pas dans ma short-list des bulled'ors... et comment les deux derniers, petits outsiders, eux, s'y retrouvent. |
| NDZ, 13.12.2023 à 13:54 | 378091 |
| | | Alors je vous étonne avec ces lectures pointues... las, lorsque je finis ma journée de lectures professionnelles, je prends tout ce qui traîne, tout. Ce que les enfants laissent traîner, en l'occurence. Je m'adresse donc aux parents de jeunes enfants et aux libraires/bibliothécaires plutôt qu'aux lecteurs pointus, pertinents, érudits et exigeants que vous êtes.
Le Manoir, ma fille était ultra-fan des romans, par une des références de littérature jeunesse, qui plus est, une voisine, quasi. Hum, ce spin-off censé (?) donner l'envie de se mettre aux romans n'est pas très bien fichu. Conclusion, faites lire les romans à vos (nos) enfants.
Enquête au collège, c'est une adaptation, là aussi on devine l'envie de faire marche-pied vers la série de romans (excellents). Hé bien, ça n'est pas très bien fichu. Seul point fort, la "mise en son" via les onomatopées, qui met une ambiance et a faire rire mon petit dernier aux éclats sur une des séquences. Une. Ça ne pèse pas lourd. Conclusion, faites lire les romans à vos (nos) enfants. |
| crepp, 11.12.2023 à 21:19 | 378087 |
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«?Personne ne sait à quoi a ressemblé la dernière journée de cet homme qui s’appelait Howard Phillips Lovecraft. Personne ne sait, sauf moi. Car moi, j’y étais. J’y étais et je vais tout vous raconter.?»
Vous allez me dire encore un truc sur Lovecraft ? Oui c'est vrai, mais un truc vraiment chouette alors.
Déjà il faut se souvenir que je ne suis pas un fan de l'écrivain, s'il est venu à moi c'est à cause d'amis, ce saupoudrage de ses univers dans les discussions avec eux, les parties de jeux de plateaux et bien sur de JDR, c'est grâce/à cause d'eux.
Les deux auteurs ont décidé de nous raconter Lovecraft en sa dernière journée de vie, c'est la sur son lit d'hôpital, en combattant contre le cancer, qu'arrive un homme "Randolph Carter" que tous les lecteurs de Lovecraft reconnaitront. Et c'est par l'intermédiaire de ce "double" que le lecteur va parcourir la psyché de l'écrivain. La construction est surprenante et haletante, quant au trait de Jakub Rebelka, il nous emporte tout simplement, le seul pour le moment en BD à mes yeux qui a réussit cela sur Lovecraft avant lui, fut Alberto Breccia (c'est dire le compliment).
Il y a un plaisir de voir Lovecraft échanger avec des personnes connues, qui l'ont influencé, et que lui même va influencer. Il faut être franc tout de même c'est énormément référencé, mais sans perdre à aucun moment un néophyte.
Vous ajoutez à cela un beau travail des éditions 404, qui offrent un bel écrin à cette vision.
Vous obtenez quelque chose d'hallucinant.
4 Azathoth |
| | | | Un peu repetitif, et ca part un peu dans tous les sens, mais les personnages et situations sont truculents, l'histoire est foutraque a souhaits, et je suis gre a l'auteur d'avoir aborde de front dans la presse enfantine de lafin des annees 70 tant la corruption politique que celle des medias et du sport avec un humour henaurme. Il aurait eu pleinement sa place dans le Fluide glacial de la grande epoque si celui-ci avait publie des histoires (a suivre), mais dans Spirou, cela a eu plus d'impact. Et graphiquement il y a un aspect Wasterlain en plus pesant (il fait le lien entre ce dernier et le premier Fournier) mais cela va bien avec ce dont il traite. |
| NDZ, 20.09.2023 à 16:04 | 377816 |
| | | Dans ma liste également, typiquement ce qui me fait rire. Et Gosselin, c'est incontournable. |
| chrisB, 20.09.2023 à 14:21 | 377814 |
| | | Mael : | Thomas Gosselin est un des auteurs les plus intéressants de ces dernières années. Errata est un petit livre discret, qui risque de passer inaperçu.
Comme toujours il utilise son trait assez classique, usant d'outils formels très reconnus de la BD (bulles, cases, apparence de récit...) mais il le détourne en passant énormément par le fragment, le déplacement, le jeu avec le lecteur.
Ce petit opuscule vraiment pas cher (6€ pour 40 pages) fonctionne sur ce principe, un concept assez simple et déployé, et s'est avéré très réjouissant.
Il s'appelle donc Errata et c'est un recueil de faux errata, ces corrections apportées, souvent sur une feuille volante, à des ouvrages. Ici de nombreuses cases éparses, parfois des errata d'erratum, qui vont corriger un dialogue, un dessin, intercaler une case entre deux... sans que l'on ait la bande dessinée d'origine (qui n'existe sans doute pas).
Petit jeu supplémentaire, en page 13 une feuille volante se veut l'erratum de la page 13 de ce livre-même, accentuant le flou (c'est d'ailleurs la seule page où la mention « erratum » est inscrite).
Bien sûr c'est d'abord conceptuel, mais ça se lit réellement bien et ça tient la route sur la durée (ce qui parfois être le problème avec du conceptuel), 41 images donc sur 40 pages, et des erreurs qui construisent de nouveaux récits.
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Acheté et lu suite à ta reco, c'est effectivement très bien ! |
| Mael, 13.09.2023 à 14:22 | 377794 |
| | | Un vrai coup de coeur, EMG continue le fragmentaire, avec une narration de plus en plus tranchées et l'axe graphique logiciel d'archi déjà utilisé dans deux beaux livres. J'ai été perdu au début mais le récit se recroise, retombe sur ses pattes, interroge beaucoup de chose. Je suis vraiment enthousiaste même s'il faut que je me pose pour écrire plus précisément dessus ! |
| crepp, 07.09.2023 à 10:23 | 377782 |
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Oui c'est un album indépendant, mais on retrouve quand même des personnages tirés du "Dieu vagabond", donc pour un lien plus fort entre les personnages, mieux vaut lire le précèdent avant.
Sans atteindre la force du premier opus, ce fils de Pan plonge tout de même dans une belle quête, même si certains des nouveaux personnages sont moins intéressants. J'ai beaucoup pensé à Gaiman et à son "American Gods" dans cet album de Fabrizio Dori.
Un plaisir d'être dans cet univers.
4 étoiles
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| | | | Objectif Pub, version 2022. Un bouquin au titre mal choisi. Ce n'est ni la suite, ni vraiment la version revue, ni la version augmentée du premier Objectif Pub de 1986. Et en se réclamant de ce premier ouvrage, ce nouvel opus place la barre haute. Un peu trop haute.
Pour qui découvrirait le thème par cet ouvrage, celui-ci peut paraître généreux. Pour ceux qui comme moi l'ont déjà bien exploré, l'enthousiasme est moins généralisé.
C'est un beau format à l'italienne ? A notre époque, sans doute. Mais il est franchement plus petit que le premier du nom. De fait, bien des extraits ou planches, le plus souvent à la française, sont illisibles. Le format à l'italienne ne donne pas l'impression d'être nécessaire, du moins n'est-il pas exploité, du moins parait-il être une contrainte.
Alain Lachartre le regrette en fin de livre, mais en 2022, point de Tintin ou d'Astérix, point d'Uderzo, point de Moebius. Et le lecteur le regrette aussi.
Tout est négatif, alors ? Mais non ! Découvrir les gags d'O'Galop avec le Bibendum, c'est bien. Découvrir une curiosité comme ce gag-pub de Solé dans les années 1970, dessiné avec son trait habituel pour les magazines à destination des hommes, mais avec une ligne plus claire pour ceux à destination des femmes. Il y a l'ange Saint-Marc dont je serais curieux de lire une des aventures en entier. Et il y a quelques auteurs modernes (avouons que Marion Fayolle est convaincante)
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| Mael, 05.09.2023 à 8:02 | 377775 |
| | | Thomas Gosselin est un des auteurs les plus intéressants de ces dernières années. Errata est un petit livre discret, qui risque de passer inaperçu.
Comme toujours il utilise son trait assez classique, usant d'outils formels très reconnus de la BD (bulles, cases, apparence de récit...) mais il le détourne en passant énormément par le fragment, le déplacement, le jeu avec le lecteur.
Ce petit opuscule vraiment pas cher (6€ pour 40 pages) fonctionne sur ce principe, un concept assez simple et déployé, et s'est avéré très réjouissant.
Il s'appelle donc Errata et c'est un recueil de faux errata, ces corrections apportées, souvent sur une feuille volante, à des ouvrages. Ici de nombreuses cases éparses, parfois des errata d'erratum, qui vont corriger un dialogue, un dessin, intercaler une case entre deux... sans que l'on ait la bande dessinée d'origine (qui n'existe sans doute pas).
Petit jeu supplémentaire, en page 13 une feuille volante se veut l'erratum de la page 13 de ce livre-même, accentuant le flou (c'est d'ailleurs la seule page où la mention « erratum » est inscrite).
Bien sûr c'est d'abord conceptuel, mais ça se lit réellement bien et ça tient la route sur la durée (ce qui parfois être le problème avec du conceptuel), 41 images donc sur 40 pages, et des erreurs qui construisent de nouveaux récits.
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| e m, 03.09.2023 à 9:07 | 377763 |
| | | Aussi lu plusieurs tomes de Marshal Bass...
(Ça ne crée pas le lien vers le forum avec la petite vignette quand je clique depuis la fiche de la série)
Un petit moment que cette série me faisait de l'oeil, je profite d'une envie récente de lire du western pour m'y mettre.
Une série qui ne m'intéressait pas auparavant, la faute au dessin de Kordey que je trouvais moche, voire même repoussant. (Une machine ce Kordey, qui arrive sorirt plusieurs albums par an !). Ceci probablement aidé par des couleurs criardes qui ne me plaisaient pas non plus.
Finalement j'avais tort. Ça ne devait pas être tout beau et rose à l'époque, et ce dessin rend parfaitement l'atmosphère lourde et poisseuse. Et j'oserais même dire qu'il me plaît bien maintenant le dessin de Kordey. Comme quoi...
Les scénarios sont intéressants, chaque fois différents, c'est pas manichéen du tout, les personnages, y compris le principal, ont tous un côté bien pourri.
J'oubliai de préciser qu'il s'agit d'une livre adaptation de la vie du premier marshal noir des USA.
Et les couvertures sont très jolies, notamment celle du tome 4.
4 balles... |
| e m, 03.09.2023 à 0:38 | 377762 |
| | | L'animateur...
Par le dessinateur du Donjon Monsters Les Poupouts papillonneurs mais dans un style de dessin plutôt différent.
Histoire assez touchante où l'auteur raconte la fin de vie de son père. On apprend au passage des petits trucs sur l'animation et sur la vie en Argentine d'il y a quelques années (ça ne fait pas rêver)
Album qui semble être passé inaperçu, c'est dommage. D'autant plus pour l'auteur qui est éminemment sympathique.
4 pubs...
Conan le Cimmérien #2 + #5...
Pas vraiment convaincu par ces deux albums. Les scénarios sont trop légers et me laissent une bizarre impression que rien ne se passe alors qu'il s'y déroule moult péripéties. Peut-être parce que tout s'enchaîne trop rapidement...?
Je n'ai jamais lu les nouvelles dont ces albums sont issus, j'ignore donc si cette impression est due au matériau de base.
Je lirai probablement les autres albums de la série si l'occasion se présente, mais ça ne me donne pas envie de les acheter.
Côté dessin, une préférence pour le #2 parce que j'aime bien le style de P.Allary.
3 épées...
Ekhö (quelques tomes)....
Je m'aperçois au passage que j'avais déjà lu les deux premiers, et n'en avais gardé aucun souvenir. Ça confirme mon impression lors de cette lecture, vite lu vite oublié, mais moment de lecture plutôt sympa. Ça ne cherche pas à se prendre au sérieux, c'est fun, et c'est très bien comme ça pour se détendre de temps en temps. Et j'aime beaucoup les couleurs et le dessin.
3 tasses de thé...
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| Pierre, 21.08.2023 à 12:12 | 377743 |
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Fan de Jimi Hendrix à l'adolescence et jusqu'au début de l'âge adulte, j'avoue ne jamais m'être beaucoup intéressé à sa biographie, et moins encore à sa vie antérieure à 1966, les débuts de son succès immense. La lecture de ce biopic répare cette lacune.
C'est très informatif et synthétique; présentée ainsi, cette vie est d'une tristesse infinie, du mélo pour de vrai (avec son lot de misère, violences familiales, alcoolisme, racisme, errance, incompréhension ...). Cependant, si l'amateur de musique peut y trouver son compte, le lecteur de bande dessinée passionné par Mezzo ne peut que rester circonspect devant le résultat graphique et la mise en page de cette biographie. En dépit de quelques tentatives de visions allégoriques ou fantasmatiques, c'est très froid, pas de vibration, on n'y entend aucune note de musique, on n'y décèle pas non plus la passion du jeune guitariste qui devait l'avoir transcendé dans cette vie de misère et qui semble constamment bringuebalé par les évènement chaotiques de sa vie, sans en être l'acteur. Ce refus de la psychologie est sans doute un parti pris des auteurs (à la JP Manchette), et il en résulte une absence d'empathie pour le sujet qui est pour moi un échec compte tenu de l'objet du livre même. Il y a quelques années j'avais feuilleté Love in vain et avait renoncé à le lire, sans doute car je pressentais les mêmes travers. Il faudrait certainement à Mezzo retrouver un Pirus pour mettre en valeur son talent graphique sur des imaginaires forts, plutôt que de se perdre dans ces illustrations désincarnées et ennuyeuses. |
| Mael, 20.08.2023 à 19:51 | 377738 |
| | | Mael : | "Le 12 août achète un livre québécois" proclame donc le milieu culturel québécois.
Il s'avère qu'à un jour près je me suis plié à la consigne, franchement par obligation et non par intérêt pour les bouquins, des plagiats d'Astérix fait pour plaire au public québécois, mal dessiné, mais un peu recopié, collé aux passage à l'actu du pays : ainsi de l'expo universelle de 67 dans le T2.
Bon il y a un T3, je ne l'ai pas trouvé, et est-ce bien obligé ? |
Et bien c'est nul dis donc. |
| NDZ, 08.07.2023 à 23:43 | 377658 |
| | | beuzno : | chrisB : | Le PBE, Beuzno, coup de coeur et 4* sur cet album ?? j'ai du louper un truc, je l'ai trouvé quelconque :( |
Quelconque? c'est peut-être dû au classicisme du sujet : un enfant rêveur devient tortionnaire.
Pour ma part, j'ai trouvé le traitement intelligent et original et j'aime bien ce dessin griffé un peu agressif.
C'est un auteur rare que j'apprécie (voir la traversée des harengs)
J'avoue que j'ai un peu surnoté pour adoucir la sévérité de Gantois. |
C'est l'heure de la VAR ;)
Moi j'ai bien été embarqué et secoué par ce récit. Devenu criminel de guerre et tortionnaire, le héros conserve un semblant de santé mentale car il puise la force de perpétrer l'horreur dans le "talisman" confié par un vieux de la vieille. Certes, le récit est très linéaire et limite superficiel tant ça va vite (parfois-souvent une case/illustration par page), mais, comme dit par beuzno, le traitement graphique, ce trait qui fait gesticuler des pantins colorés d'un vert uniforme, a une certaine puissance évocatrice et un charme malsain efficace. L'enrobage (prologue et postface Shéhérazade) n'est là que pour ajouter du décalage et pour déstabiliser encore plus... Je dirais, dans les livres à lire de ces six premiers mois. |
| Mael, 03.06.2023 à 7:32 | 377564 |
| | | Léo Louis-Honoré, cofondateur des éditions Les Machines, est un des meilleurs auteurs humoristiques de sa génération. Il nous avait déjà séduits avec Lisa de la NASA, et voici qu’il revient cette fois avec un album jeunesse parfaitement réussi. Il n’est pas surprenant de voir Louis-Honoré dans ce registre, c’est un pilier de la revue Biscoto, auquel il participe sans discontinuer depuis le n° 31 (octobre 2015, et il y était apparu ponctuellement avant). Défenseur d’un humour de situation qui rebondit tous azimuts, il propose ici un recueil de plusieurs histoires parues dans le journal, agrémentées de récits inédits et d’une trame principale faisant le lien entre toutes.
Nous y suivons deux sœurs qui veulent partir en vacances avec leurs mamans mais, pas de chance, elles sont particulièrement occupées cet été-là. Ces dernières proposent alors à leurs filles, moyennement motivées, de partir faire un grand tour de la famille. Et de la famille, il y en a, et aux quatre coins du monde : après être allé voir papi Bouteille en Écosse, elles iront embrasser différents parents en Russie, en Égypte, en Alaska… du désert glacé aux mers de sable, en finissant au milieu de l’océan. Si cette famille fragmentée est déjà bien atypique, ce n’est pas la seule chose étrange. Entre les étonnants animaux semblant doués de raison et les aliens, les deux sœurs s’interrogent, mais continuent leur aventure à toute berzingue!
Si certains récits fonctionnent mieux que d’autres, on est admiratif de la manière dont le lien créé entre eux n’a rien d’artificiel: tout retombe de manière étonnante à la fin, jusqu’à un épisode bonus qu’on aurait pu penser créé pour ça (et pourtant publié de manière autonome dans le journal). Très drôles, les rebondissements apportent leur lot de rires, mais amènent aussi de véritables questionnements. L’enfant qui lira cela s’amusera tout en tentant de trouver la réponse à ces mystères… on lui souhaite bonne chance, car ça n’a rien d’évident !
Pour ne rien gâter, le trait de l’auteur est parfaitement adapté, mêlant une certaine tradition de la rondeur et des aplats de couleurs à un univers nettement plus contemporain. Une rupture subtile, un peu à la manière dont des modèles familiaux différents sont exposés, sans doctrine mais comme une évidence, tout simplement parce qu’ils existent. Une autre raison de noter ce livre comme un indispensable. |
| beuzno, 01.06.2023 à 22:17 | 377560 |
| | | chrisB : | Le PBE, Beuzno, coup de coeur et 4* sur cet album ?? j'ai du louper un truc, je l'ai trouvé quelconque :( |
Quelconque? c'est peut-être dû au classicisme du sujet : un enfant rêveur devient tortionnaire.
Pour ma part, j'ai trouvé le traitement intelligent et original et j'aime bien ce dessin griffé un peu agressif.
C'est un auteur rare que j'apprécie (voir la traversée des harengs)
J'avoue que j'ai un peu surnoté pour adoucir la sévérité de Gantois. |
| Pierre, 31.05.2023 à 21:06 | 377559 |
| | | chrisB : | Le temps file et je vois que je poste sur twitter mes lectures et pas ici (juste le notes pour le suivi), c'est moche :( |
Snif ! |
| chrisB, 31.05.2023 à 11:22 | 377556 |
| | | Le temps file et je vois que je poste sur twitter mes lectures et pas ici (juste le notes pour le suivi), c'est moche :( |
| NDZ, 30.05.2023 à 17:31 | 377555 |
| | | Ah, il est sur ma table de chevet... je te dirait aussi du coup ;) |
| chrisB, 30.05.2023 à 10:53 | 377554 |
| | | Le PBE, Beuzno, coup de coeur et 4* sur cet album ?? j'ai du louper un truc, je l'ai trouvé quelconque :( |
| Herbv, 30.05.2023 à 10:51 | 377553 |
| | | En parallèle à ma bullechronique consacrée à Contrition j'ai développé mon avis dans un billet WordPress (c'est dire si la BD m'a plu). D'ailleurs, cela faisait longtemps que je n'avais pas fait un billet WordPress sur une BD.
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| | | | Anoeta : | Allister Baudin : | Les amateurs des torsions à la Moscoso, les fous de la représentation du geste, ainsi que les écervelés fans de motos et autres avions devraient y trouver une matière inspirante. |
Tout comme Pierre, feuilleté mais reposé dans son bac chez mon libraire. Les graphismes m'ont attiré mais trop de rose plus ou moins fluo à mon goût. |
Oui, les couleurs sont marquées par le travail en riso d'origine, qui ne réussit pas toujours bien son passage à l'offset (au-delà de l'agacement que peut provoquer la riso, qui est déjà ultra-datée aujourd'hui, mais qui dans le cas de Westvind était utilisée de façon plutôt pertinente). C'est de toutes les façons un livre fascinant pour l'énergie qu'il communique, et on peut ne pas y être sensible du tout. |
| Anoeta, 22.05.2023 à 17:50 | 377540 |
| | | Allister Baudin : | Le meilleur livre de Lale Westvind sort enfin en France, sous une couverture moins réussie que celle de l'édition originale parue il y a trois ans (et que celle de l'édition espagnole, qui est d'ailleurs trouvable pour moins cher que l'édition française)... Bref, dans tous les cas, une bande dessinée à découvrir absolument, mieux vaut tard que jamais. Les amateurs des torsions à la Moscoso, les fous de la représentation du geste, ainsi que les écervelés fans de motos et autres avions devraient y trouver une matière inspirante. |
Tout comme Pierre, feuilleté mais reposé dans son bac chez mon libraire. Les graphismes m'ont attiré mais trop de rose plus ou moins fluo à mon goût. |
| Mael, 18.05.2023 à 11:33 | 377536 |
| | | On n'attrape pas les coudes avec du vinaigre. |
| | | | Carrément, l'autre, chez Cornélius ! Y'en a qui se mouchent pas du coude, comme on dit. |
| Mael, 17.05.2023 à 11:42 | 377533 |
| | | Il sort officiellement demain mais mon libraire l'avais déjà, en tous cas c'est très bien. Un peu trop court évidemment, on en veut tjs plus. J'y reviens plus en détail bientôt. |
| Herbv, 16.05.2023 à 20:46 | 377532 |
| | | J"avais même oublié de bullenoter le piège à gogo :)
Car bien entendu, j'ai acheté ce mince volume pour avoir quelques zoulis dessins (pour les histoires, heu...) |
| crepp, 16.05.2023 à 18:09 | 377531 |
| | | Mr_Switch : | J'ai l'impression que le soufflé est retombé concernant les Légendes de la Garde. Ce tome est un peu sorti sans que plus grand monde ne l'attende. Et même des amateurs de la première heure risquent de passer à côté. |
Il faut dire que le dernier album "complet", donc "la hache noire", remonte à 10 ans.
Bon son projet d'animé (avorté) lui a pris du temps faut dire. |
| | | | J'ai l'impression que le soufflé est retombé concernant les Légendes de la Garde. Ce tome est un peu sorti sans que plus grand monde ne l'attende. Et même des amateurs de la première heure risquent de passer à côté. |
| crepp, 16.05.2023 à 16:20 | 377529 |
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De retour chez Petersen, avec ce très (trop) court album. 3 petites histoires, 3 petits contes à raconter au coin du feu.
Un plaisir et une frustration, cela donne 3 étoiles |
| crepp, 16.05.2023 à 16:17 | 377528 |
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"La loi restrictive de Floride interdit à tout individu condamné pour délit sexuel de vivre à moins de 1000 pieds d'un endroit où étudient ou jouent des enfants. C'est ce qui fait de Contrition Village un terrible ghetto de pédocriminels, violeurs et harceleurs. Et forcément, quand une mort bizarre par immolation frappe l'un des résidents, l'enquête ne peut prendre qu'un tour de plus en plus noir à mesure qu'elle s'enfonce dans les ténèbres d'une Amérique hantée par le péché."
Ce résumé sur l'album plante le décor de ce polar sombre, car avant tout Contrition est une enquête d'une jeune journaliste sur un meurtre étrange dans un milieu sordide. Ces deux auteurs espagnols ont pondu un album prenant, glaçant, très intelligent dans sa construction, et surtout très politique. Refermé depuis ce midi, il me fait tourner et retourner mon cerveau sur le bien, le mal, la rédemption.
A découvrir.
4 étoiles |
| | | | Pierre : |
Je l’ai feuilleté samedi, ça m’a plutôt impressionné mais je ne voulais m’encombrer ce jour-là et j’ai remis l’achat à plus tard. Je ne connaissais pas du tout avant de découvrir la promotion de l’album sur les réseaux sociaux : il reste d’autres choses à publier en France ? |
Lale a publié de nombreux zines et comics, plusieurs ont été réunis dans Grand Electric Thought Power Mother, 340 pages à paraitre à la fin de l'année chez 2DCloud et déjà en précommande sur leur site. Mais pour moi Grip est son meilleur livre, avec Hax, paru chez Breakdownpress et indisponible pour l'instant. |
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